blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 30 avril 2018

On a découvert les neurones de l'amour parental

ar Donovan Thiebaud — 

Du moins, chez la souris.
Du moins, chez la souris. Photo Reuters


Quels mécanismes neuronaux se développent dans notre cerveau lorsque l’on a un enfant ? Une équipe de chercheurs a percé le mystère chez la souris.

Les parents le savent : avoir un enfant est un bouleversement dans une vie, qui implique de changer en profondeur ses comportements. Une équipe de chercheurs de l’institut médical Howard-Hughes aux Etats-Unis a voulu comprendre ces changements et s’est intéressé aux mécanismes neuronaux à l’origine du comportement parental chez la souris. «Pour la première fois, nous avons réussi à disséquer un comportement social très complexe avec une grande précision», se réjouit Catherine Dulac, auteure principale de l’étude et professeur à Harvard. Les résultats de son équipe, publiés dans la revue scientifique Nature, sont d’autant plus intéressants que les neurones impliqués dans ces mécanismes sont aussi présents chez l’homme. Ils pourraient ainsi à terme permettre de venir en aide à de jeunes parents ayant des difficultés émotionnelles vis-à-vis de leurs bébés.

Converser avec François Jullien

LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE par Etienne Klein
21/04/2018
59 MIN

François Jullien poursuit sa réflexion sur l’écart et la différence dans "Si près, tout autre – De l’écart et de la rencontre" (Grasset), tandis que les éditions de l’Herne font paraître un volumineux Cahier Jullien.
François Jullien est un philosophe, un helléniste et un sinologue. Un homme qui brouille inlassablement les lignes de démarcation, qui travaille surtout entre, entre telle discipline et telle autre. On pourrait dire qu’il fait de la balançoire entre des pôles qui entretiennent en général d’intenses relations d’indifférence, ce qui lui permet de déjouer la conjuration des habitudes de penser. 
Au fil de ses nombreux essais, François Jullien est devenu celui qui sait le mieux dire ce par quoi se distinguent l’écart et la différence. Les deux notions se recouvrent, au sens où elles marquent toujours une séparation, mais, explique-t-il, elles ne le font pas de la même façon : la différence agit sous l’angle de la distinction – elle dit : ceci n’est pas la même chose que cela -, tandis que l’écart agit sous l’angle de la distance – il note que ces deux entités n’occupent pas la même position au sein de l’espace général -. 
Cette nuance est capitale en ce qu’elle fonde une nouvelle façon de considérer l’acte de penser.
François Jullien poursuit sa réflexion sur l’écart et la différence dans Si près, tout autre – De l’écart et de la rencontre (Grasset). 

Des rapports supposés entre radicalisme et maladie mentale

logolcwp
PAR PIERRE-FRANÇOIS GODET, PSYCHIATRE   30 AVRIL 2018

Chef de pôle au centre hospitalier de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et membre du bureau national du Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH), Pierre-François Godet explique dans le texte ci-dessous les rapports entre radicalisme djihadiste et maladie mentale.

La question des troubles psychiatriques supposés des personnes radicalisées ou des terroristes djihadistes est bien présente à l’esprit des autorités et on l’a même entendue dans la bouche des plus hautes personnalités de l’État [lire ici].
La première question est de savoir si la maladie mentale prédispose au radicalisme djihadiste. J’entends ici par maladie mentale la pathologie mentale relevant d’une prise en charge psychiatrique. Et puisque le registre convoqué par ce débat est celui de la dangerosité, nous parlons d’une prise en charge psychiatrique – au moins initiale – en service de psychiatrie.
Il faut tout d’abord savoir que le fonctionnement psychotique consiste à se défendre contre la réalité, car la fragilité personnelle du psychotique l’expose à des vécus d’effondrement dans sa rencontre avec le monde et avec les objets qui le composent. Les modes de défense du sujet psychotique sont divers, et pour la plupart inaperçus à un observateur non averti. Le mécanisme de protection de base du psychotique, c’est l’identification : le sujet psychotique s’attribue imaginairement des qualités de l’objet et se transforme, totalement ou partiellement, sur le modèle de celui-ci.

