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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 15 novembre 2016

Le film "Patients" de Grand Corps Malade primé au Festival de Sarlat

14.11.2016


Grand Corps Malade et Mehdi Idir tournent Patients
"Patients", long métrage de Mehdi Idir et du slameur Grand Corps Malade (photo), adapté du livre éponyme de ce dernier sur son expérience de rééducation après un grave accident, a été récompensé samedi au Festival du film de Sarlat-la-Caneda (Dordogne).
"Patients", dont la sortie est prévue en mars 2017, a remporté la Salamandre d'Or, consacrant le meilleur film du festival parmi les 11 œuvres en compétition. Il a obtenu aussi le Prix des lycéens, désigné par le vote d'élèves spécialisés en cinéma, dont l'accueil est une spécificité de ce festival.

La psychiatrie à la rencontre du public en Limousin

Limousin  
  • Par Angélique Martinez
  •  le 


  • Avoir peur de consulter un médecin psychiatre en cas de besoin... une réalité aujourd'hui en Limousin. Trois ciné-débats sont organisés pour tordre le cou aux idées reçues. La psychiatrie peut venir en aide à tous à un moment de sa vie où l'on rencontre des difficultés. 

    Résultat de recherche d'images pour "La psychiatrie à la rencontre du public en Limousin"

    Elodie Audebert-Merilhou, psychiatre au Centre Hospitalier Esquirol à Limoges était l'invitée du journal de midi de France 3 Limousin en ce mercredi 16 novembre.


    lundi 14 novembre 2016

    Stress et compétition : « J'arrête médecine en 4e année », le témoignage poignant d'une étudiante Youtubeuse


       Sophie Martos    14.11.2016

    video
    Laura, une étudiante rémoise de 21 ans en 4e année de médecine, connue pour ses vidéos conseils sur les études médicales publiées sur sa chaîne Youtube, explique dans sa dernière publication les raisons qui l'ont poussée à mettre entre parenthèses son cursus carabin.  
    Dans un argumentaire (d'une quarantaine de minutes quand même…), la jeune femme évoque l'esprit de compétition permanent et un rythme trop soutenu ne permettant pas de s'épanouir dans d'autres activités. Sa décision a eu un écho certain sur les réseaux sociaux. La vidéo « J'arrête médecine en quatrième année », postée le 16 octobre 2016 a déjà été visionnée plus de 213 000 fois.
    « En 2e et 3e année, il n'y a pas de concours donc vous êtes plus détendue mais les étudiants restent des compétiteurs dans l'âme. Il y a toujours une compétition de vouloir être le meilleur (...) En 3e année, un tiers de la promo avait créé un groupe secret pour s'échanger les corrections des annales. C'était étrange. La compétition perdure en 4e, 5e et 6e année lorsque vous préparez les ECN », témoigne-t-elle encore. « Malgré ce que les gens peuvent dire, la première année n'est pas la plus dure », résume-t-elle.
    Enfermée 
    La charge de travail est considérable et laisse peu de place aux activités personnelles, explique Laura, passionnée de fitness et de musculation. « On bosse, on bosse, mais le temps pour les autres passions est réduit. Moins de temps pour voir mes amis et mes proches. C'était un sacrifice, j'avais le sentiment qu'il fallait que je me coupe de tout pour faire médecine (..) je n'avais pas envie de m'enfermer dans un domaine », poursuit-elle.

    La folle histoire des idées folles en psychiatrie

    Par  16 novembre 2016   
    Beaucoup d’idées fausses circulent sur la psychiatrie. C’est un domaine qui fait peur… Comment mieux expliquer les maladies psy et le rôle des psychiatres ?

    •    Dr Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, directeur d’enseignement à l’Université de Toulon. Auteur de l'ouvrage « La folle histoire des idées en psychiatrie »  aux éditions Odile Jacob

    •    Dr Patrick Lemoine, psychiatre, spécialiste du sommeil, directeur médical international du groupe Clinéa Psy. Professeur visitant à la Faculté de Médecine de Pékin
    •    Pr Aida Sylla, professeur de psychiatrie au CHU de Fann à Dakar, et chef de la Division santé mentale au ministère de la Santé du Sénégal.


    samedi 12 novembre 2016

    13 novembre : que peut la psychanalyse ?

