Dans son nouveau roman publié le 4 mars, l’écrivaine ausculte les conséquences de la télé-réalité sur la vie familiale.
« Les enfants sont rois », de Delphine de Vigan, Gallimard, 352 p.
Qui a déjà lu Delphine de Vigan sait d’emblée que le titre de son nouveau roman, Les enfants sont rois, relève de l’antiphrase. Chez elle, les adultes ont généralement beaucoup trop à faire avec leurs soucis et leurs chagrins pour se préoccuper de leurs rejetons.
Dans No et moi (JC Lattès, 2008), la jeune narratrice avait perdu sa sœur et devait se débrouiller avec des parents accaparés par leur deuil ; dans Les Loyautés (JC Lattès, 2018), Théo, 12 ans, s’enivrait au collège pour supporter les secrets et les responsabilités que son père et sa mère faisaient peser sur lui – et la seule de ses enseignants à percevoir son mal-être se trompait sur les causes, aveuglée par les traumatismes de sa propre enfance ; l’amitié au cœur des Gratitudes (JC Lattès, 2019) entre une jeune et une vieille femmes s’était nouée au temps où, petite, la première avait trouvé refuge chez la seconde, sa voisine.
Un sondage IFOP pour la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, publié le 3 mars, révèle un clivage générationnel important en matière de perception de la laïcité, qui ne surprend pas les chercheurs.
Dans les semaines qui ont suivi l’attentat contre Samuel Paty, le 16 octobre 2020, tous les regards – et les micros – ont convergé vers les enseignants. Pour se faire l’écho de leur émotion. Pour rappeler leur mission première, « forger des républicains », comme l’a martelé Emmanuel Macron lors de l’hommage national au professeur de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Mais aussi pour tenter de cerner, précisément, ce qui se cache derrière l’expression d’« atteintes à la laïcité » qui résonne, désormais, à tous les niveaux de la scolarité.
Une étude menée dans la capitale belge met en lumière les convictions complotistes et antisémites d’une partie de la jeunesse, mais aussi l’ouverture d’esprit de ces nouvelles générations.
LETTRE DU BENELUX
Ils sont 43 % à ne pas associer Adolf Hitler au mal et 73 % à ne jamais avoir entendu parler du génocide rwandais. S’ils sont d’origine arabo-musulmane, 28 % d’entre eux pensent que les services secrets israéliens sont derrière les attaques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. C’est le bilan aussi sombre qu’affligeant que dressent deux chercheurs sur l’état d’esprit dans des collèges et des lycées de la ville-région de Bruxelles.
Il aura fallu trois ans à Joël Kotek et Joël Tournemenne pour obtenir un financement public régional afin de mener à bien leur enquête dans une soixante d’établissements – trente-huit acceptant finalement d’y participer. Et c’est avec le soutien de la Fondation Jean-Jaurès, proche du Parti socialiste français, qu’ils ont publié leur étude, à la fin 2020
Les seins des femmes sont partout, mais cette omniprésence traduirait-elle cette objectivation du corps des femmes qui trouverait dans les seins son paroxysme ? Doit-on en finir avec la beauté des seins pour sortir de cette objectivation ? Comment penser la libération du corps féminin ?
Une émission présentée par Géraldine Mosna-Savoye
Si le clitoris a longtemps été impensé, l'utérus caché, la chevelure voilée, les seins, eux, ont été montrés, dénudés, affichés, jugés, évalués.
Sexuels ou maternels, esthétiques ou érotiques... Mais bizarrement (ou pas), ceux qui les montrent, les affichent, les jugent, les évaluent ou les dénudent, ne sont pas forcément ceux qui en ont...
Comment réinvestir la question du corps ?
L'invitée du jour :
Camille Froidevaux-Metterie, philosophe féministe, professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’Université de Reims Champagne-Ardenne
Un tueur schizophrène et paranoïaque qui se croyait «roi de la Lune» dans son adolescence vient d’être déclaré «à haut risque» par la justice outaouaise, presque trois ans après le meurtre de son amoureux, à Gatineau.
Mardi, la juge Catherine Mandeville, de la Cour supérieure, a dressé le portrait d’un homme malade, certes, mais aussi troublé et très peu enclin à recevoir des critiques.
D’ailleurs, c’est pour ces raisons que Kamy Lafrenière avait utilisé une «violence inouïe» pour assassiner Joey Morin, 23 ans, dans leur appartement de la rue Fernand-Arvisais, à Gatineau.
En pleine crise sanitaire, Ziad Obeid s’est formé à la pratique du métier d’infirmier. Il témoigne de cette expérience particulière.
