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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 29 mai 2020

Dépression : les pistes de recherche pour enfin voir le bout du tunnel

Femme Actuelle, Le MAG dans l'App Store
Le 29 mai 2020


Dépression : les pistes de recherche pour enfin voir le bout du tunnel

Getty Images/iStockphoto
Pas toujours facile d'avancer quand on a le moral à zéro, même avec des antidépresseurs. Des approches différentes sont à l'étude pour retrouver de la joie de vivre et voir bientôt le bout du tunnel.


Traverser une dépression peut arriver à n'importe qui, à n'importe quel moment. Et les seniors sont particulièrement touchés. "Plus on avance en âge, plus le risque augmente : le cerveau est un peu plus fragile et la maladie souvent mal diagnostiquée, cachée derrière d'autres plaintes douloureuses ou cognitives", rappelle le Pr Anne Sauvaget. Les chercheurs planchent sur des solutions, pas toutes conventionnelles, pour compléter ou remplacer les antidépresseurs et redonner de l'espoir à ceux chez qui les médicaments ne marchent pas.

Un spray nasal pour booster les médicaments

Malgré un ou deux traitements antidépresseurs, cela ne va toujours pas ? Les médecins ont peut-être trouvé une alliée capable de faire céder ces dépressions résistantes. "La kétamine est utilisée depuis des années en anesthésie et dans la prise en charge de douleurs chroniques, en perfusion.

L’école du changement : filmer les pédagogies alternatives

Règles de republication – The Conversation

29 mai 2020


Photo du film “Être et devenir”, de Clara Bellar, sorti en 2014, et qui aborde la question de l'école à la maison. Copyright Cinéma Saint-André des Arts / Allociné

Le confinement et la complexité d’un retour à l’école avec les protocoles sanitaires nous rappellent, si cela était encore nécessaire, l’importance des échanges et des liens humains qui se tissent entre enseignants et enfants.
Alors qu’on s’interroge beaucoup sur le « monde d’après » fleurissent les appels à un renouvellement des pédagogies ou des espaces scolaires – on peut notamment citer la tribune publiée dans Le Monde invitant à faire classe à l’extérieur.
Toutefois, ce besoin d’horizons nouveaux ne s’est pas manifesté subitement avec le confinement. C’est une ambition des pédagogies alternatives apparues dès le début du XXe siècle, et qui rencontrent toujours un large succès, en témoigne l’engouement pour la pédagogie Montessori.
Comment dépasser le cadre de l’utopie, et appréhender ce bouillonnement d’idées en tant que réelles perspectives pour demain ? Et si le cinéma permettait de tracer des voies concrètes à explorer ? Voici une sélection de documentaires qui peuvent aider à voir l’école sous un autre angle.

L’école du changement

En 2018, un documentaire d’Anne Schiffmann et Chergui Kharroubi, L’école du changement est consacré à deux nouveaux établissements d’enseignement secondaire bruxellois qui ont fait le choix de méthodes actives – c’est-à-dire sortant du cadre du cours magistral où l’élève est en simple situation d’auditeur pour lui donner une position d’acteur de ses apprentissages. Un choix que reflètent ces propos d’un professeur que l’on entend dans le film :
« Ce qu’on veut faire maintenant, c’est un travail où on va parler en groupe. On ne va pas rejoindre le tableau où il y aurait le savoir que je, a priori, vais vous donner. On va se regarder les uns les autres parce que le savoir il est chacun de nous. »
Les réalisateurs se sont immergés pendant un an dans les établissements pour suivre le quotidien des élèves et donner vie à ces pédagogies. L’un des mérites du film est de ne pas s’enfermer dans la connaissance didactique de ces pédagogies qui forment en réalité une galaxie, composée de multiples courants (Freinet, Montessori, Decroly ou Steiner), avec leurs spécificités.
Ici, les réalisateurs observent les transformations d’une communauté éducative,les hésitations, les doutes de l’équipe enseignante, mais surtout leur engagement et leur enthousiasme. Loin d’être un institution figée, l’école paraît ainsi comme une aventure.

