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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 22 mars 2021

Bienvenue dans le nouveau monde du “comme si”

Octave Larmagnac-Matheron publié le  

Devant le jardin du Palais-Royal à Paris, le 20 mars 2021, au premier jour du nouveau “confinement” en Île-de-France. © Anne-Christine Poujoulat/AFP

Drôle de confinement que celui que vivent certaines régions depuis la semaine dernière. Un confinement qui n’en est pas vraiment un, auquel on se plie sans y croire et sans savoir s’il changera quelque chose à la situation. Le télétravail est appliqué, mais pas complètement ; l’état d’urgence demeure mais prend l’allure d’un enchevêtrement de mesures dont nous ne savons plus lesquelles sont en vigueur ; à Marseille, un carnaval est organisé malgré les restrictions sanitaires, mais le sens premier du carnaval, sa gratuité, s’efface derrière les revendications politiques ; un peu partout, les théâtres sont occupés dans une relative indifférence. Tout ce que nous entreprenons semble aujourd’hui frappé du sceau du dérisoire. D’où vient ce sentiment de lassitude et d’étrangeté ? Du fait que la réalité ressemble de plus en plus à une fiction, que nous vivons à l’ère du « comme si », aurait répondu Pascal

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Avons-nous atteint les limites ?


 



Par :Caroline Lachowsky  le 22 mars 2021

Face aux limites
Face aux limites  © Muséum National d'Histoire Naturell

Avons-nous atteint les limites ? Les nôtres comme celles du vivant et des ressources naturelles forcément limitées sur notre petite planète... Comment faire face aux limites ? Regards croisés et inspirants.

Retrouvons-nous face aux limites, les nôtres comme celles de la planète. Comment,  dans un monde fini, aux ressources forcément limitées se reposer ensemble cette question devenue essentielle ? Avons-nous atteint les limites ? Que nous apprend l’histoire naturelle sur le sujet ? Et pourquoi nos sociétés évitent-elles d’aborder cette question des limites autrement que par ses extrêmes, ce qui nous laisse dans l’impasse pour relever les défis écologiques, sanitaires, environnementaux, économiques et sociaux qui nous attendent.


Faut-il serrer la main quand on vous la tend ?

LE 22/03/2021

À retrouver dans l'émission

LA TRANSITION

par Hervé Gardette

Depuis mars 2020, distanciation sociale oblige, nous avons changé la manière de nous saluer. Mais comment faire quand quelqu’un vous tend la main pour serrer la vôtre ?

dois-je la saisir au mépris des règles sanitaires ? ou l'ignorer au mépris des règles de courtoisie ?
dois-je la saisir au mépris des règles sanitaires ? ou l'ignorer au mépris des règles de courtoisie ? Crédits :  RUNSTUDIO - Getty

Depuis mars 2020, distanciation sociale oblige, nous avons changé la manière de nous saluer. Mais comment faire quand quelqu’un vous tend la main pour serrer la vôtre ? C’est la transition de ce matin.

Et c’est la question à laquelle j’ai dû répondre vendredi, en 90 fois moins de temps qu’il ne va m’en falloir pour lire cette chronique. Une main m’était tendue : devais-je la saisir au mépris des règles sanitaires ? Ou devais-je l’ignorer au mépris des règles de courtoisie ?

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La loi climat doit parler vélo !

par Des parlementaires du Club des élus nationaux pour le vélo  publié le 22 mars 2021

Alors que le projet de loi climat sera débattu à l’Assemblée nationale à partir du 29 mars, des parlementaires poussent à la roue pour que le vélo devienne un véritable moyen de déplacement au quotidien, partout en France.

Alors que de plus en plus de Français choisissent le vélo pour se déplacer chaque jour, que la forte fréquentation des «coronapistes» montre à quel point la création de pistes cyclables permet aux citoyens de se mettre au vélo, que les magasins de cycles connaissent une fréquentation record, alors enfin que la Convention citoyenne pour le climat s’est positionnée sur le sujet, le projet de loi climat et résilience ne mentionnait pas le vélo dans la version du gouvernement, et ne l’évoque désormais qu’à la marge grâce à un ajout en commission… Nous, parlementaires pro-vélo, estimons indispensable d’y remédier.

