lequotidiendumedecin.fr 27/07/2012
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
lundi 6 août 2012
dimanche 5 août 2012
Simone Molina Archives incandescentes. Écrire, entre la psychanalyse, l’Histoire et le politique
Préface de Benjamin Stora
« À l'époque où j'ai lu vos premiers livres sur la guerre d'Algérie, l'Histoire, ni le politique d'ailleurs, n'entraient dans les réflexions de la plupart de mes collègues analystes, extrêmement dogmatiques, ou frileux peut-être dans ma région. Quant à la question algérienne, largement refoulée, il n'était pas même envisageable de l'aborder. Vos ouvrages m'ont aidée, personnellement et en tant qu'analyste, à entendre ce qui se jouait pour moi et pour mes patients dans les questions d'exil et de traumatismes liés aux guerres. C'est avec la littérature que j'ai commencé à faire entendre publiquement ce que j'avais à dire dans mon domaine, la psychanalyse ; là encore, de façon assez décalée puisque les mots de la psychanalyse ne me semblaient pas suffire à faire percevoir aux néophytes les souffrances intimes, surtout celles liées à la grande Histoire.»
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Histoire de la psychothérapie institutionnelle , T1Joseph Mornet
Dans son ouvrage, Joseph Mornet propose trois grandes parties Une première dans laquelle il décrit la naissance et le développement de la Psychothérapie institutionnelle et reprend le concept fondamental d'aliénation sociale selon plusieurs perspectives, notamment avec Marx et Sartre. Il montre...
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La psychiatrie de guerre, toujours d’actualité
Publié le 01/08/2012
Les réfugiés d’une zone de conflit armé sont volontiers plus sensibles aux problématiques psychiatriques. Ceux de l’ex-Yougoslavie ne dérogent pas à cette règle, comme le montre une étude internationale sur les facteurs associés aux troubles mentaux chez des réfugiés ayant fui les Balkans, pour migrer notamment en Allemagne, en Italie ou en Grande-Bretagne.
Les auteurs examinent l’évolution de 854 réfugiés venus d’ex-Yougoslavie et installés dans l’un de ces 3 pays de l’Union européenne. On constate en particulier des « associations indépendantes » entre des « taux élevés de troubles anxio-dépressifs » et plusieurs facteurs nocifs : plus faible niveau d’instruction, stress lié à la migration, précarité du statut (permis de séjour temporaire), sentiment d’être rejeté par la population du pays-hôte… Les troubles de l’humeur sont également plus marqués chez les migrants plus âgés, au chômage, de sexe féminin. Mais paradoxalement, les troubles anxieux sont plus fréquents en l’absence de contact direct avec les opérations de guerre. Quant au fameux syndrome de stress post-traumatique[1], il est surtout fréquent chez les personnes plus âgées, moins instruites, ayant eu un vécu traumatique pendant ou après la guerre, au statut le plus précaire et –sans surprise– les plus sensibles au stress migratoire.
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jeudi 2 août 2012
PLAN – Pourquoi le cerveau humain ressemble plus à Manhattan qu’à Paris
Si l'on devait tracer un plan de notre cerveau sur une feuille blanche, le dessin final ressemblerait à un quadrillage assez simpliste fait de traits parallèles et perpendiculaires. C'est, en tous cas, ce que révèle la dernière étude des Instituts nationaux de la santé (NIH), ces institutions gouvernementales américaines chargées de la recherche médicale, qui donne corps pour la première fois aux connexions entre les neurones.
Réalisée grâce à un scanner IRM (imagerie par résonance magnétique), cette vue en 3D du cerveau détecte les mouvements des molécules d'eau entre les axones, prolongements des neurones. D'abord menée sur un cerveau de singe par les chercheurs, l'expérience a été ensuite conduite sur un humain. Pour la première fois, ils ont donc obtenu un connectome humain, c'est-à-dire un plan complet des connexions neuronales dans un cerveau. Les scientifiques étaient bloqués jusque-là par les ridules externes du cerveau qui rendaient impossible toute image précise du si précieux contenu.
