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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 14 février 2024

Une thérapie sous champis pour contrer la dépression, vraiment ?

Lise Abou Mansour  Publié le 14/02/2024



RECHERCHE

Trente patients en sevrage alcoolique et présentant des symptômes dépressifs participeront à l’expérimentation pilote assistée par le principe actif des champignons hallucinogènes qui va débuter au CHU de Nîmes. Et il est encore temps de postuler

L'essentiel

  • Une étude pilote de psychothérapie assistée par psilocybine (le principe actif des champignons hallucinogènes) va débuter au CHU de Nîmes.
  • Le but : aider des patients en sevrage alcoolique à lutter contre leurs symptômes dépressifs et, ainsi, éviter une rechute.
  • Trente patients participeront à l’expérimentation mais ils n’ont pas encore tous été recrutés. « On peut inclure les patients à partir de deux semaines d’arrêt de l’alcool et jusqu’à deux mois », précise Amandine Luquiens, psychiatre addictologue au CHU de Nîmes et responsable de l’étude.

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Témoignage. Atteint de troubles bipolaires, Emmanuel a appris à apprivoiser sa maladie au fil des années

Écrit par Johann Pailloux et Rose Bisquay   Publié le 

Souffrant de troubles bipolaires, Emmanuel Urbu a vécu dix ans d’errance chaotique, puis quinze ans de traitement, dix-huit ans de suivi psychiatrique et douze ans de psychothérapie. Aujourd’hui, il se dit rétabli et vit sans médicament.

"J’ai failli mourir une cinquantaine de fois lorsque j’étais en phase maniaque" explique Emmanuel Urbu, 52 ans. Les premiers troubles sont apparus à l’âge de 26 ans, lorsqu’il habitait Londres.

De la crise maniaque à la dépression

J’étais un gros fêtard adepte du “binge drinking" qui buvait beaucoup et ne savait pas s’arrêter

Jusqu’à ce que la fête se prolonge jusqu’au lundi soir et qu’Emmanuel commence à ne plus honorer ses engagements professionnels. Sans le savoir, il enchaîne les crises maniaques, avec le cerveau en ébullition, et la dépression. Puis il est victime d’un grave accident à Paris qui le cloue un an et demi à l’hôpital, dont trois semaines entre la vie et la mort.

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Lucas, un miraculé profane


 



Quentin Haroche


Villejuif – Agé de 13 ans, le jeune Lucas a « miraculeusement » survécu à un cancer qui aurait dû le terrasser en quelques mois.

La journée mondiale du cancer de l’enfant ce jeudi a été l’occasion de se rappeler que 2 500 enfants et adolescents sont touchés chaque année par un cancer, qui constitue la première cause de mortalité par maladie pour les enfants de moins de 15 ans. Si 80 % des cancers de l’enfant sont curables, certaines formes de cancer échappent encore à tout traitement. C’est le cas notamment du gliome protubérantiel infiltrant (GITC), une tumeur cérébrale rare qui touche 50 à 100 enfants par an en France et dont le pronostic est extrêmement péjoratif : aucun traitement, ni par chirurgie, ni par radiothérapie et la mort dans les neuf à douze mois. 

Pour tous les patients sauf un : Lucas, jeune adolescent miraculé de 13 ans, devenu le premier patient à guérir de la maladie. 

Difficile d’ailleurs de vraiment de qualifier l’état du jeune homme. Ses parents disent qu’il est « quasi guéri » ou expliquent simplement qu’« il n’a plus rien ». Son médecin, le Dr Jacques Grill, parle d’une « rémission très longue » ou d’une « quasi-guérison ». 

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Devons-nous parler de sexe avec nos ados ?

Darons daronnes


Journaliste au Monde 

Où s’arrête le « job » de parent ? A l’heure de l’hyperparentalité, on peut avoir l’impression que notre mission n’a ni fin ni frontière. C’est ainsi que beaucoup d’entre nous se font des nœuds au cerveau sur l’entrée en sexualité de nos ados. Comment les informer, les protéger ? Comment en discuter avec eux ? Répondre à leurs interrogations existentielles ?