Ne plus faire l’amour, un secret de Polichinelle

Publiée 20 mars 2021

Maïa Mazaurette

L’érosion progressive de la libido conjugale n’a rien d’exceptionnel et, pourtant, on n’en parle pas. Un silence aux causes multiples, explique la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette.

Une personne sur trois ou quatre n’a pas beaucoup – ou pas assez – de rapports sexuels, selon une enquête IFOP-Gleeden de décembre 2020 : 25 % des couples français font l’amour moins d’une fois par semaine, 32 % ressentent une baisse de libido depuis le deuxième confinement et 35 % disent même manquer de sexe ! Ça fait du monde, non ?

Et, pourtant, on n’en parle pas. La norme des deux rapports hebdomadaires continue de s’imposer à nos imaginaires et à nous assommer de culpabilité… Quand bien même ces fameux « deux rapports par semaine » ne concernent qu’un quart des couples.

Qui est Farid Zineddine Bencheikh, le nouveau patron de la DGSN ?

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DIA-16 mars 2021: M. Farid Zineddine Bencheikh a été nommé Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) en remplacement de M. Khelifa Ounissi dont il a été mis fin aux fonctions, indique mardi un communiqué du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire.

Le nouveau patron de la DGSN est une sommité dans le domaine de la criminologie. Farid Zineddine Bencheikh est docteur d’Etat en psychologie et en criminologie, titulaires de deux DEA, psychanalyse et philosophie du droit, et d’un doctorat en criminologie.  Après avoir exercé dans les prisons françaises à la fin des années 80 et début des années 90 (Il fait partie des rares psychanalystes ayant exercé dans les prisons de la région parisienne), il est rentré en Algérie pour travailler dans les départements chargés de la lutte antiterroriste et en même temps enseigner à l’Université de droit et les institut spécialisés.


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Interview Essai / Série TV : "Avec Black Mirror, on a l'impression que le public regarde sa propre catastrophe"

Par Cédric Nithard  Publié le 

Deux chercheurs en sciences humaines décryptent la série d'anticipation Black Mirror. Quand la réalité dépasse la fiction, que l'aurore numérique approche, faut-il s'inquiéter ?

Vincenzo Susca et Claudia Attimonelli se sont plongés dans Black Mirror.
Vincenzo Susca et Claudia Attimonelli se sont plongés dans Black Mirror. (©DR)

Après s’être penchés sur la manière dont le porno était devenu une culture (Pornoculture : Voyage au bout de la chair (Liber, 2017)), Claudia Attimonelli, sociosémiologue à l’université Aldo-Moro à Bari, et Vincenzo Susca, maître de conférences en sociologie à l’université Paul-Valéry à Montpellier, se sont intéressés à la série Black Mirror (Black Mirror et l’aurore numérique, nos vies après l’humanisme (Liber, 2021)). D’une forme de plaisir à une autre serait-on tenté de dire. « Cette série nous a parfois fait souffrir » nuancent-ils toutefois avec amusement en repensant aux visionnages répétés de certains épisodes.

Qui n’en a pas vu un seul, et qui plus est le premier, ne peut comprendre cette possible souffrance due à la vision du potentiel reflet de notre société et de nos vies dans la création de Charlie Brooker. D’abord diffusée en Angleterre sur Channel 4, la série a ensuite explosé avec son passage sur Netflix. Si elle est devenue plus lisse, elle n’a pas perdu sa capacité à interroger notre présent et l’importance accordée aux technologies. « Chez Charlie Brooker, il n’y a jamais d’aporie. Dans la science-fiction, il peut y avoir des incohérences mais dans Black Mirror jamais. Toutes les choses qui posent des questions ne sont pas des erreurs mais une volonté de la production qui doivent être relevées par le spectateur » expliquent Claudia Attimonelli et Vincenzo Susca. Rencontre de l’autre côté du miroir noir, à l’approche de cette aurore numérique accélérée par l’épidémie mondiale, avec les deux auteurs de cet essai passionnant.


Interview Santé mentale et confinement : «Le gouvernement a sans doute compris que les gens souffrent»

par Virginie Ballet publié le 19 mars 2021

Le pédopsychiatre Bruno Falissard salue l’allégement des restrictions et le couvre-feu plus tardif, tout en rappelant à quel point la situation est difficile pour les plus jeunes.