Sur le site Extremetech, qui relaie la découverte, la comparaison est un peu "geek" mais révélatrice : le "ruban câble d'ordinateur". "Le cerveau humain est un vaste réseau de câbles du genre, disposés de manière parallèle ou perpendiculaire." Le cerveau humain ne comporte donc presque aucune diagonale, et aucune neurone n'échappe à ce rigoureux canevas. Une trame qui rapproche davantage le cerveau humain des rues bien quadrillées de Manhattan que des innombrables courbes de Paris.
Cette découverte, qui permet une meilleure compréhension de notre cerveau, pourrait réorienter la recherche médicale pour lutter contre des maladies neuronales encore obscures.
Des « sentinelles » formées pour prévenir le suicide
« Le suicide, c'est la phase ultime d'un processus de mal-être. Mais il y a toujours des signes avant-coureurs. » Le Dr Kahina Yebbal, psychiatre au centre hospitalier spécialisé de Montbert, est face à une douzaine de personnes, dans une salle du centre de secours de Vallet (Loire-Atlantique). Ils ou elles sont infirmière en entreprise, ambulancier-taxi, psychologue libérale, retraités, pompier, pharmacienne, conducteur de train, présidente d'une association de femmes en détresse... Ils participent à stage sur la prévention du suicide.
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La BD aux urgences
Stat T1
de François Paquet et Yves Lessard
Aux éditions Moelle graphique,
Site : http://statcomicsfr.com
L’urgentologue François Paquet et l’infirmier Yves Lessard, tous deux travaillant à l’Hôtel-Dieu de Lévis dans la région de Québec, ont lancé, il y a deux ans Stat, une bande dessinée sur le milieu hospitalier qui connaît un grand succès depuis.
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L’homme de Néandertal se soignait-il par les plantes ?
22 juillet 2012, par Pierre Barthélémy
Depuis quelques années déjà, l'heure est à la réhabilitation de l'homme de Néandertal. Pendant longtemps, en effet, comme pour rejeter cet autre Homo loin de nous-mêmes et nous glorifier par contraste, nous en avions fait un rustre, un lourdaud, un charognard dénué de l'usage de la parole, de spiritualité, de raffinement, de technicité, d'art. Tout cela, ou presque, ne tient plus. L'image de cette "autre humanité" est en cours de révision poussée. Néandertal était un artisan habile, un chasseur émérite, qui donnait des sépultures à ses morts, fabriquait des parures et utilisait des pigments, peut-être même pour orner ses grottes. Une étude internationale que vient de publier la revue Naturwissenschaften confirme ce que l'on supputait depuis peu, à savoir que notre cousin disparu il y a moins de trente millénaires avait intégré des plantes à son régime alimentaire. Cet article va même plus loin en présentant des arguments tendant à prouver que Néandertal utilisait des plantes médicinales.
Pour déterminer tout cela, ces chercheurs ont travaillé sur des fossiles découverts dans la grotte espagnole d'El Sidrón (Asturies) où quelque 2 000 restes de Néandertals, appartenant à au moins 13 individus différents, ont été mis au jour au fil des ans. Plus précisément, ils se sont intéressés au tartre se trouvant sur les dents de 5 d'entre eux et au matériel alimentaire pris au piège dans ce dépôt. Ils ont pratiqué des analyses chimiques tout en recherchant des microfossiles végétaux. Neuf des dix dents contenaient de minuscules grains d'amidon, provenant probablement de céréales. Cela a confirmé que Néandertal, longtemps considéré comme essentiellement carnivore (notamment parce qu'on avait découvert sur les sites beaucoup d'ossements animaux, qui se conservent mieux que les plantes...), savait aussi exploiter les réserves de glucides des végétaux.