Santé: L'accès aux soins des malades de santé mentale au menu de profondes réflexions à Bouaké

LINFODROME
23/04/2018

Santé: L'accès aux soins des malades de santé mentale au menu de profondes réflexions à Bouaké
Les experts partageant leurs expériences sur l'accès aux soins des malades de la santé mentale à Bouaké

" L'accès aux soins de santé mentale de première ligne en Côte d'Ivoire". C'est autour de ce thème que s'est ouvert hier lundi 23 avril 2018, à la salle de conférence du Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké, les premières journées scientifiques de santé mentale communautaire. A l'initiative de l'université Alassane Ouattara de Bouaké, en collaboration avec le Programme National de Santé Mentale (PNSM), ces journées qui réunissent plusieurs experts nationaux et internationaux spécialistes et praticiens en psychiatrie, ont pour objectif de faire comprendre les enjeux de l'intégration des soins de santé mentale de première ligne dans le système de soins en Côte d'Ivoire. Le Professeur Koné Drissa, président du comité scientifique de ces premières journées a situé le contexte. « Il s'agit d'apporter des soins de santé mentale au sein de la communauté. Mais, la grande question c'est comment y parvenir ? 

Lire la suite ...

L’Etat se sert-il des hôpitaux psychiatriques pour enfermer des fichés S : l’exemple de la Sarthe


 26 Avr 18 


Un service psychiatrique de la Sarthe soigne des fichés S, hospitalisés sur demande de l'Etat. La sortie de l'un d'entre eux sur avis médical aurait contrarié le préfet. Dilemme.


Un service psychiatrique de la Sarthe soigne des fichés S, hospitalisés sur demande de l'Etat. La sortie de l'un d'entre eux sur avis médical aurait contrarié le préfet. Dilemme.


L’établissement public de santé mentale de la Sarthe est situé à Allonnes, près du Mans. (©Les Nouvelles de Sablé / Fabienne Ausserre.)

Des individus fichés S, donc considérés comme potentiellement dangereux pour la sécurité de l’Etat, sont hospitalisés sur sa demande dans l’établissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe à Allonnes, près du Mans.
L’un d’entre eux, interné depuis 3 ans, est sorti sur avis médical. Ceci aurait contrarié le préfet Nicolas Quillet, affirme le directeur de l’hôpital, Vincent Thomas. Il précise qu’un médecin a jugé son état « stabilisé. » De son côté, Vincent Thomas a interdit à cet ancien patient l’accès au site, estimant que ses activités de dealer doivent être tenues à distance.

La vie privée serait-elle une parenthèse dans l’histoire de l’humanité ?

A l’ère du big data, nos données sont de moins en moins privées. A défaut de laisser une trace dans l’Histoire, nous semons des éléments de notre vie sur la Toile, utilisés à des fins publicitaires mais aussi politiques.

LE MONDE  | Par 

« La ville moderne créa l’anonymat : perdu dans la foule urbaine, il devenait plus facile d’échapper au contrôle des mœurs ».
« La ville moderne créa l’anonymat : perdu dans la foule urbaine, il devenait plus facile d’échapper au contrôle des mœurs ». LAURENT BAZART

Jadis, dans les tribus et les villages, la vie privée n’existait pas. Pendant des millénaires, les humains vécurent les uns sur les autres de la naissance à la mort, tout le monde savait tout sur tout le monde. Le concept de vie privée s’est affirmé à la faveur des grands exodes ruraux provoqués par la révolution industrielle. La ville moderne créa l’anonymat : perdu dans la foule urbaine, il devenait plus facile d’échapper au contrôle des mœurs – et au châtiment quand on violait la loi.