Un an de crise sanitaire, une troisième vague qui s’abat sur l’Hexagone, et un nouveau confinement – plus souple – pour plus de 20 millions de Français… La France va-t-elle tout droit vers la crise de nerfs, d’angoisse, ou pire, la dépression ? Pas si vite, rétorque Bruno Falissard, pédopsychiatre, membre de l’Académie nationale de médecine et enseignant à l’université Paris-Saclay, qui veut croire à notre capacité de résilience.

« La Déchéance d’un homme » : derrière le masque, la mélancolie

 

Par le biais de sa collection « Tonkam », Delcourt publie une adaptation manga de l’un des romans les plus célèbres de la littérature japonaise, La Déchéance d’un homme. Yôzô Ôba y souffre d’une mélancolie inconsolable, qu’il cache derrière le faux nez d’une bouffonnerie excentrique.

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Shuji Tsushima est plus connu sous le nom d’Osamu Dazaï. Au Japon, il est considéré comme l’un des auteurs les plus influents du XXe siècle. Son œuvre fut marquée par le pessimisme et une obsession jamais démentie pour le suicide. Durant sa brève existence (il décède peu avant ses 39 ans), il tenta à six reprises de mettre fin à ses jours. Publié en 1948, son roman La Déchéance d’un homme comporte, comme ses autres bouquins, de nombreux éléments autobiographiques : des accès de démence au suicide amoureux (le shinjū) en passant par le mal-être ou l’abandon par l’alcool, les points communs sont en effet nombreux entre Yôzô Ôba et Osamu Dazaï. Le mangaka Junji Itō, célèbre pour ses récits horrifiques, se réapproprie cette histoire et relate sans fard les mésaventures d’un homme au comportement autodestructeur.


Santé mentale : "La stigmatisation de la schizophrénie entraîne un retard dans l'accès aux soins"

Par   Publié le 

Du 13 au 20 mars se tiennent les journées internationales de la schizophrénie. La pathologie mentale touche près de 700 000 personnes en France, mais reste mal comprise et stigmatisée. Témoignage.


"Comme un sujet tabou". C'est ainsi que Maximilien Durant, 27 ans, a longtemps vécu sa schizophrénie. D'abord, avec sa famille, ses parents. Puis avec ses amis. "J'ai commencé à avoir des hallucinations visuelles et auditives à partir de l'âge de douze-treize ans", se remémore difficilement le jeune homme. Par crainte d'être considéré comme "un fou", il se tait longtemps. Quatre ans. "Évoquer la santé mentale n'est pas dans les mœurs. Ça revient souvent à quelque chose de dégradant, qu'on préfère ne pas voir", justifie-t-il.


Lot. Cahors - Institut Camille Miret : Journées internationales de la schizophrénie, portes ouvertes

 actuLot

Publié le 

Covid-19 : la santé mentale va mal en Pays de la Loire, l'une des conséquences de l'épidémie


 



Publié le 17/03/2021

Les angoisses et les syndromes anxio-dépressifs ont augmenté depuis le début de la crise sanitaire, notamment chez les jeunes. Le secteur de la psychiatrie ne parvient plus à répondre à l'urgence de la situation en Pays de la Loire. L'Agence Régionale de Santé tente de colmater les brèches.

L'anxiété, les troubles du sommeil, la dépression, les idées suicidaires, les tentatives de suicide, les scarifications, les troubles des conduites alimentaires, les décompensations psychiques, les violences intra familiales, les décrochages scolaires, les refus scolaires, sont quelques-uns des troubles que l'Agence Régionale de Santé en Pays de la Loire a constaté sur la population depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Et la multiplication de ces symptômes a provoqué une forte augmentation des consultations en psychiatrie.

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Loir-et-Cher : une mère condamnée à 20 ans de prison pour double infanticide

Par Pauline Weiss
Publié le 

Une femme âgée de 39 ans, a été condamnée par la cour d'assises du Loir-et-Cher à vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre de ses filles de 4 ans et 9 ans, en 2018. Le procureur de la République avait requis une peine de trente ans.


