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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 8 février 2014

La sexualité expliquée par les étudiants en médecine de l’ANEMF

 28/01/2014


Malgré la loi qui l’impose, l’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires n’est pas toujours dispensée. Pour contrer ces disparités, l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) propose un programme d’éducation à la sexualité et à la vie affective dans les collèges et les lycées, mené pour et par les jeunes.
L’éducation sexuelle est-elle indispensable ? La réponse est oui. En 2004, un article du code de l’éducation oblige les établissements scolaires primaires et secondaires à dispenser une éducation à la sexualité aux élèves à raison de 3 séances annuelles. Tandis qu’une autre loi de 2010 rappelle à ces mêmes établissements leur mission d’information sur les violences et d’éducation à la sexualité. Malgré ces obligations, la loi n’est que partiellement respectée.

Le CH Jean-Martin Charcot et l'HGMS de Plaisir instaurent une direction commune



En vue d'améliorer l'offre de soins sur le Sud des Yvelines et de rationaliser les coûts, le CH Jean-Martin Charcot de Plaisir, établissement psychiatrique, et l'Hôpital gérontologique médico-social (HGMS) de Plaisir-Grignon sont sous direction commune depuis le 1er janvier dernier. La direction est assurée par Jacques Bérard, qui dirigeait d'ores et déjà le CH Jean-Martin Charcot.

vendredi 7 février 2014

Les Cobayes T. 1

BD 05 Fevrier 2014

Pilules Miracle


Avec « Les Cobayes », fort bien mis en images par un Nicolas Barral ayant opté ici pour un style réaliste aiguisé et inspiré, vous allez tout savoir sur ces gens qui participent à des expériences dans des laboratoires pharmaceutiques : ceux qui n’hésitent pas, contre salaire attrayant, à subir un régime contrôlé nécessitant de nombreux tests et prises de sang.


Les 3 héros de cette comédie policière flirtant avec le fantastique, 2 hommes et 1 femme un peu paumés qui se sont portés volontaires pour tester un antidépresseur révolutionnaire, vont cependant connaître une étonnante métamorphose qui va transformer leurs faiblesses en forces.




Identités Pierre Macherey

PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR


La question de l’identité personnelle, sous ses deux formes : « Qui suis-je ? » et « Qu’est-ce que le moi ? », a souvent été traitée par des philosophes qui ont entrepris de la résoudre en empruntant la voie du raisonnement pur.
Elle est ici abordée par un autre biais, à partir de trois protocoles expérimentaux qui permettent de la saisir à vif, en situation, et non dans l’abstrait :

Bowlby tisse les liens

LE MONDE DES LIVRES | Par 

John Bowlby considérait le bébé avant tout comme un "être de relation".
John Bowlby considérait le bébé avant tout comme un "être de relation". | @yakobusan Jakob Montrasio 孟亚柯/CC BY 2.0

Peu connu en France aujourd'hui, le psychanalyste anglais John Bowlby (1907-1990) est pourtant célèbre dans le monde entier pour avoir inventé des notions devenues si populaires qu'on a oublié d'où elles venaient : attachement, séparation, résilience, privation, perte, carence de soins maternels, lien affectif, détresse, conflit, ambivalence, etc.
Autrement dit, quand on expose à la télévision ou dans la presse à grande diffusion des histoires d'enfants heureux ou malheureux, nourris au sein ou au biberon, mis à la crèche, placés en nourrice ou admis à l'école, soignés à l'hôpital avec ou sans leurs jouets, élevés en alternance par une mère ou un père, traités comme des objets par des adultes pervers, moqués par un entourage haineux, infériorisés, délaissés, on fait du Bowlby sans le savoir. Celui-ci eut en effet le génie de traiter tous les aspects de la vie infantile en donnant un contenu clinique et conceptuel à des mots tirés du vocabulaire courant.