Fort de cette expérience de stage, le jeune homme projette de suivre des études supérieures de deuxième cycle à l’étranger avant de se consacrer pleinement à la pratique du métier d’infirmier. Photo DR
« Il n’était pas facile pour moi de prendre la décision de partir en stage alors que la majorité des étudiants avaient choisi de ne pas le faire. Mais j’ai souhaité, malgré mes appréhensions, découvrir le quotidien des soignants qui sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19 », explique d’emblée Ziad Obeid. Étudiant en 4e année de sciences infirmières à l’Université Sainte Famille à Batroun, ce futur professionnel de la santé a décidé d’effectuer les heures de stage requises pour compléter sa formation théorique et pratique. Ainsi, au cours du premier semestre universitaire, l’apprenti infirmier a travaillé dans deux hôpitaux différents, l’un privé et l’autre public. « En pleine pandémie de Covid-19, j’ai pu observer, sur le terrain, comment les infirmiers restent parfaitement fidèles à leur mission de veiller sur les patients », remarque le jeune homme de 22 ans.
Des scientifiques de l’EPFL ont découvert que des agrégats de protéines semblables à ceux dans la maladie d’Alzheimer sont à l’origine de la détérioration musculaire observée avec le vieillissement. Mais on peut agir contre les effets de ces agrégats en stimulant le taux de nicotinamide adénine dinucléotide (NAD+), ce qui active les systèmes de défense des mitochondries dans les cellules et rétablit la fonction musculaire.
Plus on vieillit, plus nos muscles s’affaiblissent, ce qui explique la fragilité et l’incapacité physique qui accompagnent la vieillesse. Cette détérioration musculaire, outre le fait qu’elle concerne chaque individu, représente une charge très lourde pour les systèmes publics de santé. Les travaux de recherche dans les processus biologiques et les biomarqueurs qui définissent le vieillissement musculaire n’ont pas encore permis de déterminer les causes sous-jacentes.
La prise compulsive d’aliments (binge eating disorder) dans l’enfance a déjà été reliée à divers problèmes de santé ultérieurs, rappelle une équipe de l’École de médecine de l’Université Emory (Atlanta, aux États-Unis) dans la revue Psychiatry Research. Or certains facteurs parentaux, comme la mauvaise régulation des émotions, sont susceptibles d’influencer négativement les comportements d’autorégulation des enfants, en particulier dans le domaine de l’alimentation.
Avec une prévalence d’environ 2 % aux États-Unis, le phénomène de prise alimentaire compulsive constitue un trouble commun du comportement alimentaire, pour lequel semblent impliqués à la fois des « vulnérabilités génétiques » et des « facteurs de l’environnement socio-familial », ces derniers faisant précisément l’objet de cette étude (réalisée auprès de 48 dyades mère-enfant).
Aller sur le terrain, tel est sans doute un des gestes essentiels de Joy Sorman : ce désir de sortir de son espace à soi, ou de sa zone de confort était déjà sensible depuis Gros œuvre ou Comme une bête, puisque le travail de rencontre et de documentation était l’impulsion d’une écriture romanesque, transposant et se nourrissant d’une somme de savoirs. La romancière a pourtant pris un tournant documentaire, avec L’Inhabitable et Gare du nord, se coltinant au terrain, souvent accompagnée pour cartographier des espaces rétifs à l’habiter. Logements insalubres d’un côté et de l’autre non-lieu parcouru en tous sens, l’écrivaine montrait, contre toute attente, les stratégies individuelles pour s’approprier un lieu, pour y creuser son territoire. Avec À la folie, elle procède de la même stratégie de sortie hors de soi, pour s’immerger durant un an au sein d’un hôpital psychiatrique, après avoir été autorisé à y venir, au point d’avoir les clés de cet espace clos. Si les noms des patients et des soignants ont été changés, rien ou presque de fictionnel dans ce récit documentaire, à placer dans le sillage de Jean Rolin, Martine Sonnet ou François Bon, James Agee ou William T. Vollmann.
Un des enjeux essentiels de ce récit, c’est de réinscrire l’hôpital psychiatrique dans l’espace social : portes, grilles, chambre d’isolement sont autant de figures qui disent matériellement la coupure ou la frontière entre le monde du dehors et un dedans délirant. Tout le récit est parcouru par les motifs de l’enfermement, de l’emprisonnement, pour tenir à l’écart les fous de la société, décryptant à la lumière des analyses de Foucault les techniques matérielles d’un « système disciplinaire ». Mais les formes variées de la folie sont pour l’essentiel sociales, rappelle Joy Sorman : entrer dans le bâtiment 4B, c’est une manière non de le faire visiter avec un regard voyeuriste, mais d’ébranler les frontières, de faire tomber les seuils, d’ouvrir à nouveau les perturbations de la folie sur l’espace social.