LE PSYCHODON : UNE SOIRÉE POUR SENSIBILISER AUX MALADIES MENTALES, À L'OLYMPIA LE 12 JUIN

Publié le 

En 2020, le Psychodon n'a pas pu avoir lieu le 12 juin comme chaque année. En raison de la crise sanitaire, il a été reporté au 6 octobre. [Capture d'écran Youtube]

Déstigmatiser les troubles psychiques, déconstruire les préjugés qui les entourent et se débarrasser des tabous : telles sont les missions du Psychodon. Organisé chaque année, cet événement a pour vocation de sensibiliser le public sur ces questions tout en récoltant des dons lors d'une «grande soirée de la maladie mentale».

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Justice Remèdes miracles : des fioles, du fric et des frasques

par Christian Losson  publié le 22 mars 2021

Cinq Britanniques doivent répondre à partir de ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris d’un trafic de médicaments de plusieurs millions d’euros. A la tête du réseau supposé, un homme déjà condamné et aux goûts de luxe, complotiste, brexiter et ultralibéral.

Leur vitrine pharmaceutique tenait de l’antichambre miraculeuse. Sur Internet, leurs pseudo-médicaments devaient prévenir des maladies. Et en soigner beaucoup trop. Cancer, sida, sclérose en plaques. Parkinson, Alzheimer, Crohn, Lyme. Même l’autisme. Voire herpès, eczéma, psoriasis… Un inventaire à la Prévert pour la prébende. Le réseau écoulait des potions supposées magiques, censées stimuler les défenses immunitaires, dans plus d’une cinquantaine de pays. A prix d’or. Déclarées en douane comme cosmétiques d’une valeur de 15 euros, elles se négociaient en moyenne à 450 euros la fiole de deux centilitres.

Les conseils de Michel Cymes pour repérer les signes de la schizophrénie

PUBLIÉ LE 16/03/2021

Jusqu’à samedi se déroulent la 18e journée de la schizophrénie. Mais que recouvre ce mot valise utilisé à tout bout de champ et parfois sans discernement ?



Du fou au patient, regards sur la maladie psychique

SUISSE

Histoire de la psychiatrie [RTS]

Histoire de la psychiatrie [RTS]

Depuis le début du 20e siècle, la vision et la prise en charge de la maladie psychique n’ont cessé d’évoluer, tant au niveau des traitements qu’au niveau de l’organisation institutionnelle. Du "fou" qu'il faut enfermer, la psychiatrie va ensuite envisager le malade mental comme un patient nécessitant des soins médicaux. Un mouvement de fond, dans lequel la Suisse a joué son rôle. Les archives de la RTS nous permettent d’en suivre quelques étapes.


VIDÉO. LA CONSTRUCTION DU FUTUR HÔPITAL PSYCHIATRIQUE D’AGADIR DANS SA PHASE FINALE

Les travaux de construction de l'hôpital psychiatrique d'Agadir ont atteint un taux d’avancement global de plus de 90%, a appris Le360 auprès de la délégation provinciale de la Santé relevant de la Préfecture Agadir Ida-Outanane. Visite de chantier.

Cover_Vidéo: أشغال تشييد مستشفى الأمراض النفسية بأكادير تصل مراحلها الأخيرة

© Copyright : Le360

Selon Hind Tanani, ingénieure en charge de ce projet, le chantier a atteint un stade avancé, et en est à la pose de l'étanchéité de ses terrasses, et à celle des enduits extérieurs.

 

Cette infrastructure hospitalière, qui a nécessité la mobilisation d'une enveloppe budgétaire de 55 millions de dirhams, s'inscrit dans la stratégie élaborée pour le programme de développement urbain d'Agadir sur la période allant de 2020 à 2024. Alors que sa livraison est prévue pour juin 2023, ses travaux avaient été lancés le 7 février 2020 par le roi Mohammed VI.


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Philippe Cohen Solal & Mike Lindsay – Outsider

 

Décidément, les supergroupes sont à la mode ! Après Lost Horizons de Simon Raymonde et Richard Thomas, voici Philippe Cohen Solal & Mike Lindsay ! Soit le cofondateur du projet d’électro-tango Gotan Project et le frontman du groupe britannique de folktronica Tunng. Les deux amis viennent de signer l’un des albums les plus classieux et ambitieux de ce début d’année.