Non-inscription à l’Ordre infirmier : le Parquet informé

 | 

Informations au Parquet en cas de non-inscription, menaces voilées auprès des établissements (reproduites par Actusoins), l'Ordre s'explique...
Menaces de l'ordre-1 (1)
Suite à l'inquiétude affichée par certains établissements ayant reçu des "injonctions" de l'Ordre concernant des infirmiers non-inscrits, inquiétude relauyée par la FHF, nous reproduisons une de ces lettres envoyées par le Conseil départemental de l'Ordre à un établissement du Loiret, en 2012 :

"A ce jour, sauf erreur de notre part, les infirmiers suivants ne sont pas inscrits au Tableau Ordinal (...) Il vous revient donc en tant qu'employeur de vérifier que tous les infirmiers que vous employez remplissent bien cette fonction légale d'exercie et, le cas échéant, d'exiger d'eux qu'il effectuent immédiatement les démarches en ce sens", indique le conseiller départemental, dans ce courrier, ajoutant qu'il alerte le Parquet de cette situation.
Le ton est effectivement assez proche de l'injonction.
L'Ordre répond en temporisant : "Il ne s’agit que d’information et non de saisines des parquets qui n’ont d’ailleurs engagé, évidemment, aucune poursuite suite à cela", a précisé à Actusoins Yann de Kerguenec, directeur juridique de l'Ordre.
"Nous n'avons fait aucune saisine de procureur" à l'encontre d'hôpitaux pour défaut d'inscription d'infirmiers, mais certains parquets "s'engagent eux-mêmes dans des poursuites", se défend Didier Borniche, président de l'Ordre infirmier.
Ainsi, des infirmiers sont poursuivis pour non-inscription, dans le cadre d'autres plaintes, comme une infirmière du Nord, à l'occasion de démélés avec l'Urssaf.

Les infirmières françaises vont pouvoir exercer plus facilement au Québec

Le Monde.fr avec AFP | 
C'est en 2008 qu'a été signé l'ARM entre le Québec et la France avec pour objectif de permettre à une personne, titulaire d'un diplôme et d'un titre de formation délivrés par la province francophone canadienne ou la France, d'exercer sa profession de l'autre côté de l'Atlantique sous certaines conditions et pour peu qu'elle ait un permis de travail.
C'est en 2008 qu'a été signé l'ARM entre le Québec et la France avec pour objectif de permettre à une personne, titulaire d'un diplôme et d'un titre de formation délivrés par la province francophone canadienne ou la France, d'exercer sa profession de l'autre côté de l'Atlantique sous certaines conditions et pour peu qu'elle ait un permis de travail. | AFP/JEAN-SÉBASTIEN ÉVRARD
En signant l'accord qui reconnaît leur diplôme et leur expérience professionnelle, la France et le Québec permettent aux infirmières françaises installées dans la « Belle province » et à leurs collègues encore en France souhaitant s'y installer de pouvoir exercer plus facilement dans les services de santé de la province francophone.
Jean-François Lisée, ministre des relations internationales québécois, et Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, ont signé jeudi 6 février l'arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) des qualifications professionnelles pour les infirmières et infirmiers.

Aux tribunaux de nommer les témoins experts en psychiatrie

7 février 2014 | Amélie Daoust-Boisvert


Les psychiatres demandent l’encadrement de l’utilisation de leurs membres en cour pour contrer les abus

Isabelle Gaston
Photo : Jacques Nadeau - Le DevoirIsabelle Gaston
Les psychiatres demandent à ce que ce soit le tribunal qui les nomme plutôt que les avocats lorsque leur expertise est requise dans une cause. En conférence de presse jeudi, ils ont formulé plusieurs autres recommandations pour mieux encadrer cette pratique. À la grande satisfaction d’Isabelle Gaston, qui espère maintenant que le Collège des médecins du Québec suivra.
 
« L’expertise est généralement de qualité, mais elle est parfois utilisée comme outil stratégique à la Cour », déplore la présidente de l’Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ), la Dre Karine J. Igartua.
 
Des causes récentes, notamment l’affaire Turcotte, ont pu miner la confiance du public envers le processus judiciaire et l’utilisation de l’expertise en particulier. Depuis le procès, la mère des deux enfants assassinés, Isabelle Gaston, demande à ce sujet une réforme en profondeur.


