
Publié le 20 février 2021
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

Publié le 20 février 2021
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Paris, le samedi 20 février 2021 – Qu’il s’agisse d’interroger la pertinence du confinement, d’engager une réflexion sur la nécessité de cibler les mesures en fonction de la vulnérabilité, de redouter ou non une nouvelle vague ou encore d’évaluer la gravité pour notre démocratie des restrictions des libertés individuelles, les scissions ont été constantes depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Ces controverses mettent en évidence des clivages politiques souvent brouillés, même si certains auront pu être quelque peu alertés en constatant que ceux qui paraissent s’inquiéter le plus de la limitation des libertés publiques ne se sont pourtant pas toujours illustrés pour leur défense ! L’idée d’instaurer un passeport vaccinal apporte un nouveau sujet à ces débats épidermiques.
Plusieurs pays ont évoqué ces dernières semaines leur adhésion à un système de passeport vaccinal. Il s’agirait grâce à un certificat validé internationalement de conditionner la possibilité de certains déplacements et l’accès à différents espaces (lieux culturels, restaurants, etc.) au fait d’avoir été vacciné contre la Covid-19. L’initiative séduit grandement de nombreuses compagnies aériennes qui y voient l’espoir d’une reprise pour leur économie fortement malmenée par la crise sanitaire. En France, ce 17 février, le Conseil économique, social et environnemental a lancé une consultation publique sur ce sujet.
Pour le député Robin Réda (LR), président de cette mission d’information transpartisane, le CBD constitue la « victime collatérale de l’approche essentiellement sécuritaire du cannabis dans notre pays » alors même qu’il est dénué d’effets psychotropes
Par Isabelle Rey-Lefebvre Publié le 20 février 2021

OLIVIER BONHOMME
Sur fond de consensus politique, et forte du soutien de l’opinion publique, la chasse aux fraudes à la prestation sociale est ouverte. Les Caisses d’allocations familiales (CAF), qui toutes prestations confondues (allocations familiales, aides au logement, allocation aux adultes handicapés…) distribuent quelque 95 milliards d’euros à 13,5 millions d’allocataires sont en première ligne. Au fil des ans, des progrès du big data, et des interconnexions de fichiers, elles intensifient et raffinent les contrôles – parfois jusqu’à l’acharnement, comme le dénoncent plusieurs associations telles qu’ATD Quart Monde, le Secours catholique, Aequitaz, et jusqu’au Défenseur des droits.
Propos recueillis par Isabelle Rey-Lefebvre Publié le 20 février 2021
Pour le sociologue et politiste Vincent Dubois, le contrôle des bénéficiaires d’aide sociale est aussi ancien que l’assistance.
Vincent Dubois, professeur à Sciences Po Strasbourg, est l’auteur de Contrôler les assistés. Genèses et usages d’un mot d’ordre, à paraître en avril aux éditions Raisons d’Agir.
Le contrôle des bénéficiaires d’aide sociale est aussi ancien que l’assistance et il ne s’est jamais imposé dans le débat public et l’action gouvernementale plus fortement que depuis le milieu des années 1990. Trois principaux facteurs expliquent cette tendance : le développement de prestations sociales soumises non plus à un statut juridique – travailleur ayant cotisé – mais à des conditions évolutives et des comportements qu’il s’agit de vérifier ; un investissement politique sans précédent qui a promu la « fraude sociale » comme problème majeur ; la montée en puissance de logiques à la fois comptables et managériales concrétisées par des contrôles en cascade, de l’Etat et de la Cour des comptes sur les finances de la Sécurité sociale, des organismes de protection sociale sur leurs allocataires.
13 février 2021
Par Célia Laborie Publié le 19 février 2021
Comme cela se pratique aux Etats-Unis, beaucoup veulent pouvoir choisir un analyste dit « situé » ou « safe », qui a le même vécu ou qui est sensibilisé aux questions liées aux discriminations.

