28/05/2019
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Licenciée à quarante-huit ans, Margaux s'est battue pendant dix ans pour retrouver un emploi stable. Isabelle a attendu la retraite pour oser réaliser ses rêves. Deux récits de femmes non résignées.
La DRH m’a dit : "Comment je pourrais vous recadrer puisque vous avez l’âge d’être ma mère ?" Margaux
A quarante-huit ans, Margaux est licenciée de l'entreprise où elle est assistante de direction depuis plusieurs années. D'abord confiante sur ses capacités à retrouver un emploi rapidement, elle perd peu à peu espoir face aux portes qui se ferment devant elle, souvent au motif qu'elle est déjà "trop vieille".
Un recruteur m’a dit : "On pourra vous appeler mamie" ou encore "vous savez, à cinquante ans les neurones ne fonctionnent pas de la même façon". Margaux
Isabelle était la petite dernière de sa fratrie. Celle qui ne s'habillait qu'avec les vieux vêtements de ses grandes soeurs, portait de grosses lunettes et dont on disait toujours qu'elle était moins belle que les autres.
J’avais besoin de monde autour de moi, d’être le centre du monde, de paraître, de ne pas rester transparente comme je l’avais été à l'époque. Isabelle
A cinquante ans, Isabelle décide de quitter son emploi pour mener la vie dont elle a toujours rêvé.
Le mannequinat senior m’a aidé à m’accepter telle que je suis. Ce qui est étonnant, c’est que ça m’a aussi permis d’avoir moins besoin de paraître. Isabelle