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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 7 mai 2018

La télémédecine appliquée à la psychiatrie destinée aux sourds à Poitiers

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Par Baudouin CalengeFrance Bleu Poitou    Lundi 7 mai 2018 

Le centre hospitalier Laborit de Poitiers est l'un des rares à disposer d'un service composé d'une équipe pratiquant la langue des signes. Un psychiatre, une infirmière, une secrétaire et une médiatrice (elle même sourde) permettent aux malentendants d’être pris en charge comme un valide.

Le docteur Laurence Lebault, dans son cabinet dédié aux téléconsultations.
Le docteur Laurence Lebault, dans son cabinet dédié aux téléconsultations. © Radio France - Baudouin Calenge
 
Poitiers, France
Ils ne sont que six en France, six psychiatres a maitriser la langue des signes. Parmi eux, le docteur Laurence Perault du centre hospitalier Laborit de Poitiers. Depuis deux ans, avec toute son équipe, elle gère un centre médico psychiatrique dédié aux sourds. Un changement de taille pour ce public qui avait un accès limité à la psychiatrie. Cette compétence nouvelle est depuis quelques semaines mise à la disposition d'autres structures via la télémédecine.

CHU de Nantes : un casque à électrodes pour limiter les addictions

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Par Simon Auffret    Publié le 09/05/2018
Deux électrodes fixées sur le crâne communiquent des impulsions électriques au cortex préfrontal. / © France 2 / F. Faure
Deux électrodes fixées sur le crâne communiquent des impulsions électriques au cortex préfrontal. / © France 2 / F. Faure

"Les médicaments qu'ont m'a proposé jusqu'à présent n'ont pas été très performants. Il y a des médicaments qui ont des effets secondaires qui sont conséquents et qui empêchent la poursuite normale du traitement", explique au CHU de Nantes ce patient, qui souhaite diminuer sa consommation d'alcool, estimée entre 5 et 6 verres de whisky par jour.

Il va expérimenter, avec le centre ambulatoire pluridisciplinaire de psychiatrie et d’addictologie (CAPPA), un nouveau traitement des pratiques addictives, coordonné par le CHU de Dijon. Il consiste en des séances de micro-impulsions électriques, envoyées au cerveau via des électrodes fixées sous un bonnet.



Polygamie : les souffrances secrètes des premières épouses

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09/05/2018

SENEGAL   
Polygamie : les souffrances secrètes des premières épouses

Contrairement à ce qui semble être une évidence, dans un foyer polygame, quand vient  la nouvelle épouse, la première n’est pas forcément en phase avec  la nouvelle configuration de la famille. Mais dans le silence de la première épouse sont souvent enfouis  les troubles (les souffrances mentales) que les psychothérapeutes  décryptent aisément après examen. C’est à c’est exercice que  le Pr Aida Sylla, agrégée de médecine, en psychiatrie d’adultes et psychothérapeutes, s’est attelée et dont elle a présenté les résultats  à l’Ucad II dans le cadre des Journées Portes ouvertes de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan).



Électrochocs en psychiatrie Des disparités inquiétantes entre les régions et les établissements

QUEBEC  9 mai 2018



(Montréal, le 9 mai 2018) « Le royaume des électrochocs » se trouve toujours dans la région du Centre du Québec atteignant un nouveau sommet avec un ratio de 5.8 électrochocs par 1000 de population, la moyenne nationale étant à 1.4. L’Hôpital Ste-Croix de Drummondville, avec 857 électrochocs donnés en 2017, se situe au centre de cette activité.


samedi 5 mai 2018

La psychiatrie hors les murs : l'expérience des invités au festin, à Besançon

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Par Catherine Eme-Ziri   03/05/2018



Un colloque sur la psychiatrie s'est tenu à Besançon. Son thème : "Faire de la psychiatrie une discipline médicale comme les autres". A cette occasion, gros plan sur un lieu ouvert : les invités au festin, à Besançon.

"Briser les frontières" : tel est le souhait de Marie-Noëlle Besançon, psychiatre-psychologue. Briser les frontières entre soignant et soigné, entre inclus et exclus... C'est ce qu'elle a expliqué lors de ce colloque sur la psychiatrie.


Les soixante-huitards veulent aussi révolutionner leur vieillesse


Anne Denis — 

Après avoir voulu changer leur vie, de l’université au monde du travail en passant par la famille, les soixante-huitards réussiront-ils à en réinventer le dernier âge?