A tous ceux qui hésitent à toquer à la porte de leur teen d’une main tremblante, le point de vue du professeur Israël Nisand apporte une perspective rafraîchissante − et peut-être une échappatoire de dernière minute ! Le gynécologue-obstétricien, qui publie aujourd’hui Parler sexe. Comment informer nos ados (Grasset, 136 pages), considère qu’il n’est pas du ressort des parents de discuter sexe avec leurs enfants, qu’ils sont même « les plus mal placés ». Lui, en revanche, il parle avec vos ados. Depuis vingt-cinq ans, il intervient auprès de collégiens pour répondre à toutes leurs questions, même les plus dérangeantes. Et il considère que l’éducation sexuelle est mal faite en France. C’est ce qu’il m’a expliqué par téléphone lundi, et que je vous livre ici.

Au début des années 1990, vous êtes chef de service à l’hôpital de Poissy, dans les Yvelines. Pourquoi décidez-vous d’intervenir dans les collèges ?

Ce qui me décide initialement, c’est le nombre de grossesses d’adolescentes que je vois défiler à la maternité. Chaque mois, une collégienne de 15 ou 16 ans vient accoucher. Je suis très surpris de voir ces toutes jeunes femmes avec un bébé dans les bras. Quand je les fais parler, elles me répondent : « Mais ma maman m’a eue au même âge ! »

Ces jeunes filles sont issues de milieux pauvres, en échec scolaire, sans accès aux informations sur la contraception. Je me dis qu’il faut essayer de mettre un terme à ce cycle infernal de la misère qui entrave leur autonomie, leurs ambitions. Je vais à la rencontre du principal du collège Les Grands Champs, juste en face de l’hôpital, et je lui propose d’intervenir dans ses classes de troisième.

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Propension aux fantasmes sexuels, une question de personnalité ?

Agnès Lara      31 janv. 2024

À retenir

  • Une étude transversale allemande a montré que la propension aux fantasmes sexuels était corrélée à certains traits de caractères comme le besoin de se sentir ou de se montrer unique.
  • Les individus qui avaient le plus besoin de se sentir unique, ou qui avaient le plus de désir de ne pas suivre les règles établies, étaient ceux qui avaient le plus de fantasmes sexuels.

Le fantasme sexuel se définit comme une constellation d’images mentales érotiques ou susceptibles de favoriser l’excitation sexuelle : projections dans le futur, souvenir d’expériences antérieures ou réalisation de désirs, etc. Il concerne tout le monde ou presque (90 % de la population adulte) et vise à rechercher un peu de piment dans la vie intime, permet d’explorer de nouvelles pratiques et sensations… Les fantasmes sont plus fréquents chez les sujets non conformistes, créatifs, à la recherche de sensations nouvelles. En particulier, les personnes qui n’aiment pas suivre les règles établies, les traditions, qui apprécient d’explorer de nouvelles idées/voies, ont souvent davantage de fantasmes.

Le besoin de se sentir à ses propres yeux ou aux yeux des autres serait prédictif de la propension aux fantasmes sexuels

Une étude transversale a recherché l’existence d’une corrélation entre la propension aux fantasmes sexuels et certains traits de caractère, comme notamment le besoin de se sentir unique ou le besoin d’en faire la démonstration aux autres. 

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La baisse de la fécondité est mondiale


 



Serge Cannasse    12 févr. 2024

La population mondiale devrait augmenter pendant encore une soixantaine d’années, du fait de l’amélioration de l’espérance de vie et parce que les jeunes adultes d’aujourd’hui auront des enfants. 

Cependant cette hausse sera freinée par la baisse de la fécondité, massive depuis une vingtaine d’années, surtout depuis 2015.

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En 2021, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) mondial était de 2,1 enfant par femme (5,1 en 1965, 2,8 en 2000). Pour mémoire, cet indicateur évalue le nombre d’enfants qu’aurait une femme si elle vivait durant toute sa période de fécondité potentielle dans les conditions actuelles. La baisse de la fécondité n’est pas la même partout. Elle est souvent représentée par pays, ce qui a deux inconvénients : la variabilité interétatique est gommée, alors qu’elle peut être forte, et elle ne donne aucune indication sur le nombre d’habitants concernés. Pour y remédier, deux chercheurs belges (Université libre de Bruxelles) proposent une méthode cartographique originale.