    Par Jacques André , Psychanalyste — 12 novembre 2016 à 16:29
    Scène de panique le 13 novembre 2015 à Paris. Scène de panique le 13 novembre 2015 à Paris. Photo Dominique Faget. AFP

    «Réfléchir, essayer de penser la folie collective comme elle analyse la folie privée», répond le psychanalyste Jacques André.

    «L’esprit du 11 janvier»… la formule est volontiers reprise, sur le mode de l’invocation. Ce jour-là (11 janvier 2015), une foule presque immobile, assemblée trop puissante (ou fragile) pour marcher, occupait tout l’espace de la République à la Nation en passant par la Bastille. Foule étrangement sereine, là où la simple esquisse d’une panique aurait pu tourner à la catastrophe. De ce rassemblement, Freud a écrit ce qu’il y a psychanalytiquement à penser. Un tel élan collectif n’est possible que par l’intensité d’un moment identificatoire. Identifications des uns aux autres qui n’est rendu possible que par l’identification à un idéal (du moi) commun, ici la Liberté, dont la liberté d’expression est la représentation la plus concrète qui soit : libre de dire ou dessiner ce que je pense, ou condamné à mort. La Terreur, comme l’inconscient, est régie par la loi de Dracon, elle ne connaît que deux verdicts : l’acquittement ou la mort, avec une nette inclination pour la dernière extrémité. Le 7 janvier, l’assassinat simultané des journalistes de Charlie et des juifs de l’HyperCacher ne manquait pas de symbolique, celle d’une synthèse de la barbarie.
    Sous les nouveaux coups de boutoir de la Terreur, le Bataclan, Bruxelles, Nice que reste-t-il de cet «esprit» ? Pas grand-chose… Le 7 janvier, des symboles ont été assassinés. Et la réponse symbolique et vivante n’a pas tardé, le 11 janvier tout le monde était place de la Liberté. Rien de tel après le 13 novembre. S’il y a eu une réaction collective, c’est celle de tous ces jeunes hommes et femmes prêts à s’engager dans l’armée. Non plus pour défendre la liberté, mais pour détruire la Destruction. Le 7 janvier était encore politique, le 13 novembre est apocalyptique. Chacun, quand il n’a pas perdu un proche, connaît au moins quelqu’un qui connaît quelqu’un… Écho personnel de cette anxiété généralisée : c’est un patient, le matin du 7 janvier, qui m’avait appris pour Charlie, mais plus étrangement le 13 novembre, alors qu’il était plus de 21 heures et que j’étais tranquillement posé chez moi, ce sont aussi deux patientes, via deux SMS au texte semblable, qui m’amènent à penser que quelque chose de grave se passe : «Où êtes-vous ? Vous êtes en sécurité ?» Ce voisinage de la mort rend celle-ci présente tout autrement que le 7 janvier, au point de l’ériger en figure centrale. Les morts du 7 janvier étaient singuliers, les auteurs de Charlie, ou identifiés, les juifs. Ceux du 13 novembre (ceux de Nice ensuite) sont anonymes et quantitatifs, ils sont 130.
    Le travail de la symbolisation, de l’humanisation, a bien fait quelques tentatives. Paris, d’abord. Notre Paris est leur Sodome. Écouter de la musique, parler, rire, boire un verre… autant d’abominations et de perversions. Mais on a vite senti que «Je suis Paris» n’aurait jamais la force de «Je suis Charlie». La jeunesse, ensuite. Le délire de l’Apocalypse combat l’idée qu’il puisse y avoir un lendemain à sa propre mort. Sa mort, sa propre mort, est la mort du monde. C’est bien la génération de demain qui a été visée, celle de l’espoir.

