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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 16 septembre 2015

Ultime histoire belge

 19/09/2015

Cet été, à la faveur du témoignage d’une jeune femme belge atteinte de troubles mentaux, ayant demandé à pouvoir être euthanasiée, le débat sur l’application de cette pratique aux patients atteints de maladies psychiatriques a été relancé. Comment peut-on accepter que l’euthanasie puisse répondre à des situations où le pronostic vital du patient n’est pas engagé à court terme ? Comment accepter par ailleurs de répondre ainsi à la souffrance d’un patient, dont le désir de mort est probablement un des symptômes de sa maladie ?
De telles interrogations ne pouvaient qu’aiguiser la réflexion toujours vive d’Alain Cohen, qui une nouvelle fois porte sur cette question une analyse inattendue, qui s’interroge notamment sur la question du suicide, sa signification et ses paradoxes. Vivifiant.

mardi 15 septembre 2015

APCOF 12ème Journée d’étude Ton corps est à toi “Les embrouilles du corps et l’inconsistance du langage”-

APCOF

Cher(e)s collègues, l’association APCOF organise sa 12e Journée autour du thème « Ton corps est à toi. Les embrouilles du corps et l’inconsistance du langage ».

Date : samedi 10 Octobre 2015, 9h00-18h00, Amphithéâtre Morel, CH Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris, M° : Glacière.

Participation 10 euros ; étudiants 5euros sur présentation de justificatif ; envoyer le chèque à APCOF, 191 rue de Crimée, 75019 Paris, au plus tard le 08 octobre 2015

Renseignements : 06 61 72 46 48 ou 06 15 66 99 24

Vous trouverez ci-joint, l’affichette avec l’argumentaire et les noms des intervenants. Si le thème de l’après midi vous intéresse vous pouvez également nous faire parvenir vos opinions et/ou observations aux adresses mail suivantes : damofer@orange.fr, ou valentine.feugas@etu.parisdescartes.fr

Venez nombreux et n’hésitez pas à faire circuler dès à présent cette information

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Carcinogénicité des psychotropes : des données animales préoccupantes

03/09/2015

L’agence de sécurité sanitaire des États-Unis (Food and Drug Administration) exige des études de carcinogénicité pour les médicaments, en particulier les psychotropes. Ces études, rappelle une équipe de plusieurs pays (Colombie, États-Unis, Italie), sont « conduites systématiquement et fournissent une base de données pour l’évaluation du risque biologique potentiel de carcinogénicité chez l’homme ». Dans un contexte où l’usage des psychotropes a « considérablement augmenté depuis une vingtaine d’années » (les auteurs évoquant ainsi le nombre de « 27 millions de sujets sous antidépresseurs aux États-Unis en 2005, contre 13,3 millions en 1996 », soit un doublement en moins de dix ans), le risque de carcinogénicité chez l’animal a notamment été évalué pour plusieurs classes de médicaments : les antidépresseurs, les neuroleptiques, les benzodiazépines, les hypnotiques, les amphétamines et les anticonvulsivants.

Parkinson : du danger des psychotropes

 11/09/2015

A cours de la maladie de Parkinson, 60 % des patients développent une psychose et 80 % une démence. De ce fait, 50 % des patients Parkinson atteints d’une psychose reçoivent des antipsychotiques. Une étude rétrospective (1), cas témoins, a comparé la mortalité des patients chez qui un traitement antipsychotique avait été initié, à celle de patients appariés sans antispychotique, au cours des 6 mois suivants l’initiation du traitement. 7 877 paires de patients Parkinson ont été analysées. Les résultats sont sans appel, la mortalité des patients sous antipsychotiques est doublée par rapport à celle des patients n’en recevant pas (HR [hazard ratio] = 2,35 ; intervalle de confiance à 95 % [IC95] de 2,08 à 2,66, p < 0,001). Les antipsychotiques classiques augmentent davantage la mortalité que les antipsychotiques atypiques (HR = 1,55 ; IC95 de 1,24  à 1,92 ; p < 0,001). Pour les auteurs, ces résultats montrent clairement que les antipsychotiques doivent être utilisés avec une précaution particulière chez les patients Parkinson.

