CARTE
Si l'Espagne revenait en arrière sur l'IVG, elle rejoindrait le groupe des cinq pays de l’Union européenne qui limitent ou interdisent aujourd'hui totalement l’avortement.
C’est un virage radical que l’Espagne est en train de prendre. En proposant un avant-projet de loi limitant fortement l’accès à l’IVG, Alberto Ruiz-Gallardon, le ministre espagnol de la Justice, est sur le point de remettre totalement en cause une des législations les plus progressistes en la matière. Promulguée en 2010 par le socialiste José Luis Zapatero, la loi sur l’avortement actuellement en vigueur autorise l’interruption volontaire de grossesse jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse. Si le Parlement adopte ce projet de loi malgré l’importante mobilisation citoyenne, le pays rejoindra le groupe des cinq pays de l’Union européenne qui limitent ou interdisent aujourd'hui totalement l’avortement.
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