Présentation du film L’école du changement.
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jeudi 28 mai 2020

Ad Memoriam, un nouvel institut pluridisciplinaire dédié aux conséquences sociétales de la crise Covid-19

PAR 
CHARLÈNE CATALIFAUD -  
PUBLIÉ LE 27/05/2020


Crédit photo : PHANIE
L’institut Covid-19 Ad Memoriam réunit chercheurs, soignants, artistes, juristes, associations de victimes, autorités spirituelles et culturelles et grands courants de pensée, représentants de la société civile, philosophes ou encore entrepreneurs pour « penser ensemble la pandémie de Covid-19, qui constitue une rupture anthropologique majeure pour la société française et, plus largement notre monde globalisé », annoncent dans un communiqué commun les organismes publics de recherche qui financeront initialement le projet, à savoir l'Université de Paris, le CNRS, ENS-PSL, l'Inserm et l'Institut de recherche pour le développement (IRD).

« Maroc, de quoi avons-nous peur ? », un ouvrage collectif qui questionne sur le Maroc de demain (Interview)


Par Pauline Maisterra   29 mai 2020


« Maroc, de quoi avons-nous peur ? », c’est le titre de l’ouvrage collectif regroupant les réflexions de 54 personnalités de différents horizons qui pensent le Maroc d’aujourd’hui et de demain. Un travail colossal qui vient de paraître. Interview avec l’une des collaboratrices, le docteur Imane Kendili, psychiatre addictologue, cheffe de service Psychiatrie-Addictologie à la clinique Andalouss et vice-présidente du Centre africain de recherche en santé.

Quelle est la force de l’ouvrage « Maroc, de quoi avons-nous peur ? », tout particulièrement aujourd’hui à l’heure du confinement et de la pandémie de Coronavirus (Covid-19) ?

C’est le résultat d’un travail colossal qui a pris plus de deux ans à être mis sur pied. L’idée est celle de l’écrivain et journaliste, Abdelhak Najib. Il a fallu contacter tous les intervenants, sélectionner les bons textes parce que dans le tas, il y en avait qui ne cadraient pas du tout avec l’esprit du livre qui est de produire une réflexion responsable, juste, sans langue de bois et surtout sans provocation, pour ne pas tomber dans des dérives analytiques soit démagogiques, soit idéologiques servant les intérêts des uns et des autres. Il n’y a rien de tout cela dans cet ouvrage de 610 pages. Au contraire, il offre une multitude de points de vue qui versent tous dans la même direction : réfléchir le Maroc d’aujourd’hui et de demain, et apporter des éléments de réponse à de nombreuses problématiques qui handicapent la bonne marche de notre cher Maroc. La force de ce livre est justement de sortir à ce moment précis de l’histoire du pays. Le fait qu’il soit lu durant le confinement, et après le déconfinement, permet de se projeter dans le Maroc de demain, en posant les bonnes questions sur le Maroc dont nous repavons tous : ce Maroc conquérant, ce Maroc solidaire, ce Maroc de la cohésion à tous les niveaux pour le bien de tous. 

Fantazio : musique et autisme, la belle turbulence !

