Le deuxième prix Marcel-Dassault pour la recherche sur les maladies mentales récompense deux chercheurs audacieux, Luc Mallet et Frank Bellivier.
Lors de sa première édition en 2013, le prix Marcel-Dassault pour la recherche sur les maladies mentales avait récompensé des travaux originaux. Ceux d'Angela Sirigu (Lyon), sur le rôle de l'ocytocine dans l'amélioration des interactions des personnes souffrant d'autisme. Pour sa deuxième édition, l'audace et la créativité sont à nouveau à l'honneur. D'abord pour un traitement des troubles obsessionnels compulsifs résistants aux traitements habituels. «C'est une maladie fréquente qui touche 2 % de la population et très invalidante, car le malade ressent une contrainte mentale qui le pousse à des comportements difficilement contrôlables et répétées», explique le Dr Luc Mallet, directeur de l'équipe Inserm «comportement, émotion et ganglion de la base» à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière à Paris, récompensé par le prix Chercheur de l'année, doté de 15.000 euros.
Une récompense attribuée par le comité scientifique international de la Fondation FondaMental(réseau français de coopération scientifique en santé mentale), qui a évalué les dossiers de candidature, alors que les prix sont financés par un mécénat du groupe Dassault (propriétaire du Figaro). «Luc a réussi à trouver une nouvelle cible dans le cerveau, la partie antérieure du noyau subthalamique, pour le traitement des troubles obsessionnels compulsifs par stimulation cérébrale profonde», raconte le Pr Stephan Chabardes, neurochirugien au CHU de Grenoble, berceau mondial de la technique de stimulation cérébrale profonde, découverte par Alim-Louis Benabid.
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