Plus de 5 000 aidants se sont tournés vers les plateformes d'accompagnement et de répit en 2012

La DGCS et la CNSA ont publié les premières données concernant les plateformes d'accompagnement et de répit, instaurées par le plan Alzheimer 2008-2012. Quelque 5 145 aidants ont fait appel à elles en 2012, principalement parce qu'ils accompagnent un proche atteint de la maladie d'Alzheimer.
Les premières plateformes d'accompagnement et de répit ont ouvert en 2009 mais la plupart se sont développées sur le territoire national en 2012. La DGCS et la CNSA ont réuni le 28 janvier dernier les porteurs et les gestionnaires de ces plateformes et en ont profité pour présenter les premières données sur ce dispositif créé par le plan Alzheimer 2008-2012. "Les plateformes d'accompagnement et de répit sont adossées à des accueils de jour, rappelle la CNSA et la DGCS dans un communiqué.Elles orientent les personnes en perte d'autonomie et leurs aidants vers différentes solutions de répit." La CNSA a déjà alloué aux ARS les crédits permettant de financer 150 plateformes, qui doivent à terme mailler l'hexagone. Parmi les 87 structures qui ont répondu à l'enquête, 57 ont eu une activité en 2012. 

Les 3/4 des aidants ont bénéficié d'une prestation

"L'enquête démontre qu'en 2012, 5 145 aidants se sont adressés à 39 plateformes de répit", précise le communiqué. Plus des trois quarts des personnes qui se sont tournés vers ces plateformes ont bénéficié de prestations. "Ils sont très majoritairement aidants d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer (93%) et le plus souvent leur conjoint (47%) ou un enfant (44%)", ajoutent les auteurs de l'étude. 
La quasi-totalité des plateformes ont noué des partenariats et notamment avec les Clic qui jouent un rôle important dans l'orientation des personnes, de même que les accueils de jour, les Ssiad, les équipes sociales et médico-sociales des Conseils généraux et des Centres communaux d'action sociale (CCAS) ou les professionnels de santé.

Une circulaire détaille la répartition et les modalités de déploiement de 50 nouvelles Maia en 2014

Le déploiement des Maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer (Maia) va se poursuivre en 2014 avec le financement de 50 nouveaux dispositifs par la CNSA. Une circulaire du 15 janvier a été publiée le 5 février par la caisse et la DGCS, afin de préciser les modalités de déploiement de ces nouveaux dispositifs ainsi que le calendrier des appels à candidatures que doivent lancer les ARS.

L'ouverture de l'accès aux données de santé nécessite de repenser la gouvernance

La mission commune d'information sur l'accès aux documents administratifs et aux données publiques a procédé le 6 février aux auditions sur l'accès aux données de santé. Les discussions ont fait émerger différents leviers et problématiques dont celui de la gouvernance.
Créée à l’initiative du groupe écologiste, la Mission commune d'information sur l'accès aux documents administratifs et aux données publiques (MCI) a été mise en place le 11 décembre 2013 par le Sénat pour réfléchir notamment à la généralisation de la diffusion de la donnée publique (lire ci-contre). Le 6 février, la MCI a auditionné dans ce cadre des membres du collectif Initiative transparence santé* et la Mutualité française sur l'accès aux données de santé. Outre la plaidoierie pour un accès libre et encadré à ces données, les acteurs interrogés ont d'abord insisté sur les difficultés d'y accéder.

Pour mieux soigner : des médicaments à écarter - Actualisation 2014

Trop de médicaments à balance bénéfices-risques défavorable sont commercialisés. Prescrire actualise son dossier des médicaments à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options.

Tous les médicaments ne se valent pas. Dans certaines situations, des médicaments sont utiles : ils apportent un avantage thérapeutique par rapport à d'autres options. D'autres médicaments sont plus nocifs qu'utiles et sont à écarter des soins, en attendant leur retrait du marché.

