Interrogée par Audrey Crespo-Mara, au micro d'Europe 1, la ministre de la Santé assure que la baisse du nombre de lits dans les hôpitaux psychiatriques correspond à de nouvelles pratiques thérapeutiques et non à une contrainte budgétaire.
INTERVIEW
En 20 ans, 55.000 lits ont été supprimés dans les hôpitaux psychiatriques français. Un constat qui interroge sur l'attention portée à ces malades. "On ne souhaite plus avoir d'hôpitaux psychiatriques remplis de personnes qui y passent leur vie. Ce sont des changements de pratique survenus il y quelques années", a expliqué jeudi Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, interrogée par Audrey Crespo-Mara sur Europe 1.
Soigner les gens "chez eux". "Le traitement ambulatoire est recommandé dans beaucoup de pathologies parce qu'il permet une meilleure réinsertion des personnes", défend-elle. "Ça n'est pas parce que l'on ferme des lits que l'on met les gens dehors, c'est que l'on a des recommandations selon lesquelles il faut traiter les gens chez eux", insiste Agnès Buzyn.