Impossible de parler de l’album sans évoquer celui qui en a été l’inspiration, la source : Henry Darger. Il s’échappe de l’institution psychiatrique dans sa jeunesse, connaît une vie solitaire, bosse comme portier dans un hôpital et meurt en 1973 à 81 ans dans un anonymat qui lui semblait prédestiné. Jusqu’à ce que les propriétaires de son appartement à Chicago découvrent chez lui, après sa mort donc, un capharnaüm incroyable : un roman de 15 000 (!) pages (The Story of the Vivian Girls in What is Known as the Realms of the Unreal, of the Glandeco-Angelinian War Storm Caused by the Child Slave Rebellion) et plus de 300 aquarelles ou dessins sur papier pour illustrer cette histoire de guerre infinie initiée par la rébellion de fillettes esclaves sur une planète imaginaire. Henry Darger passe de quidam anonyme à artiste phare du mouvement outsider (art brut anglo-saxon), composé d’autodidactes cabossés par les accidents de la vie. Trente ans plus tard, ses œuvres sont exposées à l’American Folk Art Museum de New York où notre frenchy Philippe Cohen Solal reste estomaqué devant l’une d’entre elles. Se prenant de passion par l’œuvre de Darger, il se met en tête de la mettre en musique et appelle son confrère et ami Mike Lindsay. Dix-huit ans plus tard, et donc près de cinquante ans après la mort de Darger, le duo, accompagné du jeune chanteur Adam Glover et de la multi-instrumentiste Hannah Peel (The Magnetic North), sort donc le bien-nommé “Outsider”.

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Le fromage suisse comme outil efficace de lutte contre la pandémie

SUISSE

Comment lutter efficacement contre la pandémie du COVID-19 ? Le “concept du fromage suisse” pour la prévention des accidents aériens ou industriels est utilisé depuis les années 90. Le « fromage suisse » donne le cadre conceptuel pour définir puis établir les mesures de lutte contre le virus SARS-CoV-2.
Le message de ces tranches de fromage suisse se comprend facilement : chaque mesure préventive contre le SARS-2 est imparfaite avec des trous laissant passer le virus et la multiplication des couches permet de diminuer de manière efficace le risque d’infection.

Comment les tranches de fromage suisse sont devenues une iconographie de lutte contre le COVID-19 ?
L’idée d’un management par additions de mesures de prévention vient non pas d’ingénieurs, de biologistes, de médecins ou de spécialistes de sciences dures mais d’un psychologue cognitif, James T. Reason, professeur émérite à l’Université de Manchester (Angleterre). Cette idée d’addition de couches a été présentée dans le livre Human Error” en 1990 suite aux désastres industriels tels que Bhopal, Chernobyl et l’explosion de la navette spatiale Challenger. Ce concept par couches de prévention a été depuis largement utilisé en aviation, en industrie et en médecine, où il est devenu un concept essentiel pour augmenter la sécurité des patients.

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Quatre artistes à découvrir aux portes ouvertes des Ateliers Ravi

 21 mars 2021

BELGIQUE

Depuis leur création par la ville de Liège en 2013, les ateliers Ravi pour Résidences-Ateliers Vivegnis ont déjà accueilli, durant des périodes de trois mois, 150 artistes venus d’un peu partout dans le monde. Installés place Vivegnis, dans le quartier Saint-Léonard, ils associent des logements en appartement neuf et des ateliers d’artistes aménagés dans un ancien bâtiment industriel réaffecté à cette fin. Les artistes bénéficient également d’une bourse, de matériel, d’outils de diffusion et de la mise à disposition d’une personne ressource. 

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dimanche 21 mars 2021

Équinoxe de printemps : que s'est-il passé ce samedi 20 mars 2021 ?

Équinoxe de printemps : que s'est-il passé ce samedi 20 mars 2021 ?

ÉQUINOXE DE PRINTEMPS - Voici venir le printemps dans l'hémisphère nord ce samedi 20 mars 2021, un événement apprécié de tous qui survient alors que 16 départements français se retrouvent sous cloche en raison du Covid-19... A quelle heure s'est produit l'événement astronomique et comment l'expliquer ?


samedi 20 mars 2021

Suspension du vaccin AstraZeneca : suivisme dangereux et coupable ?