Stratégies de résistance, sabotages minuscules : l’année vécue en immersion dans l’hôpital a permis à l’écrivaine d’accentuer l’intensité du regard pour épingler ces infimes obstructions au protocole hospitalier. De tels gestes de résistance sont la marque d’un désir de vie, d’une dynamique de libération, car Joy Sorman montre que l’emprisonnement est au centre du dispositif hospitalier, une clôture de murs et de chimie, contre laquelle les recours sont difficiles. La « visiteuse furtive » traque ces déraillements du quotidien, ces minuscules événements qui sont résistance têtue et dynamisme de vie, contre les protocoles. C’est même là presque un art poétique : le détail est ressaisi dans son ampleur, comme l’importance symbolique et matérielle du pyjama, mais le détail est aussi un opérateur de vitesse, une capacité de dire en peu une situation, un souci d’une langue qui pulse, d’une vitesse d’écriture, pour dire sans et donner à comprendre sans s’appesantir.
Comment faire pour garder le contact malgré la distanciation physique ? A Nîmes, des artistes et thérapeutes organisent le dernier dimanche de chaque mois des rendez-vous dansants. "On vient à la rencontre, on échange et en fait c’est très intense" raconte une participante. Retrouver des émotions, des sensations, c’est tout l’objectif de ces invitations. "La danse, c’est un mouvement où justement on peut rapprocher les corps même à distance" raconte Noël Cadagiani, chorégraphe et enseignant en danse.
RÉCIT Fermeture momentanée des centres spécialisés, difficultés d’accès aux soins et aux activités… Confrontés aux multiples épisodes de la crise sanitaire, les proches de personnes handicapées ont le sentiment de vivre un long cauchemar depuis un an.
Servane a perdu beaucoup de forces depuis un an, mais elle a gardé son sens de l’humour. Cette Grenobloise de 45 ans raconte sa famille à mots choisis, sobres et précis. Elle est professeure des écoles, son mari chef d’entreprise, leur premier enfant, une fille de 17 ans, va bien. Le second, Antoine, 15 ans, a souffert d’un grave problème d’oxygénation à la naissance, qui a provoqué une paralysie cérébrale très sévère : il ne parle pas et ne peut se mouvoir seul. Depuis l’âge de 4 ans, il est pris en charge en établissement spécialisé. Son frère Arthur, le troisième enfant du couple, est né en mai 2010avec une surdité profonde. C’est à ce moment-là que Servane éclate de rire : « Le handicap, ici, on en connaît un rayon ! »
L’utérus est la matrice de la vie, l’origine selon Freud du premier traumatisme vécu : la naissance. Lieu de la maternité, l’utérus est aussi source de clichés sexistes qui perdurent aujourd'hui, comme l’origine de l’hystérie… Le corps féminin crée-t-il des états psychiques qui lui sont propre ?
Une émission présentée par Géraldine Mosna-Savoye
Les médecins grecs de l’Antiquité abordaient l’hystérie comme une affection qui avait à voir avec un organe génital propre aux femmes : l’utérus.
Freud détacha les symptômes hystériques de cette référence anatomique à l’utérus comme organe, mais ce qu’il conserva, c’est l’idée que ces symptômes avaient quand même à voir avec le corps, ce qu’il appela une “conversion somatique”.
Pour Freud, le corps n’est pas celui de l’organisme, celui de la médecine, mais le corps libidinal, investi de jouissance, de puissance, de libido. Lorsque quelque chose du désir est refoulé, cela peut alors passer par l’expression traumatique : une affection qui se présente comme venant du corps mais dont la cause est psychique et non organique…
Alors que reste-t-il de l’utérus dans l’hystérie telle qu’elle a été exploitée après Freud par la psychanalyse ?
L'invitée du jour :
Clotilde Leguil, professeure au département de psychanalyse de Paris 8 Saint-Denis, philosophe, et psychanalyste de l’Ecole de la Cause freudienne
Propos recueillis par Lucie SoullierPublié le 2 mars 2021
Romain Colas, maire socialiste de Boussy-Saint-Antoine, revient sur les rixes d’adolescents après la mort d’un garçon de 14 ans, poignardé dans sa ville.
La semaine précédente a été tout particulièrement violente : plusieurs rixes ont éclaté dans l'Essonne, mais aussi à Bondy, et un photo-reporter s'est fait agressé à Reims.
Après les rixes mortelles en Ile-de-France, ministres et des préfets se sont réunis ce lundi, ainsi que les maires et le préfet de l'Essonne. Si les faits ont ému jusqu’au sommet de l’Etat, le phénomène n’est pas nouveau.
Comment qualifier et quantifier cette violence ? Au-delà de ces affrontements, quels sont les enjeux sociaux ? Comment la norme sociale traverse-t-elle la justice des mineurs ?