    Machines à rêver

    Par Rémi Sussan


    Si le champ du Quantified Self (QS) est généralement associé à la santé et la performance, certains de ses domaines d’application se révèlent plus exotiques. Nombre des adeptes du QS s’adonnent à la méditation, par exemple, mais l’un des champs les plus intéressants investis par la nouvelle science personnelle est celui du « rêve lucide ». Un sujet – et un marché – auquel s’est intéressé Nymag dans un récent article.

    Un phénomène longtemps méconnu

    Qu’est-ce qu’un rêve lucide ? En gros c’est ce qui arrive quand on se rend compte qu’on se trouve à l’intérieur d’un rêve. Depuis toujours, nombreux sont ceux qui affirment avoir cette capacité, mais elle a peu attiré les psychologues pendant des années. La psychanalyse, notamment, ne lui accorde aucun intérêt. C’est dommage parce qu’avant Freud, quelqu’un comme Hervey de Saint-Denys s’était penché sur le sujet et avait écrit un traité sur le sujet, « Les rêves et les moyens de les diriger ». Ce manuel est aujourd’hui en ligne.
    A quoi sert le rêve lucide ? On ne sait pas trop, et pour être franc, l’utilité n’est pas la grande préoccupation des adeptes de cette discipline : c’est plutôt l’esprit d’aventure et le goût de l’exploration, voire du fun pur et dur, qui reste la motivation principale… Du rêve érotique avec la star de cinéma de son choix aux visites de pays lointains, voire d’autres planètes, sans compter la bonne vieille activité favorite des rêveurs : voler ! Certains toutefois considèrent le rêve comme une forme de discipline spirituelle. Ils suivent en ce sens les enseignements tibétains du « yoga du rêve », méthode par laquelle le pratiquant arrive à se distancer de l’illusion de l’état de rêve, avec pour but avoué de lui permettre à terme, de transcender aussi l’illusion du « réel ».
    Mais précisons bien que le rêve lucide n’a rien de paranormal ou spécifiquement « mystique ». Il a été pratiqué par des gens de toutes croyances et de toutes idéologies ; Allan Hobson, l’un des plus fameux spécialistes du rêve aujourd’hui (et qui considère que ce dernier ne révèle rien d’autre qu’un « bruit neurologique ») est un rêveur lucide. Tout comme l’était apparemment Richard Feynman ou même Ray Kurzweil. A noter que Christopher Nolan, réalisateur d’un des rares films sur le sujet, Inception, serait également un rêveur lucide…

    vendredi 11 novembre 2016

    « La Sociale » : la Sécu auscultée sans modération

    Gilles Perret retrace l’histoire de l’institution, née après la Libération et attaquée désormais de toutes parts.
    LE MONDE  | Par Jacques Mandelbaum
    Le réalisateur Gilles Perret sur le tournage de son documentaire « La Sociale ».
    Le réalisateur Gilles Perret sur le tournage de son documentaire « La Sociale ». ROUGE PRODUCTIONS
    Avec plus de dix documentaires au compteur, trouvant assez régulièrement le chemin des salles, Gilles Perret incarne une certaine singularité dans le paysage du film militant, enraciné qu’il est dans une région, la Savoie, et irradiant depuis ses montagnes des problématiques sociopolitiques intéressant tous les Français. Ma mondialisation (2006) proposait ainsi un regard savoyard sur ce phénomène ; Walter, retour en résistance (2009), une chronique du dévoiement des idéaux de la Résistance à travers une figure locale ; De mémoires d’ouvriers (2012), une histoire à grands traits du prolétariat savoyard et de son démembrement programmé.
    Le réalisateur s’attaque ici à un sujet vital, avec cette histoire, plus engagée que raisonnée, de la ­Sécurité sociale. La méthode reste la même, donnant le beau rôle à la parole et au témoignage, illustrant le propos par de nombreuses archives filmées. Panel de spécialistes – les sociologues Colette Bec, Emmanuel Pierru ou Bernard Friot, l’historien Michel Etiévent, l’hépatologue et porte-parole du Mouvement de défense de l’hôpital public Anne Gervais – couplé avec ce que l’on pourrait appeler « un grand témoin », personnalité forte crevant l’écran. Jolfred Fregonara, 96 ans, bon pied bon œil et gnaque intacte (nonobstant rattrapé par la Camarde au mois d’août, paix à son âme), syndicaliste CGT et membre du Parti communiste, qui participe dès 1946 à la mise en œuvre de la caisse de sécurité sociale de Haute-Savoie.