Quand les psychiatres doivent affronter l’échec et la mort

08/09/2015

« Pendant un instant, j’imaginais que ses parents l’ont tenue pour la première fois, voilà plus de 80 ans. Je sentais mon propre pouls, mais pas le sien. » Trente minutes auparavant, la journée à l’hôpital du Dr Markus Donix avait pourtant « commencé comme d’habitude », dans le département de psychiatrie de l’hôpital universitaire de Dresde (Allemagne). Mais un infarctus aigu du myocarde survient chez une malade admise la veille pour un état dépressif, et le confronte soudain à l’échec et à la mort. S’appliquant en vain à tenter un massage cardiaque, il songe alors à « la façon dont une vie commence et se termine. » Malgré tous ses efforts et ceux des urgentistes à ses côtés, la vieille dame meurt, et d’autres défis attendent alors le médecin : informer le fils de l’intéressée du décès de sa mère, et verbaliser autour de cet échec médical et de cette mort avec une étudiante en médecine, submergée par ses émotions au point d’éclater en sanglots, car elle n’avait encore « jamais vu quelqu’un mourir et ne savait pas quoi faire. »

Les handicapés mentaux reçoivent trop de psychotropes

08/09/2015

Les prescriptions de psychotropes chez les personnes présentant un handicap mental sont-elles toujours justifiées ?
C’est la question que se pose une étude réalisée au Royaume-Uni et concernant les données de plus de 33 mille patients présentant une déficience intellectuelle. Ces derniers ont plus souvent que la population générale des troubles du comportement mais leur présentation parfois atypique, les difficultés de communication ou d’accès aux soins peuvent poser des problèmes de diagnostic. Par ailleurs, la prescription des psychotropes augmente régulièrement depuis plusieurs années et, si des recommandations ont été édictées pour la rationnaliser, il n’est pas certain qu’elles soient toujours respectées. 

La HAS travaille à des recommandations sur le recours à la contention et l'isolement en psychiatrie

 - HOSPIMEDIA
Dans le cadre de son programme pluriannuel relatif à la psychiatrie et à la santé mentale, la HAS prépare des recommandations afin de déterminer les modalités de recours à la contention et aux chambres d'isolement dans la prise en charge psychiatrique. En lien avec les acteurs concernés, ces travaux devraient aboutir d'ici juin 2016.

La HAS labellise des recommandations sur la prise en charge somatique de patients psychiatriques

Des recommandations de bonnes pratiques relatives à la prise en charge somatique de patients souffrant de pathologies psychiatriques sévères et chroniques, émises par la Fédération française de psychiatrie (FFP) et le Conseil national professionnel de psychiatrie (CNPP), ont été labellisées par la Haute Autorité de santé (HAS).

Psychiatrie : « Mettons-nous à la place de nos patients »

 |  PAR CÉCILIE CORDIER

Quarantenaire humaniste et infirmier en psychiatrie, Christophe plaide pour du soin sur mesure dans des institutions encore trop souvent rigides. Alors que la sécurité est régulièrement utilisée pour justifier des pratiques infantilisantes et des privations de liberté, il invite ses collègues à plus de souplesse dans le soin psychiatrique. Et il le fait de manière originale puisqu’il cherche le dialogue à travers des récits d’expérience, centrés sur les intérêts des patients et non sur des théories abstraites.
 « En tant qu’infirmier, je fais partie intégrante de l’hospitalisation du patient. Je suis responsable de la qualité du soin et de la relation que je crée. » Infirmier en psychiatrie depuis une quinzaine d’années, Christophe milite pour des services et hôpitaux à visage humain. Avec Il était une fois, en psychiatrie..., son Tumblr et sa page Facebook, il place le patient au centre de toute réflexion. « Chaque patient est unique, chaque situation est particulière et riche en émotions, explique-t-il. Il faut sortir de la psychiatrie qui traite tout le monde de la même façon. »
Aux arguments sécuritaires et juridiques, Christophe répond par une volonté d’humanisme et de souplesse dans les institutions psychiatriques. A un peu plus de 40 ans, fort de ses expériences dans différents services aux patients plus ou moins difficiles, il invite, grâce à des récits « romancés, dans lesquels j’ai mélangé les hôpitaux et les patients », tous ses « jeunes et moins jeunes collègues » à réfléchir aux protocoles et aux automatismes qui déshumanisent les services de psychiatrie.
« Humaniser ce lieu hostile »
Du bout de sa plume, avec une écriture agréable et fluide, il livre des histoires qui poussent à la réflexion, sans jamais donner de leçon. Chacun peut s’interroger. Le règlement qui exige de faire porter un pyjama vert aux patients, qui oblige à confisquer tout bijou, qui interdit de fumer la nuit même aux gros fumeurs, ne peut-il pas, parfois, bénéficier de quelques aménagements ? « Si le patient se sent agressé par des règles qui lui sont en plus inutiles, il ne voudra pas revenir. Il faut aller à sa rencontre et humaniser ce lieu hostile », plaide Christophe.