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Point infections de l’hiver : quel virus circule le plus ?

 12 févr. 2024

Alors que l’épidémie de grippe se poursuit, qu’en est-il des autres infections de l’hiver en semaine 5, du 29 janvier au 4 février 2024 ?

Grippe : l’épidémie se poursuit

Entre le 29 janvier et le 4 février 2024, l’épidémie de grippe s’est poursuivie dans l’Hexagone. Après une forte augmentation de l’activité durant les deux semaines précédentes, la majorité des indicateurs était stable en médecine de ville et en légère augmentation à l’hôpital. Cette hausse concernait les moins de 15 ans et les 65 ans et plus. La part d’hospitalisation après passage aux urgences était cette semaine à un niveau d’intensité élevé tous âges confondus. Dans les départements et régions d’outre-mer, la Guyane et les territoires des Antilles étaient toujours en épidémie. Depuis début octobre 2023, 381 cas graves de grippe ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance (celle-ci n’étant pas exhaustive). 

Bronchiolite, COVID-19 et gastro-entérite : toujours un faible niveau d’activité

Concernant la bronchiolite, l'ensemble des indicateurs restait à des niveaux bas dans l’Hexagone entre le 29 janvier et le 4 février. Les actes médicaux SOS médecins et les passages aux urgences étaient stables tandis que les hospitalisations après passage aux urgences augmentaient légèrement. Cinq régions hexagonales étaient encore en phase post-épidémique et deux régions d’outre-mer restaient en épidémie (La Réunion et Mayotte). La Guadeloupe passait en phase post-épidémique et les indicateurs revenaient à leur niveau de base en Martinique.

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Encéphale 2024 - Connaitre et repérer la dysmorphophobie chez vos patients

Aude Lecrubier    9 févr. 2024

Lors du dernier congrès de l’Encéphale , le Pr Antoine Pelissolo (CHU Henri Mondor, Créteil) a fait le point sur une pathologie « trop souvent méconnue », l’obsession de dysmorphie corporelle (ODC), anciennement appelée dysmorphophobie, sous tendue par une préoccupation anxieuse, obsédante et excessive concernant un défaut de l'apparence physique plus ou moins réel [1].

« Les préoccupations obsédantes, les pensées intrusives, se manifestent souvent plusieurs heures par jour avec des émotions de type anxieuses, gêne, honte, colère parfois et tristesse dans certains cas. Le vécu du patient face à son apparence peut être d’une perturbation extrême, entrainer une détresse morale très intense. Mais elle passe souvent inaperçue parce qu’elle est peu visible de l'extérieur », a commenté l’orateur.

Au travers des réseaux sociaux, des critères esthétiques s'imposent, notamment chez les adolescents, de manière assez totalitaire. C’est un nouveau phénomène sociétal Pr Pelissolo

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Une adolescente tente de se suicider en sautant du toit de son lycée

Écrit par Mélisande Queïnnec    Publié le 

Ce mardi 13 février, une adolescente scolarisée en terminale au lycée Aristide-Briand d'Évreux (Eure) a tenté de mettre fin à ses jours. Elle a sauté du premier étage de l'établissement.

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Une résidence pour favoriser l’autonomie de jeunes souffrant de troubles psychotiques

Publié le 

Matisse 2.0 est une résidence locative proposée par le CH La Chartreuse qui accueille des jeunes de 18 à 30 ans présentant un risque de décompensation psychotique, après un premier épisode, une psychose débutante ou un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA). 

Une transition entre le domicile des parents et la location d’un appartement

L’objectif du projet Matisse 2.0 est de proposer un accompagnement personnalisé et adapté pour favoriser l’autonomie et l’intégration sociale des jeunes patients. Il s’agit souvent d’une étape de transition entre le domicile des parents et la location d’un appartement individuel. Comme le rappelle Tiphaine, psychologue : « Prendre son premier appartement, pour un jeune, c’est déjà source d’angoisse. Alors pour ceux qui ont des troubles psychiques c’est d’autant plus difficile. Ils ont besoin d’être accompagnés et soutenus, le temps de prendre leurs marques« .