    Les mots pour le rire

    Pourquoi s’esclaffe-t-on ? Avec « La Civilisation du rire », Alain Vaillant propose une réponse sous forme de théorie générale. Ambitieux.
    LE MONDE DES LIVRES  | Par Jean-Louis Jeannelle (Spécialiste des études littéraires et collaborateur du « Monde des livres »)

    « Une tradition solidement ancrée depuis Aristote suppose que nous rions de choses laides ou grotesques. Mais loin de se réduire à un sentiment de mépris, le rire réunit plus qu’il n’oppose » (Photo: pendant les répétitions de l’opéra contemporain « Le verre dans la tête devient du verre », à Anvers, en 1990).
    « Une tradition solidement ancrée depuis Aristote suppose que nous rions de choses laides ou grotesques. Mais loin de se réduire à un sentiment de mépris, le rire réunit plus qu’il n’oppose » (Photo: pendant les répétitions de l’opéra contemporain « Le verre dans la tête devient du verre », à Anvers, en 1990). CARL DE KEYZER/MAGNUM PHOTOS

    « Il faut être un mauvais comédien pour être un grand comique »… Surprenante proposition de la part d’un ardent défenseur du rire comme Alain Vaillant – du rire, et non simplement du comique, de la satire ou de l’ironie qu’affectionnent les théoriciens. Car le rire les réunit tous, et mérite de ce fait plus que l’intérêt quelque peu condescendant qu’on lui porte d’ordinaire.
    Alain Vaillant, La Civilisation du rire
    De Fernandel à Dany Boon, les acteurs comiques ont beau remplir les salles obscures, aucun prestige ne leur est accordé (en France, du moins). Faut-il en conclure que l’art comique est par essence inférieur ? Bien au contraire. Aucun acteur « sérieux », souligne Alain Vaillant, « ne suscite autant d’affection sincère et profonde que les grands comiques, parce que le public a le sentiment, beaucoup plus fort qu’avec les autres stars de cinéma, d’une authentique connivence ».

    Habitat et Humanisme loge les plus démunis

    A travers sa foncière, cette association finance la création de logements sociaux à bas prix.
    LE MONDE ARGENT  | Par Laurence Boccara
    Habitat et Humanisme dispose d’un patrimoine immobilier de plus de 3 200 habitations
    Habitat et Humanisme dispose d’un patrimoine immobilier de plus de 3 200 habitations Wikimédia
    Habitat et Humanisme souffle ses 31 bougies. C’est en 1986 que Bernard Devert, jeune promoteur immobilier lyonnais, a créé cette association afin de lutter contre les injustices liées au logement, ­notamment « celles ­engendrées par la rénovation des centres-villes, qui relèguent les classes populaires dans les quartiers périphériques ».Ordonné prêtre un an plus tard, M. Devert trouva ses premiers financements auprès des militants associatifs catholiques de la capitale des Gaules. Dès le départ, son objectif était d’acquérir des logements pour les louer à bas prix à des personnes en difficulté, afin de faciliter leur réinsertion. Trois décennies plus tard, Habitat et Humanisme est devenu une ­institution laïque. Avec la crise économique et l’envolée des prix de l’immobilier, se loger décemment est plus que jamais une ­gageure pour les plus démunis.