« Avec de la souplesse, on crée du lien et de la confiance, poursuit-il. Je suis convaincu qu’ainsi, il y aurait moins de rupture de soins, moins de conflits, moins de fugues et moins de contentions ! » En plein nouveau débat sur l’usage (abusif) de cette privation de liberté, Christophe rappelle qu’ « être attaché, ça rend fou » et qu’il vaut souvent mieux « prendre trente minutes pour parler avec un patient plutôt que l’attacher ». D’ailleurs, à quel moment la contention répond-elle à l’agitation ou, au contraire, la provoque-t-elle ?

L'hypothèse d'une transmission de la maladie d'Alzheimer secoue la communauté des chercheurs

14/09/15


L'idée que la maladie d'Alzheimer pourrait être transmissible fait son chemin. Les résultats d'une étude de chercheurs britanniques publiés dans la revue Nature, mercredi 9 septembre, sème en effet de sérieux doutes. Des lésions cérébrales appelées "angiopathie cérébrale amyloïde" signes de la maladie d'Alzheimer ont ainsi été dépistées de manière surprenante, à l'autopsie, sur des personnes décédées relativement jeunes (entre 36 et 51 ans) de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Ce sont là les premières preuves d'une transmission possible. Mais les chercheurs restent prudents. Ils précisent que ces pistes doivent encore être confortées.
Le dernier numéro de la revue Nature

Lydie Watremetz 
Tous droits réservés 2001/2015 — HOSPIMEDIA

Une étude révèle que 66% des malades d'Alzheimer disent taire leur maladie par peur d'importuner

 - HOSPIMEDIA
Soucieuse de rendre la parole des personnes malades d'Alzheimer plus audible, France Alzheimer a mené une vaste enquête auprès des concernés. À la lumière des résultats remontés — en contradiction avec les idées reçues —, l'association rappelle toute l'importance d'offrir davantage d'espaces d'expression et de communication à ce public vulnérable.

VIDEO. Sida : des autotests de dépistage disponibles le 15 septembre en pharmacie

15/09/2015 

Accessible sans ordonnance, ce kit de dépistage rapide coûte 28 euros en moyenne et donne un résultat lisible après 15 minutes.

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Jusqu'à présent, pour se faire dépister du sida, il fallait aller dans un laboratoire, un hôpital ou un centre dédié. À partir de demain, mardi 15 septembre, un simple passage à la pharmacie suffira. Pour 28 euros en moyenne, un autotest sera accessible sans prescription médicale. Très simple à utiliser, il pourra être fait à la maison. 

150 000 séropositifs en France

Cependant, "il est important pour obtenir un résultat fiable d'attendre trois mois après la dernière prise de risque", explique au micro de France 3 Fabien Larue, directeur du laboratoire AAZ, fabricant de l'autotest. Le résultat est lisible après 15 minutes : une barre, le test est négatif ; deux barres, il est positif. Dans ce cas, les numéros et conseils nécessaires figurent sur la boîte et la notice. De nombreux pharmaciens ont suivi des formations pour accompagner la vente de ce produit un peu spécial.

Bipolarité, hyperactivité, schizophrénie… expliquées aux enfants

par  | 8 septembre 2015

Bipolarité, hyperactivité, schizophrénie… expliquées aux enfants
Il arrive qu'un membre de la famille bascule dans une maladie mentale et que la vie de toute la maisonnée en soit bouleversée. 3 livres pour comprendre ce que des enfants peuvent vivre quand ils ont des parents « différents ».
Oskar Editeur est la première maison d'édition jeunesse a osé lever un tabou : parler simplement de maladies mentales à des enfants et ados. Elle vient de lancer une nouvelle collection "Pas de panique, c'est la vie !" avec trois titres qui éclairent chacun sur une maladie. C'est sous la forme d'un journal de bord qu'un ado explique son quotidien face à la maladie d'un membre de sa famille.
Chaque fiction est suivie de l'interview d'un spécialiste et d'une liste de sites / adresses utiles. A mettre entre les mains de vos Juniors dès l'entrée au collège.

