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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 28 septembre 2022

Le double meurtrier Romain Dupuy dénonce le manque de soignants à l'Unité pour malades difficiles de Cadillac

 ici

Par  France Bleu GirondeFrance Bleu Béarn BigorreFrance Bleu   Lundi 26 septembre 2022

Les 18 patients de l'Unité pour malades difficiles de Cadillac ont écrit le 29 août au ministère de la Santé pour dénoncer "la dégradation des soins". Parmi les signataires de cette lettre figure Romain Dupuy, interné après un double meurtre à Pau en 2004.

L'hôpital psychiatrique de Cadillac accueille au sein de l'Unité pour malades difficiles (UMD) 18 patients.
L'hôpital psychiatrique de Cadillac accueille au sein de l'Unité pour malades difficiles (UMD) 18 patients. © Maxppp - LARTIGUE STEPHANE

Alors qu'une nouvelle journée de mobilisation dans la santé est prévue ce mardi, c'est une nouvelle illustration de la crise de l'hôpital public. Le 29 août dernier, les patients de l'Unité pour malades difficiles (UMD) du centre hospitalier de Cadillac ont envoyé un courrier au ministre de la Santé pour se plaindre de leur prise en charge thérapeutique et déplorer le manque de personnels soignants. Ils ont également adressé leur missive à l'Agence régionale de santé et au contrôleur général des lieux de privation de liberté.

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Devenir maman ? 30 % des femmes en âge d’avoir un enfant, n’en veulent pas

28/09/2022

Les raisons invoquées sont majoritairement liées aux crises écologiques et sociales actuelles, mais aussi à des convictions féministes.

ENFANTS - La maternité a de moins en moins la cote auprès des femmes. En 2022, selon un sondage* réalisé par l’Ifop pour le magazine Elle dévoilé ce mercredi 28 septembre, 30 % des femmes en âge de procréer ne désirent pas avoir d’enfant. Un chiffre révélateur de notre époque puisque les raisons invoquées font écho aux débats féministes et à la crise environnementale.

Les femmes sondées confient vouloir rester maître de leur destin et de leur avenir : elles sont 50 % à considérer qu’un enfant n’est pas indispensable à leur épanouissement personnel, quand 48 % d’entre elles désirent vivre sans assumer de responsabilité parentale. D’ailleurs, 36 % des dirigeantes d’entreprises n’expriment pas de désir de maternité.

Les crises actuelles ont aussi leur impact : pour 39 % des femmes interrogées, la crise climatique motive leur non-désir d’enfants, suivies par les crises politiques et sociales (37 %) et la crainte de la surpopulation (35 %).

Ce non-désir est particulièrement vrai chez les jeunes femmes n’ayant pas encore d’enfants. 43 % des 15-24 ans et 35 % des 25-34 ans estiment que devenir mère n’est « pas vraiment nécessaire » à leur épanouissement personnel. Elles n’étaient que 12 % à penser la même chose dans les années 2000… Preuve que les temps changent.

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Faut-il faire moins d’enfants pour sauver la planète ?

Publié le 28 septembre 2022


PODCAST La démographie est-elle l’ennemie du climat ? Dans un nouvel épisode du podcast « Chaleur humaine », l’ingénieur Emmanuel Pont revient sur le débat sur la natalité et le climat.

En novembre, la population mondiale comptera pour la première fois plus de huit milliards d’habitants. Combien d’êtres humains la planète peut-elle supporter ? Un enfant qui naît augmente-t-il forcément nos émissions de gaz à effet de serre ? Comment nos enfants vivront-ils dans un monde qui se réchauffe ?

mardi 27 septembre 2022

La réparation

Lundi 26 septembre 2022

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

 ©Getty - South_agency

Résumé

Matthieu est condamné pour homicide et purge sa peine à la centrale de Poissy. Christian est condamné à perpétuité pour un crime de droit commun. Ils racontent comment les rencontres détenus-victimes leur ont permis de prendre conscience de ce que vivent les victimes et, peu à peu, réparer le passé.