Laurence Mouton/Es/Photononstop
« Vos parents parlent-ils français ? Mais comment avez-vous fait pour être admise dans cette grande école ? Vous avez combien de frères et sœurs ? Je pensais que dans les familles comme les vôtres, on était plutôt sept ou huit. » Quand Hajar (le prénom a été modifié), entend ces questions dans le cabinet d’une praticienne du Bureau d’aide psychologique universitaire à Paris, elle a du mal à y croire. Nous sommes alors en 2019, l’étudiante en sciences politiques, qui ne se sent pas à sa place dans son école, est en proie à des pulsions suicidaires. « Ma psy ne m’a pas du tout aidée, elle a tout de suite amené mon identité de femme musulmane sur la table. J’avais l’impression qu’elle m’imaginait vivre dans un bidonville, c’était incroyablement réducteur. »
LE 18/02/2021
À retrouver dans l'émission
NOS GÉOGRAPHIES
par Dominique Rousset
"Nos géographies" reçoit ce soir Guy Di Méo, spécialiste de la géographie sociale, et Nadine Cattan, directrice de recherche en géographie, pour explorer les rapports du corps humain à l’espace dans lequel il évolue, par le prisme du sexe, du genre, de la condition sociale et du handicap notamment.

Dans Nos géographies, nous nous approchons au plus près des rapports du corps humain à l’espace dans lequel il évolue, espace qui le transforme ou qu’il transforme, qui l’adopte ou qui le rejette, dont il porte les traces, le langage, les coutumes, les modes de vie. Le corps comme point de rencontre du social et du spatial.
Mais cela ne se passe pas du tout de la même manière pour tous. Le sexe, le genre, la condition sociale, les handicaps sont autant de marqueurs visibles, pourvu qu’on s’attache à les repérer. Ce que font nos deux invités, théoricien pour l’un et tous deux praticiens de la géographie sociale, un riche domaine de la pensée géographique qui suscite, nous l’avons déjà vu dans cette émission, de plus en plus d’intérêt chez les chercheurs.
Par Florence Rosier Publié le 18 février 2021
Quatre groupes de chercheurs sont parvenus à communiquer dans les deux sens avec des rêveurs lucides. Une fois sur cinq, ceux-là ont répondu de façon correcte à des questions précises.
Encore embrumé, vous émergez d’un rêve. Ne vous fuit-il pas déjà ? « Le rêve est le phénomène que nous n’observons que pendant son absence. Le verbe “rêver” n’a presque pas de présent », observait Paul Valéry dans Tel quel (1941).
La science, pourtant, est en voie de faire mentir l’écrivain. Des chercheurs sont parvenus à échanger en temps réel avec des personnes endormies et en plein rêve. Les expérimentateurs leur posaient des questions précises, et, en retour, il s’est avéré que ceux qui se prêtaient à l’expérience y ont correctement répondu dans près de un cas sur cinq. Une faible proportion ? « Elle est bien plus grande que si ces bonnes réponses résultaient du hasard », souligne Delphine Oudiette, chercheuse à l’Inserm et à l’Institut du cerveau (ICM), à Paris, et qui cosigne cette étude, parue dans la revue Current Biology jeudi 18 février.
RTFLASH