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Thérèse Clerc était une pure soixante-huitarde, même si elle n’a pas pris part aux manifestations de mai. Il est vrai qu’elle avait déjà, à cette époque, 40 ans et quatre enfants. Cette militante féministe de la première heure qui, comme elle aimait à le rappeler, avait découvert Marx «grâce à l’église» (et aux prêtres ouvriers), était une personnalité de Montreuil, où elle avait créé la Maison des femmes.
Elle vous recevait volontiers dans son petit appartement acquis en 1974 et vous racontait ses luttes de l’époque (après son divorce en 1969) et les avortements clandestins qu’elle pratiquait sur sa grande table en bois en tant que membre du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception). Sa notoriété s’était accrue en 2012 avec le documentaire de Sebastien Lifshitz, Les Invisibles (dont elle était une protagoniste, revendiquant fièrement son homosexualité), mais surtout avec le lancement de son dernier projet, la Maison des Babayagas, un lieu de vie «autogéré, citoyen, féministe, laïc et solidaire» conçu pour des femmes âgées aux faibles revenus.
Une «utopie réaliste» concrétisée en 2013, après quatorze ans passés à batailler pour obtenir un terrain de la ville de Montreuil, puis des financements publics et, surtout, l’adossement à l’office HLM local (un exploit et une première). Le projet pensé par Thérèse Clerc et deux autres cofondatrices était ambitieux: il devait permettre à des retraitées modestes de vivre indépendantes le plus longtemps possible, chacune consacrant une part de son temps à la collectivité, selon des principes édictés par une charte. Mais l'objectif était aussi de «rester intelligentes» via, notamment, la création d’Unisavie (l’UNIversité du SAvoir des VIEux), sorte d’université populaire au sein de la Maison des Babayagas.

Quand les “mémés” d'un Ehpad d'Audincourt s'éclatent dans un clip plein d'humour

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Un clip musical plein d'humour vient d'être diffusé sur les réseaux sociaux. Il met en scène des résidentes d'un Ehpad du Pays de Montbéliard, dans des saynètes insolites et drôles ! Découvrez-le dans cet article. 


Ce que soigner veut dire

Paris, le samedi 5 mai 2018 – Il y a la crise de l’hôpital bien sûr. Systémique, profonde, angoissante. Il y a le marasme de la médecine libérale. Systémique, profond, inquiétant. Il y a les vides philosophiques : les patients qui s’inventent des scandales, les scandales qui n’intéressent personne. Il y a l’accompagnement de la fin de vie, l’accès des couples de femmes à la PMA : tous ces grands débats résumés par des formules neutres. Et il y a chaque jour ouvrir la porte de son cabinet, enfiler sa blouse, accueillir les patients et refermer la porte. Qu’est-ce que soigner veut dire ? Ils nous racontent encore souvent cela les médecins blogueurs quand ils trouvent le temps de jeter quelques lignes sur leurs journaux (pas intimes mais intimistes) virtuels. Et que disent-ils ? Que malgré les impératifs budgétaires qui les étranglent, malgré les contraintes administratives, malgré le poids des protocoles aveugles, soigner demeure d’abord : écouter. Entendre les silences de celui qui s’inquiète, prendre le temps de soulever les questions qui harcèlent, expliquer, tendre une main, faire le lien entre la souffrance et un espoir possible, même infime, quel qu’il soit.

Drôle de consultation en 2984, le récit futuriste (et un peu inquiétant) d’un médecin écrivain

Stéphane Long
| 05.05.2018



2084

Crédit Photo : PHANIE

À quoi ressemblera une consultation dans un avenir lointain ? Le Dr Jean-Pierre Brunet en fait le récit dans une nouvelle futuriste que « le Quotidien » reproduit intégralement. Le titre de ce texte, « La téléconsultation », annonce la couleur sur l’évolution des relations entre le médecin et son patient, mais la suite réserve quelques surprises savoureuses.
L’action se déroule en 2984 (clin d’œil au roman de George Orwell, 1984). Le Dr Brunet transpose dans le futur, avec beaucoup de talent, quelques problématiques bien contemporaines de notre système de santé.

"Le rapport Couty nous a surpris sur sa sévérité", Jacqueline Hubert (directrice générale du CHU de Grenoble)

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Par Julien Morin     4 mai 2018

Visé par un rapport accablant commandé par le ministère de la Santé, le CHU de Grenoble réagit. Non, le management "n'est pas déshumanisé" pour Jacqueline Hubert, la directrice générale. La direction présentait toutefois un plan, vendredi, visant à l'amélioration des conditions de travail.

Jacqueline Hubert (au centre), directrice générale du CHU de Grenoble
Jacqueline Hubert (au centre), directrice générale du CHU de Grenoble © Radio France - Julien Morin


Après les attaques, le CHU de Grenoble réagit. Après quatre mois de discussion avec les personnels, la direction a présenté vendredi son très attendu plan d'action visant à l'amélioration des conditions de travail. Un mal être pointé par le rapport Couty, le médiateur national chargé de l'enquête. Accusations de harcèlement, de recherche permanente de la rentabilité, des cas de souffrance au travail, de burn-out, d'arrêts maladie et de démissions, cristallisés par le suicide d'un neurochirurgien en novembre 2017. Restée jusque là silencieuse, la directrice générale Jacqueline Hubert s'est exprimée.

Quelle réaction au rapport Couty ?