En effet, Les jeunes présentant un trouble psychique peuvent faire face à diverses difficultés lorsqu’ils se lancent dans l’aventure de vivre seul en appartement. L’autonomie et l’indépendance recherchées peuvent être entravées par des symptômes persistants tels que des épisodes dépressifs, des crises d’anxiété ou encore des difficultés cognitives. Ces symptômes peuvent rendre la gestion quotidienne du logement plus complexe, affectant ainsi leur capacité à entretenir leur espace de vie, à effectuer des tâches ménagères, à respecter un emploi du temps régulier et à maintenir un suivi médical approprié. La solitude inhérente à la vie en appartement peut également aggraver les sentiments d’isolement et d’anxiété, pouvant impacter leur bien-être émotionnel et social. Malgré ces difficultés, avec un suivi approprié et un accompagnement personnalisé, les jeunes patients peuvent surmonter ces obstacles et progresser vers une vie autonome et épanouie.

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Témoignage Cinquante ans d’amour : «Au bout de tellement d’années, on ne veut plus se quitter»

par Marie-Eve Lacasse   publié le 13 février 2024

Pour la Saint-Valentin, «Libé» entre dans l’intimité de couples amoureux depuis plus de cinquante ans. Aujourd’hui, deuxième épisode de notre série avec Nicole et André, 63 ans d’amour et 62 ans de mariage.

Nicole : J’ai 80 ans, comme mon mari. Ça fait 62 ans de mariage et 63 qu’on se connaît. On s’est rencontrés dans un bal, dans un lieu-dit dans le pays.

Libération : Lequel ?

Nicole : Ici, dans le Puy-de-Dôme (Auvergne). Il y avait un bal toutes les semaines. C’était le jour de son anniversaire. On a dansé ensemble, et c’était bien. A la fin du bal, il fallait trouver un chauffeur pour nous faire accompagner avec une amie. Et voilà, ça s’est fait comme ça. On n’avait pas décidé spécialement de nous revoir, mais on s’est retrouvés au bal quinze jours plus tard. De fil en aiguille, on a commencé à se fréquenter de façon plus régulière, toutes les semaines, jusqu’à ce qu’on décide de se marier.

Pseudo-médecines et pseudo-sciences : le phénomène éludé de l’entrisme

Aurélie Haroche


La diffusion des pseudosciences et des pseudo-médecines est un sujet (très et même trop penseront certains) régulièrement évoquée dans ces colonnes. Souvent, nous avons ainsi nourri l’hypothèse que la méconnaissance de la démarche scientifique favorisait le développement de certaines « croyances » en des informations erronées, voire en des théories fantaisistes potentiellement dangereuses.

Ce défaut de culture scientifique est hélas (et nous l’avons également souvent dit) largement partagé, puisqu’il peut concerner les journalistes (y compris au sein des médias du service public), les responsables politiques et les professionnels de santé eux-mêmes. Que cette situation facilite la circulation de fausses informations sur les réseaux sociaux et dans les médias est fréquemment commentée. Mais elle fait également le lit de l’entrisme dans les institutions publiques, des hôpitaux aux centres de recherche en passant par les ministères.

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Neuralink annonce la pose de son premier implant dans un cerveau humain

Raphaël Lichten Vendredi 9 février 2024

La puce Neuralink est essentiellement destinée à des patients quadriplégiques et devrait les aider à communiquer plus facilement.

Elon Musk l’a annoncé sur son compte X (anciennement Twitter) en début de semaine : la toute première puce cérébrale produite par son entreprise Neuralink a été implantée chez un humain. « Les résultats préliminaires montrent une prometteuse détection des pics neuronaux », a affirmé le milliardaire et entrepreneur d’origine sud-africaine sur X, dont il est d’ailleurs aussi le dirigeant.

Une enquête fédérale ouverte pour maltraitance animale

L’histoire de la startup a pourtant été semée d’embûches. La société avait commencé par tester ses puces sur des animaux, d’abord des rongeurs, puis des moutons et des porcs et enfin des singes — entraînant la mort d’un grand nombre de ces cobayes.

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Des histoires merveilleuses

37 épisodes

Des histoires merveilleuses, d’hier et d’aujourd’hui, pour grands et petits. "Peter Pan", "Gulliver", "Les Malheurs de Sophie"... à chaque période de vacances scolaires, découvrez une collection de classiques éternels, à écouter en famille.