28/05/2020

Faire soin |Deuxième temps de notre série qui donne la parole à des artistes dont la pratique se situe à la frontière des mondes de la santé, de l’aide sociale, du soin et de celui de la création. Aujourd’hui, le musicien et performeur Fantazio, qui travaille depuis près de vingt ans avec des musiciens et musiciennes autistes.
Fantazio
Fantazio Crédits : Joseph Hascal - Radio France
Fantazio est musicien, auteur et performeur. Voilà des années que son parcours de création - nomade, multiple, voyageur - passe par des lieux qui accueillent des personnes autistes. Des lieux où il fait de la musique, parfois ponctuellement, ou au contraire dans un compagnonnage qui peut durer vingt ans. Comme en témoigne le disque Cosmic Brain enregistré récemment avec les Turbulents, le groupe de comédiens, musiciens et chanteurs de l’ESAT (Etablissement et Service d'Aide par le Travail) Turbulences à Paris.
Fantazio et les Turbulents
Fantazio et les Turbulents
Dans ce podcast, Fantazio revient au micro de Marie Richeux sur sa démarche, qui consiste à rassembler les choses et les êtres, à questionner notre rapport fou à la norme, et à aller, confiants et joyeux, vers des mondes où beaucoup de choses nous échappent.
Les nombreux ateliers que le musicien a menés au long des années l’ont convaincu de l’importance d’un cadre clair, face à la confusion ou aux débordements que l’on peut observer dans le cas de patients atteints de troubles du spectre autistique. Cela ne l’empêche pas, au contraire, de croire au mélange, à l’inconnu, à l’hétérogénéité, et d’emprunter détours et digressions qui font toute l’épaisseur et la joie de sa parole.
Marie Richeux : Comment votre pratique artistique en est-elle venue à se mélanger à une pratique de soin ?
Fantazio : En 2000, je suis arrivé à l’hôpital de jour Adam Shelton qui était tenu par Howard Buten, et là, j’ai rencontré Philippe Duban, un psychologue qui a eu une vie assez étonnante, entre solidarité au sens large et soin. Après, il a ouvert sa structure Turbulences qui est un ESAT, un lieu où les autistes étaient autonomisés. A l'époque, il n’y avait pas de lieux pour les jeunes majeurs, ou très peu. Il a donc ouvert ce lieu de vie avec des gens qui passent. D'ailleurs, quand on y est, on ne se dit pas qu’on est dans un lieu de soin. De toute façon, l’autisme, c’est indéfinissable. Si ce n'est peut-être par cette seule définition : un monde mental très chargé au sein duquel la domestication du langage et des codes sociaux reste lointaine. La domestication qu’on a tous intégrée n'est qu'une forme de folie normée : on dépose le tampon là-dessus et on dit que c’est la norme. Par la suite, j'ai toujours gardé contact avec Les Turbulents et par la suite, on m’a appelé, souvent par hasard, pour intervenir dans d'autres centres ou des hôpitaux psychiatriques. Je me souviens d’un jour, dans le sud, on était en résidence dans une salle, pour de la musique, et on s’est retrouvé avec des adultes âgés de 50, 60 ans, atteints de troubles psychiques inconnus, qui n’ont pas même de nom. 
Fantazio et les Turbulents
Fantazio et les Turbulents Crédits : Hélène Bozzi

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Bas les masques ?

Mis en ligne le 
© Sébastien ORTOLA/REA
Dans la rue Sainte-Catherine, à Bordeaux, plus grande artère commerçante à ciel ouvert d'Europe, le 16 mai 2020. © Sébastien ORTOLA/REA

Si nos corps sont désormais déconfinés, nos visages restent cachés par mesure de protection des autres et de nous-mêmes. Quelles sont les conséquences de l’effacement du visage dans l’espace public ? Le masque est-il un vecteur de solitude absolue, d’inquiétante étrangeté, ou, au contraire, un support d’expression personnelle, une possibilité de créer de nouveaux rites au quotidien ? À en croire la philosophe Corine Pelluchon, le sociologue David Le Breton, le romancier Nicolas Mathieu et l’anthropologue Michel Agier, le masque n’a pas fini de nous étonner.


Le temps du deuil, des vécus à durée indéterminée

Par Pauline Petit   04/02/2020

Le Parlement a adopté mardi 26 mai la proposition de loi sur l'allongement du congé accordé aux parents endeuillés. Son rejet en février dernier avait suscité un tollé, rappelant à quel point la question de la durée du deuil est sensible. Combien de temps faut-il pour "réparer les vivants" ?
Neuf Français sur dix vivent, ou ont vécu, un deuil qui les a particulièrement affectés, d'après une étude du Credoc publiée en 2019.
Neuf Français sur dix vivent, ou ont vécu, un deuil qui les a particulièrement affectés, d'après une étude du Credoc publiée en 2019. Crédits : Yin Yang - Getty
Choc, démarches administratives, organisation des obsèques et surtout, une immense peine… Combien de temps dure le deuil ? Cette question s’est récemment immiscée dans l’actualité. Jeudi 30 janvier, l’Assemblée nationale se penchait sur la proposition du député UDI-Agir Guy Bricout d’amender l'article du Code du travail fixant la durée du congé accordé par les entreprises en cas de décès d'un enfant. Estimant que l’actuelle parenthèse de cinq jours proposée n’était pas suffisante pour “reprendre pied”, le député proposait de la fixer à douze jours :  "Six jours pour s’occuper des obsèques, la tête dans le malheur, et six autres pour tâcher de reprendre un peu son souffle et penser à l’avenir.
Mais à l’issue d’un débat houleux, le texte a été rejeté à 40 voix contre 38. Jugeant qu’il était “trop facile de s'acheter de la générosité sur le dos des entreprises", la députée LaREM Sereine Mauborgne a provoqué de vives protestations au sein de l'hémicycle, dont celle du député La France Insoumise François Ruffin. "On parle de la tragédie des tragédies (...) douze jours, je pensais que ça passerait comme une lettre à la poste", a-t-il lancé à Murielle Pénicaud. Critiquée de toute part - y compris par le chef de l’État qui appelait le gouvernement à “faire preuve d’humanité” -, le lendemain, la Ministre du travail a reconnu une “erreur”, engageant un rétropédalage de l'exécutif. Lundi 3 février, Emmanuel Macron, alors en visite en Pologne, confirmait son intention de “corriger les choses” afin que “l'humanité retrouve l'efficacité"...
Quatre mois plus tard, le mardi 26 mai, le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi centriste qui porte le congé pour deuil d'enfant à 15 jours ouvrés. Des applaudissements ont accompagné le vote à main levée des députés. "J'ai senti aujourd'hui sur [c]es bancs une profonde humanité. Je pense que l'on a tous laissé parler notre cœur et ça c'est exceptionnel. J'espère qu'il y aura d'autres moments comme celui-ci que l'on partager