Mais les auteurs de cette étude ont surtout été intrigués par la dent d'une jeune femme. L'analyse du tartre a montré des traces de composés chimiques que l'on trouve dans des plantes médicinales comme la camomille ou l'achillée millefeuille, ainsi nommée en hommage au héros grec Achille car celui-ci avait appris du centaure Chiron l'art de s'en servir pour guérir les blessures (elle a, entre autres, des vertus hémostatiques). Selon ces chercheurs, on ne mange pas ces plantes au goût amer (et Néandertal possédait la capacité génétique à détecter ce goût) par hasard :"Obtenir la preuve que cet individu mangeait des plantes amères et sans valeur nutritive comme la millefeuille et la camomille est une surprise, explique Stephen Buckley, co-auteur de l'étude et spécialiste de chimie archéologique à l'université d'York (Grande-Bretagne). Nous savons que Néandertal trouvait ces plantes amères et il est donc probable qu'elles ont été choisies pour autre chose que leur goût."
Pour sa collègue Karen Hardy, archéologue à l'université autonome de Barcelone, l'étude suggère que "les Néandertals qui occupaient la grotte d'El Sidrón avaient une connaissance avancée de leur environnement naturel, qui incluait la capacité à sélectionner et utiliser certaines plantes pour leurs qualités nutritives et pour l'auto-médication. Alors que la viande était clairement importante pour eux, nos recherches soulignent qu'ils avaient un régime alimentaire bien plus complexe que ce qui avait été supposé auparavant." Bien sûr, les chercheurs restent prudents sur le côté "Néandertal médecin" et mettent des points d'interrogation dans leur étude. Sans doute faudra-t-il répéter ce genre d'analyses sur d'autres sites préhistoriques. Néanmoins, la possibilité d'un homme de Néandertal capable de se soigner par les plantes est-elle au fond, si surprenante que cela ? N'a-t-on pas déjà montré que d'autres grands primates, chimpanzés et gorilles, eux aussi cousins d'Homo sapiens, se servent de toute une pharmacopée végétale ?
Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)
La psychanalyse (et autres curiosités occidentales) vue(s) de Chine
[jeudi 19 juillet 2012
Avec une belle – faut-il nommer obstination, persévérance ou confiance ce pari sur la fidélité et l’intelligence du lecteur ? – François Jullien explique ou déplie sa relation avec la Chine, il mesure l’étendue des écarts, les chances et les difficultés de la traduction, la viabilité de ce pont qu’il travaille à jeter entre deux continents. Au fil d’une trentaine de livres qui ont engendré toutes sortes de colloques, de rencontres ou d’interventions pas seulement philosophiques, l’auteur n’a cessé de préciser, et sans doute de mieux cerner pour lui-même, l’originalité de son projet : s’il est allé en Chine, s’il en a appris la langue et médité les ouvrages classiques, c’est pour mieux connaître les Grecs et l’énorme sous-bassement judéo-chrétien à partir desquels nous-mêmes pensons.
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Harcèlement sexuel : une consultation dédiée
Les services de psychiatrie des hôpitaux Tenon et Saint-Antoine (AP-HP) viennent de mettre en place un numéro vert et une cellule de prise en charge des victimes de harcèlement sexuel. Une première en France.
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Loi sur la pratique de la psychothérapie au Québec.
Communiqué de l’Ordre des psychologues du Québec (18-07-2012) - Toutes les dispositions de la loi 21 entreront en vigueur le 20 septembre. C’est aujourd’hui que paraît, dans la Gazette officielle du Québec, le décret annonçant l’entrée en vigueur de toutes les dispositions de la loi 21. Dès le 20 septembre prochain, certaines activités seront réservées aux professionnels de la santé mentale et des relations humaines. Parmi celles-ci, l’évaluation des troubles mentaux, l’évaluation du retard mental et l’évaluation des troubles neuropsychologiques seront dorénavant réservées aux psychologues.