Or, depuis quelques années, sous l’effet des réseaux informatiques, la sphère privée s’amenuise, ses frontières s’effacent. Beaucoup de citoyens déplorent cette intrusion des multinationales et des administrations sécuritaires dans leur existence. Pour autant, ils ne renoncent pas à leur carte de crédit, leur smartphone, leurs recherches sur Google révélant leur vie intime, leurs photos sur les sites de rencontres géolocalisées, leurs balises GPS, leurs caméras de surveillance pour protéger leurs magasins, maisons de campagne, bébés, ou parents séniles…

samedi 28 avril 2018

Attention, détournements de féminismes

Par Martine Storti, essayiste, militante féministe — 

Se dire féministe ne signifie pas toujours œuvrer pour l’égalité. Comme le féminisme «intégral» qui ramène les femmes à leur statut de mère.

Il fut un temps où l’on entendait souvent «je ne suis pas féministe, mais…». Les temps changent. Le mot «féminisme», voué aux gémonies il y a encore quelques années, est devenu très mode. Tellement d’ailleurs qu’il recouvre désormais des prises de positions et des conceptions totalement opposées. Ainsi, pour ne prendre que quelques exemples, se qualifient de féministes aussi bien des personnes qui critiquent le port du voile ou du burkini que celles qui le défendent ; ou bien celles qui luttent contre le harcèlement et celles qui voient dans la «liberté d’importuner» une «condition indispensable à la liberté sexuelle» ; ou encore celles qui identifient universalisme et racisme comme celles qui rabattent l’émancipation des femmes sur l’identité nationale. Que les féministes ne soient pas d’accord entre elles n’est pas gênant. C’est même plutôt un signe de santé dont il faut se réjouir. Mais ne s’agit-il toujours que de désaccords, de divergences, voire d’une extension du domaine du féminisme ? Ou bien d’entreprises de brouillages, de détournement et de captation d’un mot, l’antiféminisme, voire d’ante-féminisme qui se déguisent en féminisme ?

Pourquoi le clitoris a tant perturbé l’histoire médicale

Dans le modèle androcentrique de la sexualité qui prévaut en Occident, cet organe, le seul uniquement dédié au plaisir, est longtemps resté invisible.

LE MONDE IDEES  | Par 

A la rentrée 2017, il s’est produit une petite révolution dans le domaine des manuels scolaires de sciences de la vie et de la Terre (SVT) : pour la première fois, l’un d’entre eux, conçu par les éditions Magnard, a représenté, dans son schéma de l’appareil génital féminin, le clitoris de manière anatomiquement correcte. C’est-à-dire d’une taille considérable.

Comment la science modèle le sexe des femmes

De l’invention de la gynécologie à la théorie freudienne, des « pilules du désir » aux modèles neuronaux contemporains, la façon dont le discours savant envisage la sexualité féminine a toujours été soumise au contexte social et politique de l’époque, explique l’historienne et sociologue Delphine Gardey.

LE MONDE IDEES  | Propos recueillis par 

Delphine Gardey, historienne et sociologue, est professeure d’histoire contemporaine à l’université de Genève, et actuellement résidente à l’Institut d’études avancées de Paris. Auteure de l’ouvrage Le Linge du Palais-Bourbon. Corps, matérialité et genre du politique à l’ère démocratique (Le Bord de l’eau, 2015), elle a codirigé avec Marilène Vuille Les Sciences du désir. La sexualité féminine, de la psychanalyse aux neurosciences (Le Bord de l’eau, 334 pages,). Un ouvrage passionnant qui s’intéresse aux discours savants sur la sexualité féminine, à leurs contradictions, aux contextes social et politique dans lesquels ils s’inscrivent et qu’ils transforment en retour.

Résultat de recherche d'images pour "Les Sciences du désir. La sexualité féminine, de la psychanalyse aux neurosciences"


Les sciences de la modernité, qui se fondent sur l’observation de la nature, ont longtemps fait du « féminin » un objet de prédilection. De quand date cette invention de la « nature féminine » ?