Des chercheurs du Laboratoire de Psychologie Cognitive (Université d'Aix-Marseille/ CNRS) ont suivi le développement cérébral de près de 30 bébés babouins vivant en groupe social avec leurs parents, grâce à l'IRM anatomique non invasive. Les analyses ont révélé que la surface du planum temporal de l'hémisphère gauche, région clé du réseau du langage chez l'humain, était plus importante que celle du cerveau droit, et ce, dès le plus jeune âge dans une proportion d'individus quasi identique à celle des bébés humains. Or, cette asymétrie cérébrale précoce est considérée comme un marqueur anatomique d'une prédisposition du cerveau des bébés humains à acquérir rapidement le langage dès qu'ils y sont exposés.
La plupart des fonctions du langage induit une activité cérébrale plus importante dans le cerveau gauche, notamment dans une zone du cortex auditif : le planum temporale. Cette particularité du langage se refléterait au niveau de la morphologie du cerveau, le planum temporale présentant une surface plus large dans le cerveau gauche chez une grande majorité d'individus, et ce, même chez les nouveau-nés, voire les pré-termes.
Un documentaire de Swen de Pauw
Dans le cabinet de Georges Ferdemann, psychiatre atypique, consultent des patients français et étrangers.
Originaires du quartier, du village voisin ou d’un autre continent, Diane, Gilbert, Karim ou encore Claudine viennent confier ici leur histoire. Pour certains il s’agit de trouver un refuge, une oreille attentive, pour d’autres c’est l’envie de vivre qu’il faut préserver.
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Le sujet n'est pas nouveau et le constat loin d'être surprenant. Publié mardi 16 février, le rapport de la Cour des comptes portant sur l’organisation des soins en psychiatrieconfirme le sous-financement chronique de la psychiatrie publique, qui représente pourtant la très grande majorité de l’offre de soins et l’essentiel des prises en charges lourdes. Dans un communiqué, après avoir interpellé à de nombreuses reprises le Gouvernement sur ce sujet
, rappelle-t-elle, la Fédération Hospitalière de France (FHF) demande à nouveau d’urgence une remise à niveau du financement
de ce secteur. Alors qu'entre 2008 et 2018, les établissements publics ont connu une faible progression de leur financement, celui des établissements privés lucratifs a quant à lui considérablement augmenté, relève la FHF. La psychiatrie, en revanche, reste le parent pauvre du secteur de la santé. Raison essentielle selon la Cour des Comptes : l'absence de priorité politique donnée à ce secteur pendant de nombreuses années
, une situation qui "a conduit les ARS à se retourner vers les cliniques privées pour augmenter l’offre de soins" puisqu’elles étaient en incapacité de le faire pour le secteur public. Une "absence de vision stratégique pour la psychiatrie publique" dont les "conséquences néfastes" sont "bien connues en matière d’offre de soins et de réponse aux besoins de santé des territoires", dénonce la FHF. Sans parler de la crise sanitaire qui vient encore renforcer le problème alors que le secteur constate l’apparition de nouveaux troubles
depuis le premier confinement.
Publié le 18/02/2021
Le centre hospitalier de Novillars (Doubs) a temporairement fermé son accueil de jour Catalpa, situé à Besançon. Le personnel est réquisitionné dans les unités mises en difficultés par la Covid. Les patients accusent le coup.

"L'hospitalisation m'avait permis de me donner la direction de la sortie du tunnel. Le Catalpa me montrait cette sortie." Delphine Gayet fréquentait le centre Catalpa depuis 10 jours, après une hospitalisation de trois mois à Novillars. Ce centre est une structure pivot dans l’offre de soin : une transition en douceur entre l'hospitalisation et le retour à une vie normale.
Mais désormais, Delphine devra faire sans. "Je suis effondrée", s'inquiète-t-elle. Car mardi 16 février 2021, à 16 h, en raison d'une hausse de l'absence de son personnel pour Covid, le centre hospitalier a déclenché le plan blanc, fermant ainsi l'hôpital de jour Catalpa.
Par Annabelle Wanecque, France Bleu Touraine Jeudi 18 février 2021
Les personnels du pôle psychiatrie du CHRU de Tours sont appelés à la grève ce jeudi pour dénoncer notamment un manque de moyens et d'effectifs. Leurs syndicats réclament davantage d'embauches dans les services concernés.

Les personnels du pôle psychiatrie du CHRU de Tours se mobilisent tout ce jeudi pour réclamer notamment plus de moyens et d’effectifs. Ce pôle regroupe tous les services qui ont un lien, de près ou de loin, avec la psychiatrie. Cela peut être à l’hôpital Trousseau directement, ou alors à l'extérieur via par exemple les CMP, les Centres Médico Psychologiques. Plus de 550 personnes y travaillent.
Le Monde avec AFP Publié le 19 avril 2021
Ce nouveau protocole, traduit dans un décret le 21 janvier, supprime la mise en bière immédiate. Les proches pourront ainsi se recueillir pour un dernier adieu devant le corps du défunt.