"Le suivi de nos patients a été assuré" - entretien avec Pascal Favré, psychiatre

28.05.20

La Seine-Saint-Denis a été touchée de plein fouet par la crise du Covid-19, avec une surmortalité exceptionnelle due au virus. Dans ce département, le plus pauvre de France*, les hôpitaux psychiatriques ont dû également faire face. L'établissement public de Ville-Evrard (situé à Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis) spécialisé en santé mentale accueille chaque année quelque 30 000 patients enfants, adolescents ou adultes et hospitalise environ 4 000 d’entre eux. Pendant la crise sanitaire, l’établissement a dû se réorganiser très rapidement pour assurer l’accueil et le suivi des patients. Quel a été l’impact de la crise sur les personnes atteintes de troubles psychiatriques ? Comment l’hôpital a-t-il assuré leur suivi malgré le confinement ? Pascal Favré, psychiatre chef de pôle à l’hôpital de Ville-Evrard, a répondu à nos questions.

Un nouvel atlas vient enrichir la radiographie de l'offre actuelle en santé mentale

L'Institut de recherche et documentation en économie de la santé annonce la publication d'un nouvel atlas en santé mentale. Cet ouvrage vient enrichir et compléter un atlas numérique lancé il y a plus de deux ans.
La publication d'un Atlas de la santé mentale, qui se veut une "photographie inédite tant des prises en charge que de l'offre de soins disponibles sur le territoire" français à partir des systèmes d'information existants, est annoncée par l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) dans sa lettre d'information du 26 mai. Cet ouvrage* de 160 pages (à télécharger ci-dessous) n'est pas juste une "version papier" de l'atlas numérique lancé il y a plus de deux ans (lire notre article). Il vient compléter et enrichir ce dernier, comme l'expliquent les auteurs dans cette lettre d'information. L'enjeu reste de caractériser ce champ de la santé mentale, "en pleine mutation", qui implique de nombreux acteurs des secteurs sanitaire et médico-social. Encore "souvent centré uniquement sur le soin", le suivi des personnes atteintes de troubles psychiques s'oriente néanmoins vers le rétablissement, l'inclusion sociale, professionnelle et citoyenne des personnes, rappelle l'ouvrage.

Un bracelet connecté d'urgence remporte un hackathon en faveur des personnes avec autisme

Publié le 27/05/20


L'Epnak a organisé un hackathon avec des étudiants ingénieurs afin de trouver des solutions innovantes pour aider les personnes autistes. Au-delà de la prouesse technique et des éventuelles applications pratiques, c'est un pas vers l'inclusion.
Du 22 au 23 mai un hackathon virtuel a réuni une vingtaine d'étudiants des sept instituts nationaux des sciences appliquées (Insa) de France afin de développer des solutions innovantes pour venir en aide aux personnes avec autisme. Les étudiants ont été préalablement coachés, puis jugés par des professionnels de l'Établissement public national Antoine-Koenigswarter (Epnak) et ses partenaires associatifs dans le domaine de l'autisme. Le projet gagnant est un bracelet connecté d'urgence. Au-delà de l'outil qui pourrait voir le jour, ce travail est aussi une rencontre entre deux mondes qui ont peu l'occasion de se côtoyer. Un pas de plus vers l'inclusion.