Soirée réflexion éthique de la F2RSM : "Les nouvelles contraintes en psychiatrie : du côté des soignants, des politiques, des médias"

Pour sa 13e soirée de l’Espace de réflexion éthique en santé mentale, la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale (F2RSM) Nord-Pas-de-Calais a choisi d'échanger sur "Les nouvelles contraintes en psychiatrie : du côté des soignants, des politiques, des médias". Elle organise le 20 février 2014, à l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille une soirée de réflexion, qui sera introduite par les allocutions du Dr Martine Lefebvre, présidente du conseil d’administration de la F2RSM et de Jean-Yves Grall, directeur de l’ARS.

L'hôpital psychiatrique du Beau Vallon à Namur s'ouvre sur le monde

BELGIQUE 6 février 2014





Le Beau Vallon à Saint-Servais, dans les faubourgs de Namur, fête cette année son centenaire. La vieille et honorable dame profite de cet événement pour déstigmatiser la maladie mentale et la psychiatrie. Le temps où on "cachait" les malades est bien révolu. L'hôpital a donc mis à disposition du collectif artistique namurois "Isolat" l'ancien pavillon des lilas pour y organiser une exposition.
De la simple dépression à la schizophrénie et la démence en passant par les assuétudes, l'éventail des cas traités est extrêmement large. Cela fait longtemps qu'il n'y a plus de murs qui empêchent les patientes de sortir de l'enceinte de l'hôpital. La psychiatrie évolue sans cesse. Il y a cent ans, les femmes et les hommes étaient dans des institutions séparées. Le Beau Vallon était uniquement réservé aux femmes. Les hommes étaient traités de l'autre côté de la vallée de la Meuse, dans le Centre psychiatrique Saint-Martin à Dave. Aujourd'hui, à Saint-Servais, les femmes sont encore largement majoritaires .
La psychiatrie d'aujourd'hui n'est plus du tout celle d'hier
Il y a un siècle, les patientes ne recevaient pas de soins psychiatriques. Elles étaient enfermées, souvent contre leur gré, et restaient à vie derrière les hautes grilles les empêchant de s'échapper. 

30 millions de filles victimes de mutilations sexuelles dans les 10 prochaines années

Le Monde.fr | 
Par 
A Bamako, le 6 février.
A Bamako, le 6 février. | AFP/HABIBOU KOUYATE
Le nombre de mutilations génitales féminines tend à diminuer lentement dans le monde, mais trente millions de filles risquent d'en être encore victimes dans les dix prochaines années. Selon un rapport de l'Unicef publié à l'occasion de la Journée mondiale contre les mutilations génitales féminines et l'excision, jeudi 6 février, ces pratiques continuent de toucher plus de 125 millions de femmes et de filles, dans une trentaine de pays d'Afrique et du Moyen-Orient. Pour Michèle Barzach, présidente de l'Unicef France :

jeudi 6 février 2014

Quand un ancien patron du service médical de la Cnamts étrille la politique de dépistage

01.02.2014



A 85 ans, Claude Béraud n’a rien perdu de sa capacité d’indignation et de ses talents de polémiste. L’ancien Médecin conseil national de la Cnamts le démontre encore dans un ouvrage à l’intitulé provocateur : « Trop de médecine, pas assez de soins »*, qui rassemble 24 articles rédigés des trente dernières années sur le système de santé. On y retrouve des textes anciens (mais que l’auteur ne renie nullement) comme le fameux rapport Béraud de 1992 qui avait fait couler tant d’encre, lorsqu’en quittant la cnamts, le gastro-entérologue avait entrepris de dresser un inventaire des gâchis et des abus du système de santé et de l’inutilité de certains actes, qualifiant même de « petite délinquance » les excès et les abus de certains confrères…


La Fédération belge des psychologues se réjouit de la loi qui encadre la psychothérapie

BELGIQUE


La Fédération belge des psychologues (FBP) se réjouit dans un communiqué vendredi de la loi qui encadre la psychothérapie, approuvée jeudi par la Chambre. La réforme prévoit que les psychothérapeutes et les psychologues cliniciens seront formellement reconnus comme professionnels de la santé. "C'est un premier pas", ajoute-t-elle, car plusieurs organisations, dont la FBP, plaident à présent en faveur de certains remboursements.