Lithographie d'après une aquarelle de Carl Offterdinger ©Getty

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"On ne s'en sort pas, il va nous falloir un coup de main énorme" : le Professeur Christophe Arbus demande une "révolution de la psychiatrie toulousaine"

Emmanuelle Rey  Publié le 

La députée Anne Stambach-Terrenoir, était en visite ce 9 février dans une unité d'hospitalisation psychiatrique du CHU de Toulouse. L'occasion d'échanger avec le personnel et les médecins sur une situation complexe et tendue. Le Pr Christophe Arbus, chef du pôle psychiatrie, a plaidé pour une "révolution de la psychiatrie toulousaine". 

La députée de la deuxième circonscription de Haute-Garonne, Anne Stambach-Terrenoir, s'est rendue ce vendredi 9 février au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse. Elle y a visité l'unité d'hospitalisation psychiatrique UF1 où un incendie s'était déclaré le 28 janvier dernier dans une chambre d'isolement. Les deux chambres d'isolement de cette unité, qui accueille les patients psychotiques et les hospitalisations sans consentement, sont toujours fermées : les vitrages sécurisés, qui ont dû être brisés pour évacuer les fumées lors de l'incendie, doivent être remplacés. 


Cohérence et décohérence de la pensée quantique

Mercredi 7 février 2024

Provenant du podcast

La Science, CQFD

Comment les sciences influent sur notre perception du monde et du réel ? ©Getty - VICTOR de SCHWANBERG/SCIENCE PHOTO LIBRARY

La physique quantique est une révolution scientifique et technologique. Mais ses résultats ont aussi amené des questionnements sur la nature des objets qui nous entourent. Comment la philosophie répond à ces interrogations ? Comment ces interprétations nous éloigne de notre intuition du réel ?

Avec

Alexei Grinbaum Philosophe de la physique, chercheur au LARSIM/CEA

Hervé Zwirn Directeur de recherche au CNRS, physicien et épistémologue à l’IHPST, à Paris, et au Centre de mathématiques et de leurs applications à l’École normale supérieure Paris-Saclay

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Midi cosmique : les étoiles au zénith





Mardi 30 janvier 2024

Provenant du podcast

La Science, CQFD

Prise par le JWST le 11 janvier 2023, cette photo montre une région très dynamique pour la formation des étoiles, comme à l’époque du "midi cosmique". ©Getty - NASA, ESA, CSA, O. Jones (UK ATC), G. De Marchi (ESTEC), and M. Meixner (USRA). Image processing: A. Pagan (STScI), N. Habel (USRA), L. Lenkic (USRA) and L. Chu (NASA/Ames)

Le midi cosmique constitue une période où l’émergence d’étoiles était à son zénith, 2-3 milliards d’années après le Big-Bang et représente une fenêtre ouverte sur les conditions de l’époque ; de quoi nous en apprendre un peu plus sur la manière dont se sont formées les étoiles de l’univers jeune.

Avec

Jacques Delabrouille Directeur de recherche en astrophysique au CNRS, laboratoire AstroParticule et Cosmologie (APC)

Romain Teyssier Spécialiste des simulations cosmologiques à l'université de Princeton aux États-Unis 

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La consommation de drogues chez les adolescents est en baisse

Serge Cannasse   8 févr. 2024

L’Enquête nationale en collèges et lycées chez les adolescents sur la santé et les substances (EnCLASS) a été réalisée entre mars et juin 2022 auprès de 9 566 élèves du secondaire au moyen d’un questionnaire en ligne. Conduit régulièrement depuis 2010, ce type d’enquête permet de suivre l’évolution de leurs consommations de drogues licites ou illicites (principalement alcool, tabac, cannabis). Les résultats de 2022 ont été publiés.

Une évolution encourageante des usages

Pour la plupart, ils sont encourageants. Depuis 2010, on observe une baisse continue des usages de drogues à l’adolescence (moins d’expérimentations, moins d’usages réguliers) et un recul important des âges d’initiation. Cette baisse ne signifie pas la disparition de ces usages. 

