[jeudi 19 juillet 2012
Avec une belle – faut-il nommer obstination, persévérance ou confiance ce pari sur la fidélité et l’intelligence du lecteur ? – François Jullien explique ou déplie sa relation avec la Chine, il mesure l’étendue des écarts, les chances et les difficultés de la traduction, la viabilité de ce pont qu’il travaille à jeter entre deux continents. Au fil d’une trentaine de livres qui ont engendré toutes sortes de colloques, de rencontres ou d’interventions pas seulement philosophiques, l’auteur n’a cessé de préciser, et sans doute de mieux cerner pour lui-même, l’originalité de son projet : s’il est allé en Chine, s’il en a appris la langue et médité les ouvrages classiques, c’est pour mieux connaître les Grecs et l’énorme sous-bassement judéo-chrétien à partir desquels nous-mêmes pensons.
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