La carte du droit à l'avortement en Europe

THOMAS LIABOT



C’est un virage radical que l’Espagne est en train de prendre. En proposant un avant-projet de loi limitant fortement l’accès à l’IVG, Alberto Ruiz-Gallardon, le ministre espagnol de la Justice, est sur le point de remettre totalement en cause une des législations les plus progressistes en la matière. Promulguée en 2010 par le socialiste José Luis Zapatero, la loi sur l’avortement actuellement en vigueur autorise l’interruption volontaire de grossesse jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse. Si le Parlement adopte ce projet de loi malgré l’importante mobilisation citoyenne, le pays rejoindra le groupe des cinq pays de l’Union européenne qui limitent ou interdisent aujourd'hui totalement l’avortement.

E-sante.fr lance un outil de description et d’analyse des symptômes

04/02/2014


Le secteur de la santé sur internet compte un nouveau venu : e-docteur.
Présenté par ses promoteurs comme un« outil intelligent d’analyse des symptômes », e-docteur entend se démarquer d’autres services de téléconseil où un médecin répond aux questions des internautes.
Grâce au renseignement d’un profil (sexe, âge), puis à une succession de questions (près de 4 000 en mémoire) sur les symptômes principaux et secondaires, le site – anonyme et gratuit – se propose, grâce à un algorithme spécifique, d’estimer le niveau d’urgence, d’avancer des diagnostics probables (511 sont recensés) ou encore de suggérer les médicaments à prendre et la conduite à tenir.

Schizophrénie : et s'il s'agissait de plusieurs maladies ?

Par figaro iconNathalie Szapiro-Manoukian - le 05/02/2014

Devant une personne présentant des signes de repli et/ou d'idées délirantes ou de peurs irrationnelles, il faut tirer la sonnette d'alarme.
La schizophrénie est fréquente: 1 % de la population souffre de cette affection mentale et l'on compte plus de 12.000 nouveaux cas par an. On ne devient pas concerné par hasard, mais parce que plusieurs facteurs, tant génétiques qu'environnementaux, font souffrir le cerveau. «C'est un problème psychiatrique du “pas de chance”, note le Pr Pierre Thomas (service de psychiatrie, CHU Lille). En effet, c'est le cumul de plusieurs facteurs de vulnérabilité affectant le développement du cerveau, comme la présence de certains gènes, une infection pendant la grossesse, un traumatisme crânien, un stress répété durant l'enfance, etc., qui vont faire que la maladie va se déclarer ou pas.»
Parfois, la schizophrénie débute comme un véritable coup de tonnerre, avec une bouffée délirante, suivie d'une autre, puis d'une autre: le jeune se met à délirer, pensant être en connexion avec des forces occultes. La prise de cannabis est retrouvée comme élément déclenchant dans plus d'un tiers des cas. «Parfois encore, le début est plus insidieux: le jeune développe diversesaddictions (alcool, drogues, longues périodes sur ordinateur) et se met à délirer. L'erreur serait de se dire que ce n'est rien, que tout cela est dû à la prise de la substance psychoactive», poursuit le Pr Thomas. «Consommer du cannabis en quantité multiplie par trois le risque de survenue d'un syndrome psychotique durable comme une schizophrénie, confirme le Pr Laurent Schmitt (psychiatrie, CHU Toulouse), sans doute en raison d'une plus grande vulnérabilité des schizophrènes aux drogues qui servent alors de révélateur.»

Le maire a réussi à conserver "son" droit de regard sur la vie de "son" hôpital

05/02/14

LE FAIT

La loi HPST a voulu lui retirer tout droit de regard sur l'hôpital. L'échec est patent. Quasiment tous les conseils de surveillance restent présidés par le maire. À moins de deux mois du 1er tour des municipales, l'élu local s'affirme en point d'équilibre contre toute fracture sanitaire et en pivot du futur service public territorial de santé.