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vendredi 7 février 2014

Les infirmières françaises vont pouvoir exercer plus facilement au Québec

Le Monde.fr avec AFP | 
C'est en 2008 qu'a été signé l'ARM entre le Québec et la France avec pour objectif de permettre à une personne, titulaire d'un diplôme et d'un titre de formation délivrés par la province francophone canadienne ou la France, d'exercer sa profession de l'autre côté de l'Atlantique sous certaines conditions et pour peu qu'elle ait un permis de travail.
C'est en 2008 qu'a été signé l'ARM entre le Québec et la France avec pour objectif de permettre à une personne, titulaire d'un diplôme et d'un titre de formation délivrés par la province francophone canadienne ou la France, d'exercer sa profession de l'autre côté de l'Atlantique sous certaines conditions et pour peu qu'elle ait un permis de travail. | AFP/JEAN-SÉBASTIEN ÉVRARD
En signant l'accord qui reconnaît leur diplôme et leur expérience professionnelle, la France et le Québec permettent aux infirmières françaises installées dans la « Belle province » et à leurs collègues encore en France souhaitant s'y installer de pouvoir exercer plus facilement dans les services de santé de la province francophone.
Jean-François Lisée, ministre des relations internationales québécois, et Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, ont signé jeudi 6 février l'arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) des qualifications professionnelles pour les infirmières et infirmiers.

C'est en 2008 qu'a été signé le cadre général entre le Québec et la France permettant à une personne titulaire d'un diplôme et d'un titre de formation délivrés par la province francophone canadienne ou la France d'exercer sa profession de l'autre côté de l'Atlantique sous certaines conditions et pour peu qu'elle ait un permis de travail. Pour les infirmières, le diplôme d'Etat délivré avant 2012 est maintenant reconnu comme un équivalent de baccalauréat au Québec, soit la licence en France. En réciproque, c'est seulement en juin 2012 qu'une infirmière québécoise a vu son diplôme reconnu en France.
SALAIRES REVUS À LA HAUSSE
Avec cet accord, les conditions salariales des infirmières françaises au Québec vont être revues à la hausse, mais sans rétroactivité car elles exerçaient en tant qu'infirmière technicienne et non infirmière clinicienne, a expliqué Nadia Lidel Mehdaoui, porte-parole du Regroupement des infirmières françaises du Québec (RIFQ). Selon elle, 1 200 infirmières françaises travaillent au Québec et un contingent de 200 à 300 infirmières est recruté s'apprête à être recruté par les hôpitaux canadiens directement en France.

Les ARM — qui couvrent 81 professions, métiers et fonctions (63 selon la nomenclature française) — sont difficilement mis en œuvre en raison de blocages corporatistes. Bon nombre de candidats à l'immigration sont contraints de reprendre des études ou de faire des stages d'un ou deux ans malgré leur expérience et leur ancienneté dans une profession pour avoir le feu vert des ordres professionnels québécois.

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