"Je ne vais pas vous dire que ce rapport nous a laissé indifférent. Nous avons été surpris sur sa sévérité, sur le fait qu'il est exprimé des choses assez fortes (...), il y a eu beaucoup de souffrances au CHU suite à sa parution. Sur les accusations de management déshumanisé, je m'inscris en faux. J'ai une longue expérience hospitalière, j'ai travaillé dans tous les secteurs, je m'inscris en faux. Je pense que l'on essaye d'être près de nos personnels, près de nos cadres, près de nos syndicats."

vendredi 4 mai 2018

Psychiatrie : Saint-Egrève dans la nuit hospitalière

Par Eric Favereau, Envoyé spécial à Saint-Egrève (Isère)  




Après un meurtre commis par un patient en 2008, l’établissement s’était vu promettre des moyens, qui ne sont jamais arrivés. Face aux lits supprimés et à un phénomène d’engorgement, des médecins sont partis, d’autres tentent d’exercer malgré les difficultés.

L’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève, en Isère, est un parfait symptôme des limites des politiques publiques : on y retrouve un condensé des impasses actuelles avec d’un côté une volonté de fermer des lits à tous crins et de l’autre un manque de moyens criants. Et, au milieu, des professionnels de la santé qui désertent…

Faut-il être fou pour créer ?

LE JOURNAL DE LA PHILO par Géraldine Mosna-Savoye
03/05/2018
6 MIN

Dali, Artaud, Van Gogh, Niki de Saint-Phalle… comment être assez fou mais pas trop pour créer ?
Salvador Dali,  posant au côté de son tableau intitulé "L'âme politique de Picasso" (1953)
Salvador Dali, posant au côté de son tableau intitulé "L'âme politique de Picasso" (1953) Crédits : STF - AFP
La création et la folie aujourd’hui grâce à ce livre du psychiatre et psychanalyste Thierry Delcourt qui sort aujourd’hui-même, aux éditions Max Milo : La folie de l’artiste, créer au bord de l’abîme. Thierry Delcourt s’était déjà penché sur la création, avec un livre consacré à Carolyn Carlson (De l’intime à l’universel, Actes Sud, 2015) et un autre : Créer pour vivre – Vivre pour créer (l’Âge d’Homme, 2013), mais cette fois-ci, ce n’est pas la vie ni l’universel qui l’intéressent : mais, au contraire, la création à partir de cas singuliers, qui frôle l’abîme, la folie, la dépression ou le suicide.
1er cas : évidemment, Salvador Dali… Avec lui, le lien entre folie et création paraît tomber sous le sens, tant il incarne l’artiste du délire, sans limites, ni surmoi, ni vernis social. Pourtant, la folie de Dali n’a rien à voir avec celle si classique de l’artiste maudit, tel Van Gogh ou Camille Claudel, ou avec celle, clinique, d’un Francis Bacon ou d’un Jean-Michel Basquiat… 

Une nouvelle unité de soins sans consentement est inaugurée en Haute-Saône à Saint-Rémy

L'Association hospitalière de Bourgogne-Franche-Comté (AHBFC) a inauguré, le 27 avril, les locaux de sa nouvelle unité de soins sans consentement et de crise à Saint-Rémy (Haute-Saône).

Le CH Esquirol de Limoges lance un projet de recherche pour former des aidants sur la schizophrénie

Un projet de recherche vient d'être lancé au CH Esquirol de Limoges (Haute-Vienne), à l'initiative du pôle des usagers et de la direction des soins, intitulé "Information psycho-éducative brève dans la schizophrénie : pertinence et impact auprès des aidants", informe le CH spécialisé en psychiatrie le 27 avril dans un communiqué. Cette recherche vise à évaluer l’effet d’une séance d’information brève sur la schizophrénie destinée aux aidants des personnes souffrant de cette pathologie. L'établissement signale notamment que ces aidants "présentent une moins bonne qualité de vie, plus de comorbidités liées au stress, plus de consommation de soins de santé que les non-aidants et les aidants d’autres pathologies".

Courrier « dicté », chaos au cabinet, polémiques : les aventures rocambolesques des médecins du président Trump

Marie Foult
| 02.05.2018




  • trump
Crédit Photo : AFP

Rien ne va plus pour les médecins de Donald Trump. Mardi, la Maison Blanche a dû démentir les allégations de l'ancien médecin de Donald Trump, le Dr Harold Bornstein, selon lequel des proches du président américain ont provoqué « le chaos » l'an dernier dans son cabinet médical.
Ex-médecin new-yorkais du président, le Dr Bornstein a fait ces révélations dans un entretien diffusé mardi par la chaîne NBC. Selon lui, en février 2017, quelques jours après avoir dit au « New York Times » que Donald Trump prenait des médicaments pour favoriser la repousse des cheveux, trois proches du milliardaire (dont son garde du corps et un avocat) auraient débarqué à son cabinet et se seraient emparés de tous les dossiers concernant le président.