JOEL SAGET / AFP
La prise en charge des défunts du Covid-19 a été modifiée pour pouvoir « permettre aux familles et aux proches d’accomplir leur deuil », selon un nouveau protocole consulté par l’Agence France-Presse (AFP).
Ces règles, transmises récemment par le ministère délégué à l’autonomie aux gestionnaires d’établissements pour personnes âgées, font suite à un avis du Haut Conseil de la santé publique, traduit dans un décret le 21 janvier.
D’après ce protocole, l’obligation de mise en bière « immédiate »est supprimée. En raison d’une possible contagiosité due au SARS-CoV-2, le corps du défunt devra toutefois être mis en bière et le cercueil définitivement fermé avant la sortie du lieu où le décès est survenu.
par Anne Enot, pédopsychiatre dans l'Isère publié le 19 février 2021
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(Mohamad Itani/Plainpicture)
Chaque semaine, avec chacune des équipes du centre médico-psychologique pour enfants et adolescents (CPME) dans laquelle je travaille, nous nous astreignons à ce qui est devenu une séance de torture collective : nous étudions les dernières nouvelles demandes.
par un collectif de personnels de l'éducation publié le 18 février 2021
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En août 2020, à Rochefort, des élèves de maternelle passent leur matinée dehors. (Théophile Trossat/Libération)
Un paradoxe frappe notre jeunesse : d’un côté, les enfants ne sont pas ou très peu victimes directes du Covid-19, de l’autre, ils sont très touchés par ses conséquences, mais en silence. «Un grand nombre est en grande souffrance psychologique et disent avoir envie de mourir», viennent d’alerter les sociétés savantes de pédiatrie. En mai 2020 déjà, un groupe de pédiatres et de spécialistes de santé publique soulignait dans une tribune que les conséquences psychiques et sociales du Covid-19 sur l’enfance nécessitaient un suivi et une coordination des politiques sanitaires. A raison : l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) signalait que fin octobre les hospitalisations en pédiatrie pour raisons psychiatriques étaient en hausse de 50 % par rapport à l’an dernier à la même date. Olivier Véran lui-même, ministre de la Santé, affirmait vouloir éviter une troisième vague de la santé mentale.
par Aurore Savarit-Lebrère publié le 18 février 2021
Nouvelle membre du Conseil scientifique depuis mercredi, Angèle Consoli souhaite mettre au centre de la gestion de la crise sanitaire l’impact du Covid sur la santé mentale.
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L'impact du Covid-19 sur la santé mentale a peu été pris en compte au début de la pandémie. (Patricia Huchot-Boissier/Hans Lucas)
Elle fait partie des quatre nouveaux membres à avoir rejoint le Conseil scientifique mercredi. La pédopsychiatre Angèle Consoli est une de ces sages du corps médical qui ont pour mission, selon le ministre Olivier Véran, d’«aider le gouvernement à se forger une conviction» et à faire des choix dans la gestion sanitaire de la pandémie. «On ne prend pas des mesures, les décisions sont politiques, mais en tout cas on donne des avis, on essaye d’apporter notre éclairage», a résumé Angèle Consoli à l’antenne de BFMTV ce jeudi matin.
Propos recueillis par Jean-Baptiste Jacquin Publié le 19 février 2021
Pour Sophie Legrand, juge des enfants, le véritable enjeu est de faire en sorte que les victimes arrivent à révéler ces situations. Mais les magistrats et les éducateurs manquent parfois de temps pour les écouter individuellement.