Explorer les spectres de la schizophrénie grâce à l'art

CANADA 9 septembre 2015 

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L'artiste franco-manitobain Benj Funk présentera des oeuvres d'art visuel et sonore dans sa nouvelle exposition intitulée Lossy - Spectres de la schizophrénie, à la Maison des artistes visuels francophones, à Winnipeg.
« L'expo raconte un peu l'histoire des voix que j'ai entendues, des symptômes que je recevais de la maladie », explique l'artiste, qui a reçu son diagnostic de schizophrénie il y a sept ans.
« Je pense que c'est une expo qui cherche à raconter une histoire pour expliquer que la personne qui est atteinte de la maladie n'est pas le monstre, mais c'est la maladie elle-même qui est le monstre. »
— Benj Funk, artiste

Une mère jugée à Rennes pour le meurtre de sa fille handicapée

  • 14/09/2015

    VIDÉO - Le 22 août 2010, Laurence Naït-Kaoudjt a tué sa fille Méline, 8 ans, lourdement handicapée, avant de tenter de se suicider. Défendue par Mes Anna-Maria Sollacaro et Éric Dupond-Moretti, elle comparaît lundi et mardi devant les assises de l'Ille-et-Vilaine et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

    Quand les pompiers de Saint-Malo sont arrivés, le 23 août 2010, Méline, 8 ans, était allongée sur son lit, joliment vêtue, les mains sur sa poitrine ornée d'une croix. Elle était déjà morte. À côté d'elle, sur un autre lit, sa mère, Laurence Naït-Kaoudjt, avait manifestement fait une tentative de suicide, mais elle en réchappera. Elle comparaît lundi et mardi à Rennes, devant les assises de l'Ille-et-Vilaine présidées par Philippe Dary, pour le meurtre de sa fille.


    C'est arrivé le 14 septembre 1849 Naissance d'Ivan Pavlov

    14.09.2015

    Le futur prix Nobel, né à Riazan dans une famille où l'on était pope de père en fils, entra comme interne à 11 ans au séminaire de Riazan, destiné à suivre la tradition familiale. Mais son goût pour les sciences naturelles et la lecture d'un livre du Pr Ivan Setchenov, " Réflexes de l'encéphale" bouleversèrent la donne. Pavlov, après être rentré la Faculté de physique et de mathématiques de Saint-Pétersbourg, s'intéressa à la physiologie animale et s'inscrivit à l'Académie de chirurgie et de médecine. Il y suivit les cours d'Élie de Cyon qui le prit sous son aile.

    Une vie bien réglée

    Après avoir obtenu sa thèse de doctorat en 1883, Pavlov est nommé titulaire de la chaire de pharmacologie de l'Académie de médecine militaire de Saint-Pétersbourg. Il mène alors une vie extraordinairement réglée : il déjeune à midi exactement, il se couche tous les soirs à la même à la même heure et, chaque année ; il quitte Leningrad le 30 juillet pour aller passer ses vacances en Estonie. Une conduite qui se perpétuera jusqu'au jour où son fils Victor, qui s'était enrôlé dans l'Armée blanche, fut tué. Le chagrin de Pavlov fut tel qu'il s'accompagna dès lors d'insomnies profondes qui eurent raison de son train de vie bien réglé.

    Ivan Pavlov

    Anne Dufourmantelle «La sécurité engendre plus la peur que l’inverse»

     
    «Oskar Van Degenball», 2012
    «Oskar Van Degenball», 2012 Photo Thorsten Brinkmann Adagp. Courtesy galerie Mathias Gunther, Hamburg

    Pour la philosophe et psychanalyste, l’idée de «risque zéro» est un fantasme. Il faut donc se méfier de celui qui propose une totale protection. Un être autonome est moins facilement influençable qu’un individu gouverné par la peur.

