| 23.03.2018
Les médecines complémentaires et alternatives seraient de plus en plus un foyer pour les dérives sectaires. C’est en tout cas ce qui ressort du rapport d’activité de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) remis vendredi.
La Miviludes donne notamment la ventilation des demandes qui lui sont adressées par types de mouvement, et la médecine complémentaire et alternative arrive en tête avec 214 signalements en 2015 et 395 en 2016. « Le champ des pratiques curatives représente une majeure partie de l’activité de la Miviludes et du secteur associatif », note la mission interministérielle dans son rapport. Elle fait par ailleurs un focus sur deux méthodes « particulièrement inquiétantes » : le reiki et la kinésiologie. Deux techniques qui « connaissent un développement sans précédent en France », souligne le rapport. « Les victimes sont souvent confrontées à des fragilités psychologiques dues à des difficultés en lien avec leur vie personnelle ou professionnelle. Elles se mettent en quête de bien-être ou de guérison et trouvent en face d’elles des offres pléthoriques », explique la Miviludes.