Vers la fin du XVIIIe siècle s’opère un grand partage entre raison et nature. Dans ce partage, les femmes sont classées du côté de la nature, les hommes du côté de la culture. L’idée que la femme puisse être l’égale de l’homme a certes circulé pendant la Révolution française, mais très vite, la parenthèse se referme : dès 1804, le code Napoléon prive les femmes mariées de droits juridiques, à l’instar des mineurs, des criminels et des aliénés.

Ce qu’internet fait à l’amour (et au sexe)

SOFT POWER par Frédéric Martel et Zoé Sfez
22/04/2018
1H30

Frédéric Martel reçoit Esther Perel, psychothérapeute, Emmanuel Paquette, journaliste à L'Express et Emmanuelle Julien, journaliste pour parler de l'impact du numérique sur l'amour et le sexe.
Illustration de couple
Illustration de couple Crédits : FANATIC STUDIO / SCIENCE PHOTO L / FST / SCIENCE PHOTO LIBRARY - AFP
Entre la révolution des pratiques amoureuses (applications de rencontre..) et le besoin de régulation (Revenge Porn, arnaques sentimentales..), jamais les relations amoureuses et sexuelles n'ont été autant impactées par les innovations technologiques avec Internet. 
Par exemple, les sites de rencontres sont de plus en plus territorialisés. Les leaders du secteur, comme Match.com ou PlentyOfFish (POF) sont nord-américains, mais ils déclinent leurs services en s’adaptant aux langues et aux codes amoureux locaux. Les sites d’« online dating » comme Jiayuan en Chine, OkCupid en Russie, Meetic en Europe ou Badoo pour les communautés latinos, n’arrivent guère à se développer hors de certaines régions en raison des spécificités sentimentales locales. Au Japon, de telles applications sont souvent reliées à Facebook : MatchAlarmOmiai ou Pairs vous recommandent, par exemple, chaque matin à 8 heures une personne, qui « matche » votre personnalité, à partir de votre réseau d’amis sur Facebook ou au-delà de ce cercle. Les critères décisifs restent votre ville de naissance et celle où vous résidez. 

Certaines recherches scientifiques devraient-elles rester taboues ?

Paris, le samedi 28 avril 2018 – La censure et peut-être plus encore l’autocensure ne sont pas rares dans les laboratoires de recherche. Parce que les résultats pourraient contrarier leur propre conviction, mais surtout parce qu’ils redoutent leur dévoiement quel qu’il soit, les chercheurs sont nombreux à s’abstenir d’exploiter certains champs. Si des préceptes solidement établis, même s’ils s’appuient en partie sur des fondements non uniquement scientifiques, semblent restreindre la pertinence de tels ou tels travaux, le délaissement ne sera que plus probable.

vendredi 27 avril 2018

Cannabis : La France légalise par erreur la molécule qui rend «stone»

Par Pierre Carrey — 

Si l'on est loin de la commercialisation de cannabis sous sa forme naturelle, la bourde juridique illustre une faille dans le traitement des drogues par le droit français.
Si l'on est loin de la commercialisation de cannabis sous sa forme naturelle, la bourde juridique illustre une faille dans le traitement des drogues par le droit français. Photo Arnd Wiegmann. Reuters



Un juriste vient de découvrir une faille dans le Code de la santé : le tétrahydrocannabinol (THC), le principal composant psychoactif du cannabis, est autorisé depuis 2007, sans que personne ne s’en soit rendu compte jusqu’à présent. Contredisant la politique répressive du gouvernement.

Hôpital : il faut un plan de combat pour les urgences

Aux urgences du CHU de Nantes, en mars 2017.
Aux urgences du CHU de Nantes, en mars 2017. 
Photo Loïc Venance. AFP

Ces services bondés risquent de décrocher brutalement si un plan, d’ampleur similaire à celui mis en place sous la pression de Patrick Pelloux après la canicule de 2003, n’est pas décidé très rapidement, alerte ce chef de service et député LR.