    Face à la menace terroriste et la crise migratoire, comment continuer à vivre sans céder à la panique sécuritaire ? Certains veulent fermer les frontières, d’autres avancent l’idée d’une présence armée accrue dans les transports en commun. Mais ces propositions rassurent-elles ou ne rappellent-elles pas plutôt sans cesse un danger imminent ? La philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle, auteure de l’Eloge du risque (Payot 2011), explique que vivre suppose de prendre des risques. Et qu’aujourd’hui, ce sont les migrants, victimes des guerres au Moyen-Orient, qui nécessitent protection.

    La thérapie par avatar pour soigner la schizophrénie

    MONTRÉAL 8 septembre 2015

    Résultat de recherche d'images pour "La thérapie par avatar pour soigner la schizophrénie"
    Grâce à une thérapie innovatrice basée sur la création d'avatars en 3D par le laboratoire de réalité virtuelle de l'Institut Philippe-Pinel, des patients schizophrènes pourraient être délivrés de leurs hallucinations.
    (Capture d'écran YouTube)
    Un projet pilote permettra d'évaluer l'efficacité du traitement sur un groupe de 25 patients. Ces derniers devront créer un avatar dont la voix est la même que celle qu'ils entendent durant leurs hallucinations auditives. L'avatar devra incarner à leurs yeux les caractéristiques physiques qu'ils prêtent à leur voix persécutrice. Ils devront ensuite le confronter en immersion dans un monde de réalité virtuelle.
    Richard Breton, premier patient à avoir expérimenté la thérapie par avatar, a témoigné: «Avant je priais pour tenir le diable éloigné. J'arrivais à le chasser, mais il revenait tout le temps. Lorsque je suis dans le laboratoire de réalité virtuelle et que le diable me parle, mon avatar, je n'arrive pas à le faire disparaître, même en priant. Il se tient devant moi, projeté en 3D».

    lundi 14 septembre 2015

    Vers la fin de la guerre des méthodes de lecture ?

    LE MONDE |  | Par 




    Comment garantir les meilleures conditions d’apprentissage de la lecture ? En misant sur l’enseignement du « code », c’est-à-dire des correspondances entre les sons et les lettres, et ce dès le tout début du CP, répond la plus importante étude menée en France sur ce sujet, dont les premiers résultats sont divulgués mardi 15 septembre. En outre, le rythme de cet enseignement doit être rapide pour, contrairement à l’idée reçue, ne pas désavantager les élèves les plus faibles.

    Ce sont deux des conclusions qui ressortent de l’étude « Lire et écrire », financée par le ministère de l’éducation nationale et conduite sous l’égide de l’Institut français de l’éducation (ENS de Lyon) par le chercheur Roland Goigoux, professeur à l’université Blaise-Pascal Clermont-II. Une étude qui, peut-on lire dans sa présentation, « souhaite concourir à éteindre la guerre des méthodes », répercutée depuis trente ans dans les médias sous la forme d’une opposition schématique entre « globale » et « syllabique », sans réalité tangible dans le quotidien des classes.

    Faut-il écouter son médecin ?

    Par Olivier Postel-Vinay, Fondateur et directeur du magazine «Books» — 

    A l’heure de l’hystérie sur le bio ou les OGM, on apprend que l’effet des graisses saturées sur la santé cardiaque n’est qu’un mythe, renforçant l’idée d’establishment médical.

    Selon la Fédération française de cardiologie, «le foie, organe essentiel, est extrêmement sensible aux mauvaises graisses contenues dans ce que nous mangeons, qui le poussent à fabriquer plus de cholestérol que nécessaire et qui diminuent ses capacités à l’éliminer. Ces mauvaises graisses, ou graisses saturées, se trouvent dans tous les produits de type laits entiers (fromages à plus de 45 % de matières grasses, crème fraîche entière), dans les viandes grasses (travers de porc, épaule d’agneau, côte de bœuf…), dans les abats (cervelle, rognons, foie) qui sont riches en cholestérol, toutes les graisses animales et charcuteries grasses (gras de la viande, du jambon, du saucisson, dans les rillettes, boudin, andouillette, saucisse, etc.), dans les pâtisseries, les gâteaux apéritifs, les barres chocolatées et dans les plats industriels cuisinés quand ils apportent plus de 10 grammes de lipides par portion». Voilà la doxa, serinée par tous les cardiologues depuis des décennies.