Les proportions d’élèves ayant expérimenté l’alcool, le tabac et/ou le cannabis augmentent continuellement au cours de la scolarité, en lien avec le passage progressif à l’adolescence. La transition de la 3ème à la 2nde est un moment charnière.

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Comment la thérapie par la chaleur peut améliorer la dépression

Presse Santé

 Francois Lehn  11 février 2024

De nouvelles recherches suggèrent qu'une méthode non conventionnelle comme la thérapie par la chaleur pourrait également être bénéfique pour les personnes atteintes de dépression.


Soixante-dix ans après l’appel de l’abbé Pierre, des Français se cotisent pour loger des familles sans domicile

Par  (Envoyée spéciale).  Publié le 01 février 2024

Créée en 2010 à Tours, l’association Emmaüs 100 pour 1 accompagne et met à l’abri, sans limitation de durée, des parents et leurs enfants. Soixante-dix collectifs similaires, dont les adhérents versent chacun au moins cinq euros par mois, ont vu le jour en France.

Un employé de la communauté Emmaüs dans un magasin de seconde main d’Emmaüs à Brest, le 30 mai 2023. 

« C’est un jour inoubliable. » Le 27 décembre 2023, Jalila Touadjine et ses quatre enfants ont emménagé au 16e étage d’un HLM du quartier des Rives du Cher, à Tours. Les premiers temps, la cadette, âgée de 2 ans, arpentait le trois-pièces en disant : « notre maison est belle », raconte avec le sourire la mère de famille de 38 ans, elle aussi comblée. « C’est grand, sécurisé, au chaud, calme, stable… » Un havre, dix-huit mois après que cette diplômée d’un master en informatique a quitté l’Algérie, avec un visa de tourisme, parce qu’elle craignait pour la vie de sa fille, née après trois garçons et atteinte d’une grave parasitose.

Augmentation des doses de méthylphénidate dans le TDAH : jusqu’où le jeu en vaut-il la chandelle ?

Agnès Lara     20 nov. 2023

À retenir

  • Une méta-analyse montre que l’amélioration des symptômes de Troubles Déficitaires de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) obtenue par des doses dépassant les 60 mg/j (dose maximale autorisée par la Food and Drug Administration aux États-Unis) est faible et probablement pas significative sur le plan clinique.
  • Les plus fortes doses augmentent le risque d’arrêt de traitement en lien avec des événements indésirables.
  • Les auteurs concluent que « des doses inférieures à 60 mg sont suffisantes pour la plupart des patients », sans exclure pour autant un bénéfice possible de plus fortes doses chez certains, qui doivent donc être utilisées avec précaution.


Témoignage. Atteint de troubles bipolaires, Emmanuel a appris à apprivoiser sa maladie au fil des années

Écrit par Johann Pailloux et Rose Bisquay   Publié le 

Souffrant de troubles bipolaires, Emmanuel Urbu a vécu dix ans d’errance chaotique, puis quinze ans de traitement, dix-huit ans de suivi psychiatrique et douze ans de psychothérapie. Aujourd’hui, il se dit rétabli et vit sans médicament.

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"On est en France ici, vous savez la France ! ", une kiné porte plainte contre ses pairs pour propos racistes, sexistes, blessants et humiliants

Écrit par Catherine Léhé    Publié le 

Une kinésithérapeute toulousaine porte plainte contre ses pairs avec constitution de partie civile pour propos "racistes, sexistes, blessants et humiliants". Des propos qui auraient été tenus lors d'un entretien où elle était convoquée par le conseil de l'ordre des masseurs kinésithérapeutes de Haute-Garonne.

"Je suis sortie de là, je n'ai pas pu travailler, c'était humiliant. J'en ai pleuré".  Le 13 octobre 2023, Keyidi Myaro, ostéopathe kinésithérapeute, installée à Toulouse en Haute-Garonne est convoquée par le Conseil départemental de l'ordre des masseurs kinésithérapeutes au sujet d'une publication sur les réseaux sociaux. C'est suite à cet entretien de plus d'une heure qu'elle a décidé de porter plainte contre l'ordre pour "propos racistes, sexistes, blessants et humiliants"  auprès du procureur de la République, le vendredi 9 février 2024. 

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