En savoir plus

Matthieu, 48 ans, est incarcéré depuis 23 ans pour avoir commis un homicide. Quelques années après son arrivée en prison, il lui est proposé de participer à des rencontres réunissant des détenus et des victimes, qui leur sont inconnues.

“A l'époque où on m'a incarcéré, j'étais un danger pour les autres, clairement, et pour moi. Et donc qu'on me retire de la société, je l'entends. Là, ces rencontres avec les victimes, c'était tout autre chose, c'était pouvoir redevenir humain. Et pour les familles, pouvoir avoir des réponses aux questions qu’elles se posent parce qu'elles n'ont pas pu les avoir de la part de la personne qui leur à enlever un proche.” Matthieu

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Des psychologues dénoncent les pressions pour réduire l’attente en santé mentale

Angie Landry Publié le 27 septembre 2022

QUEBEC

« C'est inacceptable », dit le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant.

Des psychologues du réseau public qui travaillent au sein de différents CISSS et CIUSSS du Québec disent recevoir des pressions pour réduire les listes d’attente en santé mentale. Ils déplorent aussi que plusieurs requêtes en psychothérapie soient orientées vers d’autres services, comme en psychoéducation. 

Selon nos sources, qui ont pour la plupart demandé à ne pas être identifiées par peur de représailles, ces pratiques seraient mises en œuvre pour répondre à une demande provenant d’en haut. D’autres professionnels de la santé mentale comme des psychoéducateurs, des travailleurs sociaux ou encore des intervenants psychosociaux, subiraient aussi ces pressions.

Ce n’est effectivement pas la première fois que des personnes qui œuvrent en santé mentale au Québec déplorent ce genre de tactiques. Cette fois, des psychologues lèvent la main, dans un contexte d’exode vers le privé.

Ainsi, dans différents établissements de la province, des moyens seraient suggérés par des gestionnaires et coordonnateurs de services pour donner l’impression que les listes baissent.

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Le remboursement des frais de psychologue reste tabou

Florian JAVEL  25-09-2022

LUXEMBOURG

L'audience publique de la pétition 2309 était la 56e du genre depuis l'introduction du principe de la pétition publique

L'audience publique de la pétition 2309 était la 56e du genre depuis l'introduction du principe de la pétition publique 

Photo: Chris Karaba

La santé mentale fait l'objet d'un large consensus selon les politiques, mais l'audition publique de la pétition 2309 a démontré qu'il existe des nuances.

«Soit on achète de la nourriture, soit on dépense de l'argent pour un soutien psychologique. De nombreuses personnes sont confrontées à un choix.» Il y a quelque temps encore, Paula Antunes Quinteira (49 ans) était confrontée à ce dilemme. Il y a cinq ans, cette mère de trois enfants a perdu son mari, qui souffrait alors d'un cancer. Elle a alors fait appel à un soutien psychologique.

Lorsque sa fille est confrontée à des expériences de harcèlement à l'école, qui pèsent de plus en plus sur sa santé mentale, Antunes Quinteira doit prendre une décision : «Ma fille avait également besoin d'un suivi psychologique, mais je ne pouvais pas me permettre d'assumer le budget pour deux personnes sans aucun remboursement. J'ai donc renoncé à la mienne et suis restée seule avec mes problèmes pour ne pas continuer à voir mon enfant souffrir.»

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Europe Avortement, liberté d’expression, immigration… comment gouverne l’extrême droite dans l’UE?

par Sonia Delesalle-Stolper  publié le 27 septembre 2022 

Après la victoire aux législatives des postfascistes de Fratelli d’Italia, tour d’horizon des mesures prises à l’encontre des droits et libertés en Hongrie, en Pologne, en Suède et en Autriche. 

Mon corps mon choix En 2021, le nombre d’avortements a baissé pour les femmes de moins de 25 ans en France

par LIBERATION et AFP   publié le 27 septembre 2022 

Pour les mineures, âgées de 15 à 17 ans, le taux est passé sur la même période de 8,7, à 6,0 puis 4,9 pour mille. Au total, 223 300 IVG ont été enregistrées en 2021, contre 222 000 en 2020. 

Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) est resté pratiquement stable en 2021 par rapport à 2020 en France, mais les chiffres sont en baisse pour les femmes de moins de 25 ans et notamment pour les mineures, selon une étude de la Drees publiée mardi.

Au total, 223 300 IVG ont été enregistrées en 2021, contre 222 000 en 2020 (année marquée par une baisse des conceptions pendant le premier confinement lié au Covid-19), et 233 000 en 2019, précise l’étude réalisée par la direction des statistiques des ministères sociaux. Rapporté au nombre de femmes en âge de procréer (entre 15 et 49 ans), le taux de recours à l’IVG a atteint l’an dernier 15,5 pour mille, pratiquement stable par rapport à 2020 (15,4 pour mille).

Des psychiatres appellent Braun à lever la limite des téléconsultations, "infondée médicalement"

Par Louise Claereboudt le 27-09-2022

Dans une pétition adressée au ministre de la Santé, un collectif de psychiatres et de pédopsychiatres libéraux appelle à déplafonner l’activité de téléconsultation, aujourd’hui limitée à 20%, et demande un même niveau de remboursement pour les actes réalisés en téléconsultation et en présentiel.

La limitation de la téléconsultation à 20% de l’activité totale des médecins, telle que définie par l’avenant 9, "ne nous paraît pas fondée médicalement pour la psychiatrie", écrit un collectif de psychiatres et de pédopsychiatres libéraux dans une pétition adressée au ministre de la Santé. Selon eux, les conditions d’encadrement de cette pratique sont "peu compréhensibles" pour ces deux spécialités qui "n’impliquent pas d’examen physique en pratique courante". D’autant plus qu’un "principe de coordination avec le médecin traitant (qui réalise l’examen physique) est déjà présent".

"Cette limitation semble, pour la psychiatrie et pédopsychiatrie, relever plus d’une raison administrative que médicale", dénoncent-ils.

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Déserts médicaux : l’accès aux spécialistes est de plus en plus difficile

Par   Publié le 27 septembre 2022

Pédiatres, gynécologues, gastro-entérologues… une quarantaine de départements sont sous le seuil critique de 40 spécialistes pour 100 000 abitants, selon un indicateur révélé par « Le Monde ».

Un médecin retraité bénévole au centre médical de Montluçon (Allier), en mai 2021. L’établissement est sur le point de fermer faute de médecins.

Rétablir l’accès aux soins pour l’ensemble des citoyens constitue la principale ambition affichée par le gouvernement dans le cadre de la concertation consacrée à la santé qui doit être lancée le 3 octobre. Outre l’hôpital en crise, les déserts médicaux vont, à coup sûr, se retrouver au cœur des discussions. « Trop nombreux sont aujourd’hui nos compatriotes à ne pas avoir de médecin traitant et à avoir de plus en plus de difficultés à avoir accès à des spécialistes », a reconnu Emmanuel Macron, lors de son intervention au congrès de la Mutualité, le 7 septembre. « Cette situation n’est pas acceptable », a ajouté le président de la République, sans s’avancer sur la réponse de l’exécutif. Pas question de se prononcer sur la conflictuelle question de la remise en cause de la liberté d’installation des libéraux – chiffon rouge pour la profession – que des élus locaux ou encore des parlementaires posent toujours plus fortement ces derniers mois.

« Il faut soigner ma mère »


N° 270 - Septembre 2022

Déscolarisée depuis le primaire, Lilou, 20 ans, vit recluse avec sa mère dans un studio insalubre. Face à cette situation sociale et médicale préoccupante, que faut-il prioriser ?

J’ai rendez-vous pour un premier entretien avec Lilou, 20 ans. Quand je viens à sa rencontre dans la salle d’attente, je découvre une jeune femme prostrée, les yeux baissés et accrochée à sa mère comme un tout-petit. Je l’invite à me suivre, seule, mais sa mère secoue la tête : « Ce n’est pas possible, ma fille ne peut se séparer de moi. » Dans un flot de paroles, elle m’explique que Lilou a subi des traumatismes, et qu’elles résident dans un quartier dangereux… La jeune femme se lève cependant et esquisse un mouvement, mais sa mère lui emboîte le pas. Devant mon insistance, elle me dit qu’elle attendra debout derrière la porte.