Nous en parlons avec Marwan Mohammed, sociologue, chargé de recherche au CNRS (Centre Maurice Halbwachs). Il sera rejoint par Muriel Eglin,présidente du tribunal pour enfants de Bobigny et membre du comité directeur de l’Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (AFMJF)
ENQUÊTE Dès 2 ans, un enfant ment. Un manque de sincérité qui s’amplifie à mesure qu’il grandit. Pourquoi l’homme, pas si différent d’autres animaux, trompe-t-il autant, et se laisse-t-il si volontiers embobiner ? Le point, en quinze questions, sur un ingrédient essentiel de la vie en société.
Telle une plaie d’Egypte, une épidémie d’infox s’est abattue sur le vaste monde. Ces faits alternatifs balayent les faits avérés, défient la parole des experts, menacent la crédibilité de la science. Pourtant, le mensonge existait bien avant l’irruption des réseaux sociaux. « L’esprit de l’homme est ainsi fait que le mensonge a cent fois plus de prise sur lui que la vérité », se désolait Erasme (Eloge de la folie, 1509).
Une première vérité s’impose : dans la vraie vie, nous mentons tous. Un nuage de duplicité enveloppe nos relations sociales. Le romancier Christian Bobin parle du « mensonge éternel de vivre en société » (Une petite robe de fête, Gallimard, 1991). « Le mensonge est le ciment qui permet à la société de ne pas s’effondrer. Si les gens disaient la vérité, toutes les structures collectives s’émietteraient », renchérit son confrère Bernard Werber (Le Rire du cyclope, Albin Michel, 2010). En corollaire, « plus une société a établi des codes d’acceptation du mensonge, plus elle est forte », relève le psychiatre Patrick Clervoy, qui publie Vérité ou mensonge (Odile Jacob, 304 pages, 21,90 euros).
« Il m’arrive de soigner des personnes qui ne savent pas mentir, du fait de certaines maladies comme la paranoïa », témoigne Patrick Clervoy. Ces personnes ne supportent pas d’être dans un bain de mensonges et souffrent énormément. « Quand on est incapable d’être agréable à quelqu’un avec quelques mensonges de courtoisie, on est vite isolé », ajoute le psychiatre.
Omissions, dissimulations, arrangements avec la vérité… Mécanisme psychologique du mensonge et perception par l’entourage ou la société… Pourquoi certaines personnes préfèrent-elles croire et répéter un mensonge ? Pourquoi un mensonge en attire-t-il plus facilement un autre encore plus énorme ? Comment réagir face au mensonge de son enfant ou de son partenaire ? Comment réussir à déceler la vérité?
Pr Patrick Clervoy, psychiatre, ancien titulaire de la chaire de Psychiatrie et de Psychologie médicale du Val-de-Grâce à Paris. Auteur de Vérité ou mensonge, aux éditions Odile Jacob.
Pr Prosper Gandaho, professeur de Psychiatrie d’adultes à l’Université de Parakou au Bénin. Chef du service de Psychiatrie du Centre Hospitalier Départemental et Universitaire du Borgou à Parakou.
Santé en Afrique : les femmes et les enfants d’abord ! (3). Dans le district de la Kozah, un programme pilote a fait chuter la mortalité maternelle et infantile.
Le pas est pressé et les claquettes dérapent sur les cailloux de la piste tracée à travers les champs d’igname de Sarakawa, dans le nord du Togo. Afi Kpaba n’a pas de temps à perdre. Chaque jour, cette agente de santé communautaire (ASC) rend visite à une quinzaine de ménages pour s’assurer que les femmes et les enfants de moins de 5 ans se portent bien. Son matériel médical, rudimentaire, tient dans un sac à dos qui ne la quitte jamais. « On a des comprimés de première nécessité, un thermomètre, des fiches de soins et des tests de diagnostic du paludisme. Avec ça, je peux détecter les malades et en référer, si besoin, au centre de santé le plus proche », explique Mme Kpaba, avant de s’arrêter dans la cour de Yeriki Mérè, le chef du quartier.
Comment la musique peut-elle aider à soigner les troubles de la mémoire ? Ce documentaire poignant sur les étonnants pouvoirs des sons face à l’oubli donne la parole aux participants du programme "Music & Memory" initié par Dan Cohen, ainsi qu'au neurologue Oliver Sacks et au musicien Bobby McFerrin.
Henry, 94 ans, souffre de démence : il ne reconnaît plus sa propre fille. Mais dès qu’on lui fait écouter des chansons de sa jeunesse, les souvenirs remontent. Denise, bipolaire, voit ses troubles disparaître dès qu’elle se met à danser. Quant à Marylou, atteinte de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé, elle retrouve goût à la vie lorsqu’elle entend sa musique préférée.
L’archidiocèse louisianais s’oppose à l’utilisation du sérum, autorisé aux États-Unis depuis le 27 février, car il utilise une lignée de cellules fœtales dérivée d’un avortement. Le Vatican a pourtant qualifié les vaccins contre le Covid-19 de “moralement acceptables” et le pape François a lui-même été vacciné.