PHILIPPE LOPEZ / AFP
Sophie Legrand a été juge des enfants à Cambrai (Nord) avant de rejoindre, en 2016, le tribunal de Tours pour y exercer les mêmes fonctions. Elle est secrétaire générale du Syndicat de la magistrature. Au travers de son expérience de juge chargée des mesures d’assistance éducative en protection de l’enfance, elle évoque les freins à la dénonciation des faits incestueux.
Je ne suis pas sûre qu’il y ait besoin d’un changement législatif. La difficulté, c’est surtout de repérer la situation d’inceste. Le fait de pouvoir dénoncer un inceste quarante ans après les faits ne va pas résoudre le problème de ne l’avoir pas décelé à temps.
par Elsa Maudet publié le 17 février 2021
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Vaccination contre le Covid 19 au foyer d'accueil médicalisé de la Pointe du Lac, à Créteil. (Marie Rouge/Libération)
Après près d’un mois d’attente, les injections ont finalement pu débuter. Le coup d’envoi de la vaccination a été donné, ce mardi, au foyer d’accueil médicalisé (FAM) de la Pointe du lac, à Créteil (Val-de-Marne). L’annonce avait été faite le 7 janvier, par Jean Castex : les adultes handicapés accueillis dans des FAM et des maisons d’accueil spécialisées (MAS) pourront être vaccinés en priorité contre le Covid-19, quel que soit leur âge. L’opération devait démarrer le 18 janvier. En théorie. La plupart des établissements patientent toujours, en attente de doses.
par Un collectif, de pédopsychiatres publié le 18 février 2021
Les centres de consultations pour enfants suffoquent sous la pression, manquent de moyens. Il faut investir dans la santé psychique des plus jeunes, demande un collectif de soignants.
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Un collectif de soignants alerte sur la pression subie par les centres de consultations pour enfants et leur manque de moyens. (Almag/Plainpicture)
Déferlement de demandes dans les services de pédopsychiatrie. Aux parents, inquiets, souvent la même réponse : nous vous rappellerons quand nous aurons de la place, merci de patienter. Dans les coulisses, faute de moyens, on doit opérer un tri dans la liste d’attente. Prioriser les situations urgentes. Privilégier les enfants en bas âge avec des troubles précoces du développement et auxquels il faut prodiguer des soins au plus vite en saisissant l’ouverture offerte par la plasticité cérébrale des premières années de la vie. Favoriser les enfants «épidermiques» qui cassent les oreilles des professeurs, les meubles, les pieds des camarades, la dynamique de classe et qui débordent une école. Il y a, au mieux les ados décrocheurs terrés chez eux, solitaires derrière leur écran ; au pire, les adolescents qui passent à l’acte, suicidaire ou explosif. Obligeant à l’action, ces situations mobilisent une partie des moyens humains et techniques, insuffisants, dont nous disposons.
publié le
La crise sanitaire et les confinements ont de quoi faire perdre leur sang-froid aux plus flegmatiques d’entre nous. Pour retrouver notre liberté intérieure face aux vicissitudes du monde, la philosophe et psychanalyste Hélène L’Heuillet a un remède : la lecture des Pensées pour moi-même de l’empereur stoïcien Marc Aurèle.
par Anaïs Condomines publié le 18 février 2021
Trop jeunes pour avoir accès aux vaccins Pfizer et Moderna, mais trop âgés pour recevoir le vaccin AstraZeneca à son arrivée dans les officines, les 65-74 ans doivent encore attendre pour profiter de l’élargissement de la cible vaccinale.
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Dans un centre de vaccination contre le Covid-19, en janvier à Nantes. (Stephane Mahe/REUTERS)
Elles attendent leur tour. Les personnes se situant actuellement dans la tranche d’âge 65-74 ans ont compris dès le début de la campagne vaccinale qu’elles ne seraient pas concernées par les premières injections Pfizer/BioNTech et Moderna. Conformément aux recommandations des autorités sanitaires, ces deux vaccins ont d’abord été destinés aux résidents d’Ehpad puis, progressivement, aux plus de 75 ans, aux personnels soignants et aides à domicile ainsi qu’aux personnes vulnérables présentant des pathologies.
17/02/2021
Des premières cellules à Homo sapiens, en passant par Lucy et Néandertal, un tour d'horizon des origines de l'Homme - et de la vie sur Terre - par le paléontologue Yves Coppens.
Une visioconférence enregistrée en février 2021
La recherche sur les origines de l’Homme remonte au XIXe siècle ; des restes d’Hommes fossiles ont été découverts en Europe, puis en Asie et finalement en Afrique. L’origine de l’Homme a été ainsi promenée d’un continent à l’autre jusqu’à sa fixation en Afrique tropicale. Soixante années de recherches internationales dans cette région ont permis de dessiner un arbre phylogénétique de l’Homme depuis environ 10 millions d’années, avec un grand nombre de ses branches.
La recherche sur les origines de l’Homme remonte au XIXe siècle ; des restes d’Hommes fossiles ont été découverts en Europe, puis en Asie et finalement en Afrique. L’origine de l’Homme a été ainsi promenée d’un continent à l’autre jusqu’à sa fixation en Afrique tropicale. Soixante années de recherches internationales dans cette région ont permis de dessiner un arbre phylogénétique de l’Homme depuis environ 10 millions d’années, avec un grand nombre de ses branches.
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