Une situation hors norme

Dans mon bureau, Lilou s’assied, me tourne le dos et fond en larmes. Je la laisse se calmer, puis lui pose des questions auxquelles elle répond par des signes de tête et des bribes de mots. Je dois tendre l’oreille… Je reformule pour être sûre d’avoir bien compris une situation qui me paraît d’emblée hors norme.

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Et pourquoi moi je dois parler comme toi ? mise en scène d’Alain Françon, Théâtre de la Colline


 

ƒƒƒ article de Denis Sanglard

Babouillec, Franco Beltrametti, Aloïse Corbaz, Samuel Daiber, Hernst Herbeck, Jacqueline, Lotte Morin, Jego Hestz, Jules Pages, Marguerite Pillonel, Justine Python, Romain, Jeanne Tripier, Adolf Wölfli et quelques anonymes. Ajoutons, approchaient-ils de la folie, Emily Dickinson, Henri Michaux et Robert Walser ? Fous donc, ou considérés comme tels, autistes parfois, inconnus dont les écrits, les lettres, les suppliques adressés pour qu’on ne les oublie pas sont restés obstinément dans les tiroirs. Des écrits bruts pour dénoncer la brutalité d’un monde qui les privait de liberté, l’internement à leurs yeux incompréhensible. « (…) Je suis normal, il aurait fallu le réalisater… Je ne veux pas qu’on me rature de la circulatute. Je ne veux pas qu’on m’orpheline (…) » Il y a là une urgence dramatique à dire, à pousser son cri, dans une écriture en marge, affranchit du langage poétique académique. La marge des fous, celle sublime et sans filtre qui hurle l’amour comme la rage dans une liberté absolue et qui bouscule cul par-dessus tête toute convention littéraire. C’est une invention du langage pure qui ne cherchait pas, ce langage, à être inventé. C’est du brut de coffre, parole éruptive, spermatique, jaillit d’une conscience chamboulée, le miroir exact d’une pensée en souffrance, d’un profond désespoir, d’une sexualité inassouvie, le sentiment d’un incompréhensible malentendu, d’une injustice, de rêve et cauchemars, que l’écriture libère, en ce sens qu’elle les rend, eux les internés, libres enfin. C’est exprimer une réalité à l’aune de leur propre vision du monde. Ce sont les voyants rimbaldiens. Pas pour rien que des poètes, assermentés et labellisés, s’en sont inspirés, les ont plagiés. Mais là où il y a réinvention, chez ceux-là, les fous, il n’y a qu’une vérité brûlante, l’écriture comme un cœur battant, une pulsion de vie. C’est de l’art brut, d’une innocence non frelatée.

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lundi 26 septembre 2022

Les chiens sont capables de sentir l'odeur du stress chez les humains

Publié le 

Des chercheurs d’Irlande du Nord sont parvenus à démontrer scientifiquement que les chiens, grâce à leur puissant odorat, parviennent à déterminer notre état de stress.

Nous savions déjà que les chiens sont capables de détecter certains cancers, comme le cancer du sein. Leur odorat particulièrement sensible leur permet de détecter certaines molécules produites par notre corps. Et certaines études montrent que nos compagnons à quatre pattes sont sensibles à nos émotions.

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Psynergie, l’application pour dédramatiser la psychothérapie


Delphine Py est psychologue à Clermont-Ferrand. Elle est aussi à l’origine de Psynergie, une application qui permet de commencer une thérapie à distance.

L’application Psynergie s’adresse tout particulièrement à ceux qui n’osent pas franchir le pas qui les séparent du cabinet d’un psychologue. Parce qu’ils n’ont pas le temps, pensent que la psychothérapie n’est pas pour eux, dramatisent la démarche.

Ces personnes peuvent donc commencer une thérapie via leur smartphone, en ligne. Le principe est simple : il suffit de choisir son psychologue, répondre à un questionnaire qui permet au professionnel de connaître le profil et surtout la problématique. Il est ensuite possible de le contacter cinq fois par semaine, par message texte ou audio. Le psychologue répondra alors dans les 24 heures.