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Plan de la Cnam : économies à tous les étages
Comment trouver 2,2 milliards d’euros en 2013 ? L’assurance maladie propose ce jour d’intervenir sur différents leviers afin de limiter la hausse des dépenses en 2013 à 2,7% (voir Newsletter du 12 juillet).
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Des dossiers patients hospitaliers mieux tenus
Le dossier patient serait mieux tenu dans les établissements de soins, c’est l’un des enseignements de l’enquête menée par la Haute Autorité de santé (HAS) en 2011 et qui vient d’être publié www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1264516/rapports-indicateurs-de-qualite-generalises-en-mco-campagne-2011-analyse-descriptive-des-resultats-agreges-et-analyse-des-facteurs-associes-a-la-variabilite-des-resultats
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Un scientifique décide de se suicider pour mieux ressusciter
Ken Hayworth a une seule obsession depuis des années: devenir immortel. Ce scientifique passe ses journées au sous-sol de l’université d’Harvard à préparer… son suicide.
Ken Hayworth a une seule obsession depuis des années: devenir immortel. Ce scientifique passe ses journées au sous-sol de l’université d’Harvard à préparer… son suicide.
Passionné par le fonctionnement du cerveau, il a partagé avec Chronicle un plan qui lui permettrait de ressusciter:
Lire la suite ici«Nous allons conserver un cerveau, le découper, le recréer sur ordinateur par simulation, et le raccorder à un corps de robot».
La triple peine
Pour connaître le devenir social et professionnel des accidentés de la vie, la FNATH a mené une enquête auprès de ses adhérents, qui avaient la possibilité de répondre à un questionnaire sur internet de mai à août 2011. Le rapport définitif de l’enquête, réalisé par Véronique Daubas-Letourneu, vient d’être rendu public.
Les personnes qui ont répondu à l’enquête ont donc connu un accident de santé suffisamment grave pour les inciter à adhérer à une association de défense. Parmi les 2269 personnes qui ont répondu, on constate qu’il y a majoritairement des hommes (67%), âgés entre 45 et 54 ans. Près des trois quarts des répondants ont adhéré à la FNATH à la suite d’un accident du travail, d’un accident de trajet ou d’une maladie liée au travail.
La danse des Kanak et des handicapés
LE MONDE |
Les chorégraphes Régine Chopinot et Jérôme Bel sont allés très loin de chez eux pêcher de bonnes raisons de faire un spectacle. Chopinot, figure des années 1980, est partie en Nouvelle-Calédonie et en est revenue avec un groupe de onze danseurs amateurs traditionnels rhabillés par Jean Paul Gaultier pour Very Wetr ; Jérôme Bel, personnalité phare de la "non-danse", expert en pièces témoignages sur l'identité et la danse, a accepté de travailler avec les onze comédiens handicapés mentaux de la compagnie Theater Hora, basée à Zürich, dans le spectacle Disabled Theater.
Lloyd Singer T7 : Psychothérapie
Lloyd ne profite que d’un court repos avant d’être replongé dans la tourmente ; en l’occurrence celle de sa sœur, Esther, anorexique, qui use désormais de son corps martyrisé comme d’une arme pour faire pression sur sa famille. Seule la psychothérapeute Hannah Horowitz est encore convaincue de pouvoir faire quelque chose pour lui venir en aide. Mais pour cela, elle a besoin de comprendre comment fonctionne le quatuor Singer, et de déterrer les secrets et les non-dits qui pourrissent depuis des années les relations de la famille.
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mercredi 1 août 2012
CANADA
Des psys comme équipiers de la police
La police d'Ottawa vient de compléter la première semaine d'un projet-pilote dans lequel des résidents en psychiatrie ou un psychiatre appuient le travail d'un agent de police spécialisé en intervention en santé mentale.