    Relaxe pour un octogénaire qui a aidé sa femme à mourir

    Jean Mercier, 88 ans, avait aidé son épouse gravement malade à se donner la mort, le 10 novembre 2011.
    Le Monde.fr avec AFP
    Jean Mercier, octogénaire qui a aidé sa femme a mourir, a été relaxé en appel le 10 novembre 2016.
    Jean Mercier, octogénaire qui a aidé sa femme a mourir, a été relaxé en appel le 10 novembre 2016. PHILIPPE DESMAZES / AFP
    Il avait été condamné à un an de prison avec sursis en première instance, Jean Mercier vient finalement d’être relaxé en appel, jeudi 10 novembre. Cet homme de 88 ans, était jugé en appel à Lyon pour avoir aidé sa femme dépressive à mourir en 2011. L’octogénaire n’était pas présent au rendu du délibéré de la cour d’appel.
    Une « peine de principe » d’un an de prison avec sursis, comme en première instance le 27 octobre 2015 devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne, avait été requise à son encontre, le 8 septembre.
    Plus de 200 militants de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), dont son président Jean-Luc Romero, étaient venus apporter leur soutien au prévenu et réclamer une « vraie loi pour la fin de vie ».

    Le « cas Trump » : pronostic balancé des psys français

    Christian Delahaye    09.11.2016


    trump
    « Et si Donald Trump était fou ? » demandait « le Quotidien » à des spécialistes, le 27 juin dernier. S’appuyant sur les critères du DSM 5, les spécialistes interrogés posaient alors un diagnostic sévère, appuyé sur les propos complotistes du candidat républicain, son égotisme exacerbé, son machisme débridé, son mépris compulsif des scientifiques, son effrayante absence d’empathie et son racisme décomplexé. Au lendemain de son élection, redoutent-ils un passage à l’acte, une décompensation ?

    Des machines pourraient prévenir les tentatives de suicide

    Le 08 novembre 201


    La technologie est de plus en plus employée dans le domaine de la santé pour aider les soignants dans leur pratique. Des machines « intelligentes » sont parvenues à détecter des tendances suicidaires chez des individus en analysant leur discours.

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    LE RAPPORT LAFORCADE ET LA PSYCHIATRIE FRANCAISE

    • 10 NOV. 2016
    •  
    • PAR GUY BAILLON
    •  
      Le rapport Laforcade ‘relatif à la santé mentale’ est mal reçu par beaucoup dès sa parution en septembre 2016, …, non sans raison, très important pour d’autres … qui n’ont pas facilement accès à la parole, tout ceci interroge, enfin évoqué par un ‘nouveau-né’ de taille apparu dans le même horizon, le CNSM (Conseil National de la Santé Mentale), le 10 octobre.
      Ce rapport est devenu incontournable aujourd’hui pour toute personne s’intéressant de près ou de loin aux troubles psychiques et à la psychiatrie qui les reçoit, puisqu’il ‘devrait’ refléter la position de l’Etat en matière de réponse à la folie excessive. Tous ces acteurs sont réunis pour l’intérêt qu’ils portent à l’avenir de la psychiatrie, objet apparent de ce rapport.

    Jusqu’où la physique quantique expliquera-t-elle le monde ?

    RTFLASH  11/11/2016

    [...] Il faut enfin évoquer les travaux passionnants de Jeffrey Schwartz, neuropsychiatre de l’Université de Californie et Henry Stapp, physicien théoricien à l’Université de Berkeley, sur le fonctionnement du cerveau. Ces deux chercheurs reconnus, s’inspirant de la théorie de Penrose et des travaux de John ’Eccles, veulent construire une théorie de l’esprit qui intègre la physique quantique de manière rigoureuse.

    Selon eux, si nous voulons comprendre un phénomène aussi singulier et complexe que la conscience, il faut dépasser l’opposition stérile en entre la vision purement matérialiste et la conception spiritualiste de l’esprit. Ces scientifiques soulignent que le fonctionnement de notre cerveau dépend d’une multitude de processus moléculaires, atomiques et ioniques. Ils prennent l’exemple des canaux d’ions calcium dans les synapses neuronales, qui mesurent moins d’un nanomètre de diamètre et soulignent qu’à une échelle si microscopique, ces ions calcium obéissent aux lois de la physique quantique. Ce qui veut dire que ces ions vont être ou non absorbés par la paroi cellulaire du neurone, ce qui va provoquer, ou non, l’émission d’un neurotransmetteur. Ces chercheurs remarquent que le fait de modifier son attention sur un objet précis modifie le résultat de l’observation et influe en retour sur le fonctionnement du le cerveau. Il ne faudrait donc plus envisager l’esprit comme une simple "superstructure", produite par notre cerveau mais considérer qu’esprit et cerveau forment un couple indissociable et se coproduisent l’un l’autre. 
    S’appuyant sur leurs observations, Schwartz et Stapp sont persuadés qu’il faut parvenir à construire une théorie quantique de la conscience qui articule et intègre dans un nouveau cadre conceptuel les approches physique, génétique, biologique, psychologique et cognitive du cerveau.