Construire du collectif en psychiatrie: recherche infirmier.e.s!

Une fois n'est pas coutume... Un billet de blog en forme d'annonce pour des postes infirmiers sur notre secteur de psychiatrie publique de banlieue parisienne.
L'analyse que nous faisons ne peut se soutenir que de pratiques concrètes, vivantes et accueillantes. Force est de constater qu'il est de plus en plus difficile de recruter des infirmiers dans le service public mais nous ne désespérons pas d'y parvenir.

Le Conseil d'État n'observe aucune carence grave dans la gestion du matériel de protection

Publié le 27/05/20


Saisi par Jeunes Médecins, qui met en cause le Gouvernement sur l'approvisionnement en matériel de protection pour les professionnels de santé, le Conseil d'État a tranché. Il reconnaît des tensions mais pas de carence grave dans l'action de l'État.
Le 15 mai, le syndicat Jeunes Médecins a déposé un référé liberté auprès du Conseil d'État. "Alors que les soignants souffrent toujours d'une pénurie de matériel de protection et notamment de masques, le Gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires et laisse les entreprises s'approvisionner au détriment des personnels de santé", estime le syndicat. L'audience s'est tenue le 18 mai tandis que l'ordonnance a été rendue publique ce 27 mai. C'est la deuxième fois que le syndicat saisit l'instance, puisqu'il a déjà déposé un référé concernant le confinement, le 22 mars (lire notre article), mais dans cette deuxième ordonnance, le Conseil d'État rejette cette fois-ci la demande du syndicat.

Les années 68

97 min

Disponible du 19/05/2020 au 17/07/2020

La vague (1965-1969)

Replay - Arte - Les années 68 (1/2) - La vague (1965-1969)

Du Brésil au Japon, de la Californie à l'Europe, Don Kent fait revivre la vague contestataire qui, de 1965 à 1975, a ébranlé le monde. Un voyage impressionniste porté par de vibrants témoins. Premier volet.


L'explosion (1970-1975)



Comment accompagner le déconfinement des personnes en situation de handicap ?




Depuis le 11 mai, la France entière se déconfine, ce qui n'exclut pas les personnes en situation de handicap. Quel est le rôle des accompagnants professionnels dans la compréhension et l'apprentissage des gestes barrières ?

Les gestes barrières ont beau paraître simples, ils nécessitent d'être bien compris pour être correctement utilisés. (SPL/BSIP)
Les gestes barrières ont beau paraître simples, ils nécessitent d'être bien compris pour être correctement utilisés. (SPL/BSIP)


Les pouvoirs publics le répètent à l'envi : c'est par la bonne application des gestes barrières que le déconfinement progressif sera réussi. Sans celle-ci, la circulation du virus Sars-Cov-2 pourrait reprendre et menacer le fonctionnement correct des hôpitaux ainsi que la reprise économique. Si les acteurs du secteur rappellent que les personnes en situation de handicap ne sont pas automatiquement plus à risque de développer des formes sévères du Covid-19, il est pourtant vrai qu'elles peuvent être plus exposées à des problèmes de compréhension de la situation ou d'application des mesures protectrices. Alors comment accompagner au mieux leur déconfinement ?

Le langage, une émergence explosive

Le physicien Eric DeGiuli a récemment proposé un modèle statistique d’apprentissage qui renouvelle la linguistique générative, indiquent Wiebcke Drenkhan et Jean Farago dans leur Carte blanche.
Publié le 27 mai 2020

Carte blanche. En ces temps d’école à la maison, nombre de parents se sont rappelé à quel point apprendre est un long chemin, parfois fastidieux. Nous mesurons désormais beaucoup mieux la part importante que l’instruction occupe dans la vie des enfants…
Par comparaison, si l’on remonte plus loin dans la chronologie de l’enfance, le langage, ce premier de nos apprentissages, ressemble à un don miraculeux. Il advient en effet avec une évidence et une rapidité qui surprend et ravit les adultes, eux qui parfois peinent longtemps après l’école à savoir, en anglais, quand le present perfect est de mise…