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mardi 17 juillet 2012
Le jardinage, un outil thérapeutique contre les psychoses
LE MONDE |
Par Christine Angiolini (Grenoble, envoyée spéciale)
Tomates, courgettes, aubergines, mais aussi plantes aromatiques, hortensias... Un jardin semblable à tant d'autres à quelques encablures du centre de Grenoble. Ici, ceux qui grattent la terre, sèment et bêchent souffrent de psychoses et de névroses graves et handicapantes. Ils fréquentent quotidiennement le Centre de santé mentale de la MGEN de Grenoble, un hôpital de jour. Plusieurs fois par semaine, ils se rendent au jardin, à pied, en tramway ou à bicyclette, soit seuls, soit accompagnés par un soignant. Nombreux sont ceux qui prennent des psychotropes et suivent une psychothérapie. Ici, pas de surmédication, juste les doses nécessaires au soulagement des symptômes, assure-t-on.
Tomates, courgettes, aubergines, mais aussi plantes aromatiques, hortensias... Un jardin semblable à tant d'autres à quelques encablures du centre de Grenoble. Ici, ceux qui grattent la terre, sèment et bêchent souffrent de psychoses et de névroses graves et handicapantes. Ils fréquentent quotidiennement le Centre de santé mentale de la MGEN de Grenoble, un hôpital de jour. Plusieurs fois par semaine, ils se rendent au jardin, à pied, en tramway ou à bicyclette, soit seuls, soit accompagnés par un soignant. Nombreux sont ceux qui prennent des psychotropes et suivent une psychothérapie. Ici, pas de surmédication, juste les doses nécessaires au soulagement des symptômes, assure-t-on.
Ce jardin de 300 m2 a vu le jour en 2008, grâce à la persévérance de certains soignants, convaincus des bienfaits de l'hortithérapie : "Cet endroit hors les murs s'inscrit dans une dynamique de psychothérapie institutionnelle, où la mise en circulation de la parole, le lien et la relation à l'autre sont privilégiés, explique Corine Lebaud, ergothérapeute. Le jardinage est une activité très physique, et met le corps à l'épreuve. Porteur de créativité, il suppose aussi une répartition des rôles de chacun. Il recrée du lien social."
UNE DIMENSION SENSORIELLE
Le jardinage est intéressant pour les patients psychiatriques car il a une dimension sensorielle. Il leur donne le sens des responsabilités et les valorise. Ainsi ce patient qui venait à l'hôpital de jour à reculons, et qui, depuis la création du jardin, y passe la plupart de son temps. Cela l'apaise ; ses relations aux autres sont devenues moins conflictuelles. Lui qui souhaitait un jardin tiré au cordeau accepte progressivement l'idée que cela ne corresponde pas à la réalité. Il suffit qu'une personne piétine les plates-bandes pour que tout soit à refaire !
Tel autre patient a été à l'origine de la plantation d'hortensias, des fleurs qui tenaient une place importante dans son histoire familiale. En 2009, le jardin a pris ses aises : l'hôpital de jour a en effet bénéficié d'une bourse de près de 2 000 euros de la part de Jardins et santé, une association qui soutient la recherche clinique et aide à la création de jardins thérapeutiques. "Le cabanon qui jouxte le jardin a été conçu de façon créative par un patient qui s'exprime difficilement par la parole", dit le docteur Marie-Philippe Deloche, chef de service du Centre de santé mentale. La dimension institutionnelle permet la transversalité des ateliers : ainsi les activités conte ou poésie peuvent se tenir au jardin.
Certains patients traversent aussi des périodes de crise durant lesquelles ils perçoivent le monde extérieur comme dangereux. Le jardin est alors relégué aux oubliettes. Puis une fois la tempête passée, ils y reviennent lorsqu'ils le souhaitent. Quant aux familles, elles sont invitées à participer à son entretien en offrant graines et plants. En septembre, elles sont même conviées à une fête dans ce jardin... extraordinaire.
Christine Angiolini (Grenoble, envoyée spéciale)
Savoir répondre à l'appel vivifiant de la nature
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