    Crise de foi chez les allopathes

    Alternative Sante : l'expérience de la médecine naturelle  Alexandre Imbert   10-11-2016

    Chaque semaine plus de 3 millions de téléspectateurs suivent, sur France 2, la série « Nina » censée présenter la vie quotidienne d’une infirmière d’hôpital. Guy Debord adorerait... La France se passionne pour cette femme décidée de 39 ans, si proche de ses patients. Elle est si attentive à leur traitement, qu’elle est même capable de défendre leur cause auprès du corps médical. C’est beau comme l’Antique, disait Napoléon.

    Une série est une fiction, c’est vrai, mais alors admettons aussi que la réalité du travail des infirmières hospitalières est à des milliers de lieues de cette fiction. Elles étaient d’ailleurs, mardi dernier, dans la rue pour faire entendre publiquement leur mécontentement : salaire, responsabilité pénale, reconnaissance des diplômes… la classique… Mais ce que dénoncent en tâche de fond les infirmiers, c’est qu’on leur demande de faire leur boulot le plus vite possible et, surtout, de faire du nombre. C’est compris ! Quant à leur avis sur les malades, sur les traitements et, bien entendu, sur les médecins, on préfère qu’ils le gardent pour eux. C’est clair ?


    Dans l’enfer du quotidien des infirmiers

    Les InRocKs  Mardi 8 novembre, infirmiers et infirmières, aides-soignants comme étudiants étaient en grève, rassemblés dans tout le pays pour manifester contre des conditions de travail déplorables et indécentes. Nous avons recueilli leurs témoignages.
    Une nuée de blouses blanches, masques et charlottes a envahi les rues de France mardi 8 novembre. Et également les réseaux sociaux, derrière le hashtag #SoigneEtTaisToi. L’ensemble du corps soignant s’est mobilisé pour faire entendre au gouvernement que leur situation précaire n’avait que trop duré. Les journées de 12 heures sans manger, ce n’est plus possible. Le sous-effectif permanent, ce n’est plus possible. La surcharge de travail, de laquelle découle une incapacité à bien traiter les patients, ce n’est plus possible.
    Des infirmières et infirmiers à travers la France nous ont livré leurs témoignages, petit aperçu sur l’enfer que peut être leur quotidien.
    “20 minutes de pause déjeuner sur une journée de 12 heures : un vrai luxe”
    Mélanie, 22 ans, étudiante en soins infirmiers à Aulnay-sous-Bois (93).

    Le ministère promet différentes mesures en faveur des infirmiers

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    La journée d’action du 8 novembre 2016 à l’appel du collectif des 17 organisations infirmières est "un grand succès", selon le le syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI CFE CGC),  l'un des 17 membres du "mouvement unitaire".  
    © M.Surbled / ActuSoins
    Alors que deux délégations distinctes ont été reçues mardi après la manifestation parisienne (l'intersyndicale CGT, SUD, FO par la DGOS et le le mouvement infirmier par le cabinet de Marisol Touraine), le SNPI estime qu'après " l'attitude inqualifiable de Marisol Touraine suite aux cinq suicides infirmiers, c'est une reprise de dialogue avec le Cabinet". 

    Dans un communiqué diffusé à la presse, le syndicat se réjouit des annonces et des avancées promises pour la profession, mais il pointe aussi des insuffisances dans les réponses données.