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Un manuel fidèle à la réalité

ACCES

Par Aurélie Moulun  27 septembre 2022

 La troisième édition du manuel Psychiatrie et santé mentale, paru en 2022, permettra de mieux orienter les étudiants et les professionnels en soins infirmiers au sein de la réalité québécoise en santé mentale.

Depuis deux ans, le professeur en sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), au Campus de Saint-Jérôme, Pierre Pariseau-Legault travaille sur la nouvelle édition du manuel Psychiatrie et santé mentale. Son rôle à la direction scientifique consistait à s’assurer de donner une ligne directrice au manuel et d’obtenir, pour chaque chapitre, les plus récentes données de la science.

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Louise Fletcher, connue pour avoir incarné l'infirmière Mildred Ratched est morte à 88 ans en Occitanie

Louise Fletcher, connue pour avoir incarné l'infirmière Mildred Ratched est morte à 88 ans en Occitanie

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Louise Fletcher dans le rôle de Mildred Ratched.

Louise Fletcher dans le rôle de Mildred Ratched.

Elle incarnait l'infirmière Mildred Ratched dans Vol au-dessus d'un nid de coucou, un rôle qui lui a d'ailleurs valu un Oscar, l'actrice américaine Louise Fletcher est morte ce vendredi 23 septembre en France. 

Elle incarnait cette infirmière inquiétante, imperturbable, dans Vol au-dessus d'un nid de coucou, aux côtés de Jack Nicholson. Un rôle si emblématique, qu'il a donné par la suite naissance à une série consacrée à son personnage, "Ratched". Grâce à son interprétation de Mildred Ratched dans le film de Milos Forman, l'actrice a reçu un Oscar de la meilleure actrice en 1976.

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Syndrome du bébé secoué : une augmentation des cas sans lien direct avec l’intensité des confinements ?

Paris, le jeudi 1er septembre 2022 – 

Dès les premières heures du confinement strict mis en place en mars 2020 en France pour faire face à l’épidémie de Covid, de nombreux spécialistes de l’enfance s’étaient inquiétés du risque d’une augmentation des cas de maltraitance.

La réouverture des écoles et des lieux de collectivité dès le mois de mai 2020 avait d’ailleurs été saluée par un grand nombre de sociétés savantes de pédiatrie en raison de cette préoccupation.

Progression en 2021 de la prévalence et de la gravité

Les chiffres publiés dans JAMA Network Open par l’équipe d’Alina-Marilena Lãzãrescu de l’hôpital Necker-Enfants malades de l’AP-HP offrent des premiers éléments de réflexion sur les conséquences des deux années d’épidémie sur les plus jeunes.

Alina-Marilena Lãzãrescu et ses confrères ont en effet passé en revue les dossiers des 99 nourrissons victimes d’un syndrome du bébé secoué (SBS) pris en charge à Necker entre janvier 2021 et décembre 2021.

Les bébés, des garçons dans 65 % des cas, étaient âgés en moyenne de quatre mois. Ils présentaient pour 87 % une rupture des veines pontiques, 75 % une hémorragie rétinienne, 32 % des fractures, 26 % un état de mal épileptique, tandis que 13 % sont morts.

Les auteurs observent d’une part que la prévalence du SBS dans le bassin parisien est demeurée stable entre la période pré-épidémique et 2020 mais a quasiment doublé en 2021. On constate même une plus forte progression au cours du deuxième semestre. Par ailleurs, la gravité du SBS et la mortalité du SBS se sont s’est également accrues.

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Allo maman bobo : attention aux mirages des fake médecines

Paris, le mercredi 7 septembre 2022 – 

Il est aujourd’hui de plus en plus fréquent que de jeunes parents dont l’enfant vient de naître programment un rendez-vous chez un ostéopathe, avec la même vigilance que la première consultation chez le pédiatre. Il faut dire que les familles sont parfois encouragées dans ce sens par les équipes médicales des maternités.