Publié le 18/03/2021

Par le Pr François Chast*

En matière de santé, l’évaluation du risque est constante. Faut-il traiter une maladie ? Faut-il réaliser un examen invasif ? Faut-il opérer un malade ? Quel bénéfice le malade peut-il en espérer ? Quel risque lui fait-on courir ? Pour la vaccination, l’approche du rapport bénéfice / risque est singulièrement différente puisque le risque et le bénéfice doivent être évalués nous seulement pour le patient vacciné, mais aussi pour la population générale.

Avec la vaccination contre la Covid-19, inespérée il y a encore quelques mois, les observateurs scientifiques, immunologistes, pharmacologues ont été impressionnés par la hardiesse des paris scientifiques et la qualité des résultats obtenus. Mais le grand problème des vaccins, comme celui des contraceptifs oraux, est qu’il s’agit de médicaments administrés à des « bien portants » au sens « non-knockien » du terme : ils ne sont vraiment pas malades…

Et toujours ces lancinantes questions : Quel bénéfice ? Quel risque ?

L’intérêt de la pharmacovigilance post-AMM, est qu’elle intervient dans la vraie vie, quand le médicament est déjà commercialisé. Il fait alors l'objet d'une surveillance étroite visant à dépister des effets indésirables « rares » ou des contre-indications « marginales ». Dans le cas des vaccins contre la Covid-19, les essais qui ont précédé l’AMM ont été assez spectaculaires puisque chacun d’entre eux a enrôlé plusieurs dizaines de milliers de patients. Or, pour spectaculaires qu’ils aient été, ces essais, comme aucun autre, n’ont été suffisants pour détecter des effets indésirables rares. En effet, s’il faut inclure 300 malades pour détecter un risque de 1%, quand cet effet n’intervient que dans un cas pour 5 000, il faut alors inclure 150 000 malades : ce qui est pratiquement impossible ! C’est l’intérêt du suivi de pharmacovigilance qui a été mis en place en France. Ce suivi porte à ce jour sur plus de 5,2 millions d’injections vaccinales, dont 4 566 000 avec le vaccin Pfizer et 454 000 avec le vaccin AstraZeneca.

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L’attestation obligatoire… est-elle vraiment obligatoire ?

Paris, le samedi 20 mars 2021 - Elle fait son grand retour pour plus d’un tiers des Français. L’attestation dérogatoire à l’obligation de confinement est entrée dans nos vies à la faveur du premier confinement national en mars 2020. Même si le dispositif a été abandonné dans une grande partie des pays en Europe, les autorités françaises ont fait le choix de renouveler le dispositif qui repose principalement sur « l’honneur » de celui qui atteste.

Très décriée par beaucoup, en ce qu’elle constituerait une manœuvre « d’infantilisation des français », certains voient au contraire une mesure de responsabilisation qui fait prendre conscience subitement au confiné des risques liés à sa sortie. Le 19 mars dernier devant les caméras de LCI, le Dr. Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Poincaré, voit même dans ce modèle typiquement français l’une des explications du succès du confinement de novembre.

Désormais, c’est donc un nouveau modèle d’attestation qui voit le jour à la faveur de ce troisième confinement partiel du territoire national. Mais si les contours restent parfois à définir (beaucoup d’entre nous sont perplexes sur l’utilité d’une attestation permettant de faire de l’exercice sans limite de temps alors que la présentation d’une pièce d’identité prouverait à elle seule que nous sommes à moins de 10 km de notre domicile) une question se pose sur la valeur juridique de l’attestation.

En effet, le 22 décembre dernier, le Conseil d’Etat avait eu l’occasion de se prononcer sur le statut de ce document pouvant être rédigé aussi bien sur son smartphone, sur un imprimé ou sur un papier libre. De quoi nourrir un casse-tête (un autre !) pour les autorités.

Qu’est-ce qui est interdit : sortir ou sortir sans attestation ?

Les 6 et 7 avril dernier, un requérant avait déposé une requête demandant l’annulation pour excès de pouvoir « de la mise en ligne de modèles d’attestation de déplacement dérogatoire » prise sur le fondement du II de l’article 3 du décret n°2020-293 du 23 mars 2020.

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