Demain, des psychologues pour robots ?

Par Rémi Sussan   24/04/2018

Une machine peut-elle souffrir de maladie mentale ? Peut-on parler de « névrose » pour un robot ? C’est la question que pose le psychologue Thomas Hills(@thomhills) dans Aeon.A propos des systèmes de Deep Learning, tels qu’AlphaGo, il affirme ainsi : « leurs problèmes ne sont pas apparents lorsqu’on regarde leur code source. Ils sont inhérents à la façon dont ils représentent l’information. Cette représentation est un espace multidimensionnel en constante évolution, c’est un peu comme se promener dans un rêve. La résolution de ces problèmes n’exige rien de moins qu’un psychothérapeute pour algorithmes. »
Les faits mentionnés dans l’article ne sont pas particulièrement inédits : les biais algorithmiques dont il parle, qui poussent les logiciels à avoir des comportements racistes, sexistes ou en tout cas des préjugés liés à la façon dont les « data » ont été entrées par les humains ont déjà été largement dénoncés, notamment dans nos colonnes (par exemple, entre autres, ici ou ici), et ce genre de problématique est au coeur du projet NosSystèmes de la FingOn sait également que la moindre modification dans une image (même invisible par les humains) ou la plus petite coquille dans un texte, est susceptible d’induire des erreurs monumentales (et incompréhensibles) dans un programme.




Hommage à Clément Rosset

 


Clément Rosset en 2015 © Édouard Caupeil pour PM
Clément Rosset, décédé le 27 mars dernier, était l’un des plus grands philosophes français. C’était aussi un compagnon de route de “Philosophie magazine”. Nous lui rendons ici hommage.

Troquer une pilule pour une poupée

Le Droit
21 avril 2018 

QUEBEC

Résultat de recherche d'images pour "Troquer une pilule pour une poupée"

L’infirmière Lucie Da Costa s’approche d’une dame de 83 ans, assise dans son fauteuil roulant dans un corridor du Foyer du Bonheur. Elle lui tend une poupée, bien emmaillotée dans une petite couverture. « Pouvez-vous bercer mon bébé s’il vous plaît ? » L’octogénaire accepte sans broncher, fière d’avoir une responsabilité. Et c’est en berçant cette poupée qu’elle a pu graduellement arrêter de prendre son antipsychotique.


L'ARS Pays de la Loire multiplie les suspensions de paiement contre l'EPSM de la Sarthe

La tension ne retombe pas autour de l'EPSM de la Sarthe : pas question d'intégrer le GHT du CH du Mans. Ses injonctions restant sans effet, l'ARS Pays de la Loire a décidé de stopper le paiement des médicaments mais aussi de la collecte des déchets et de l'affranchissement du courrier. En réponse, l'hôpital veut réquisitionner le comptable public.
Chaque jour qui passe, le conflit s'enlise un peu plus encore entre l'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe, situé à Allonnes en périphérie sud-ouest du Mans, et l'ARS Pays de la Loire, quitte à s'approcher plus encore du point de non retour. Dans un courrier daté du 9 avril, le directeur général de l'ARS, Jean-Jacques Coiplet, a en effet signifié au directeur de l'hôpital psychiatrique, Vincent Thomas, qu'il suspend le paiement des mandats de médicaments par le responsable de la trésorerie hospitalière du Mans (lire notre article). Par une nouvelle lettre lue ce 26 avril lors d'une séance extraordinaire du conseil de surveillance de l'EPSM, l'arrêt des paiements a cette fois été étendu à la collecte des déchets ainsi qu'à la location de la machine à affranchir le courrier, a confirmé Vincent Thomas ce 27 avril à Hospimedia*.