Cette tendance est dangereuse à plus d’un titre. D’abord à l’échelon individuel, il convient de rappeler que le décret du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de l’ostéopathie stipule que les ostéopathes ne peuvent réaliser des « manipulations du crane, de la face et du rachis chez le nourrisson de moins de six mois ».

Cette restriction laisse penser à l’existence d’un risque pour les plus jeunes. Plus globalement, cette adhésion à la consultation d’un ostéopathe en routine pour les nouveau-nés que l’on constate chez certains professionnels de santé entrave les messages mettant en garde sur ces pratiques alternatives, en particulier lorsqu’elles concernent les plus fragiles.


Carcassonne : l'affaire de l'agression de deux infirmières de la polyclinique Montréal repoussée en janvier 2023

 Carcassonne : l'affaire de l'agression de deux infirmières de la polyclinique Montréal repoussée en janvier 2023

Publié le 

Les faits remontent au 24 juillet dernier, au sein de la polyclinique Montréal de Carcassonne.

Les faits remontent au 24 juillet dernier, au sein de la polyclinique Montréal de Carcassonne.

Ce jeudi 22 septembre, un Toulousain de 29 ans aurait dû être jugé en comparution... pas si immédiate que ça. Le hic : une contre-expertise psychiatrique qui n'a pas encore été faite depuis le début du mois d'août. L'affaire sera finalement jugée en janvier 2023, ou pas.

Placé sous contrôle judiciaire depuis le 1er août et toujours en hospitalisation d'office depuis, c'est en direct du service de psychiatrie du centre hospitalier, que Muslim s'est présenté devant le tribunal par visioconférence jeudi 22 septembre, dans l'après-midi, pour son jugement en comparution immédiate différée.

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JOURNÉES NATIONALES DE L'EPFCL-FRANCE


26 ET 27 NOVEMBRE 2022

Maison de la Chimie
28, rue Saint-Dominique, 75007 Paris

QU'EST-CE QU'ON PAYE EN PSYCHANALYSE ?

Présentation du thème des Journées nationales 2022 par Marc Strauss

Il me faut d’abord remercier le Conseil d’Orientation de m’avoir offert la charge de nos prochaines journées annuelles, qui auront lieu à la Maison de la chimie. Ça ravira les nostalgiques, dont je fais partie en l’occasion. C’était devenu un « running gag » : depuis des lustres, à chaque fois que cherchions le thème pour les journées suivantes, je proposais l’argent et tout le monde riait. Maintenant que je ne fais plus partie des instances décisionnelles, on me propose le truc. Vous en convenez, j’aurais eu mauvaise grâce de faire la fine bouche...

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La différence des sexes existe-t-elle encore ?



28

OCTOBRE 2022 
De 18:30 à 21:00

Ecole Normale Supérieure 
45 rue d'Ulm
75005 Paris

Présentation de la rencontre

Sous l’effet d’un usage toujours plus radical du concept d’ «  identité de genre  », le sujet humain, que la science occidentale avait pensé sous les catégories du biologique, du social et du psychique, se voit progressivement menacé d’amputation de sa dimension biologique. La prise en compte de la «  différence biologique des sexes  » dans la caractérisation du sujet ne serait, à en croire ses critiques, qu’une opération de maintien de l’ordre social et reproductif dominant, un ordre nourri de significations imaginaires et de pratiques symboliques assurant la domination des hommes sur les femmes et des pratiques «  hétéronormées  » sur les sexualités minoritaires. Cet ordre, il serait urgent d’en déconstruire les attendus si nous voulons entrer de plain-pied dans le monde nouveau, celui des subjectivités libérées et des identités multiples librement associées par le sujet lui-même.

[...] Un anthropologue et deux historiens ouvrent le débat.

  • Maurice Godelier, anthropologue, médaille d’or du CNRS, est l’auteur d’une œuvre considérable discutée dans toutes les universités du monde.
  • Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse, est l’auteur d’une étude récente sur les dérives identitaires. Son œuvre est traduite dans le monde entier.
  • Georges Vigarello, historien, est l’auteur d’une œuvre originale consacrée notamment au corps et à ses représentations, mais aussi à l’exploration des normes qui entourent sa domestication et sa libération.

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