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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 24 février 2017

Une heure de temps libre pour faire l’amour, la proposition choc d’un conseiller municipal en Suède

LE MONDE  | Par 

Dans la petite ville de Overtornea, en Suède, le conseiller municipal, Per-Erik Muskos, croit avoir trouvé la recette magique pour améliorer l’équilibre professionnel des fonctionnaires et augmenter du même coup la natalité dans la région : une heure d’activité sexuelle par semaine, sur les heures travaillées.

Une heure rémunérée, donc, pendant laquelle les 550 employés de la municipalité seraient encouragés à rentrer chez eux et à faire l’amour avant de revenir au bureau.

L'IRDES ANALYSE LES CAUSES DE LA HAUSSE DE 15% DE PATIENTS EN SOINS SANS CONSENTEMENT SUR 2012-2015

L'Institut de recherche et de documentation en économie de la santé analyse la hausse de 15% de la file active en soins sans consentement constatée sur 4 ans. La forte augmentation des admissions pour "péril imminent", via les urgences, pose question. Une facilité d'accès aux soins en situation de crise ou une atteinte à la liberté des personnes ?
A lire aussi sur le sujet : une interview de Magali Coldefy, chercheur, sur le site de l'Irdes.
Comme l'a annoncé la mission d'évaluation sur la loi du 27 septembre 2013 sur les soins sans consentement, qui vient de rendre son rapport à l'Assemblée nationale, la publication du rapport de l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) sur le bilan de mise en œuvre de la loi du 5 juillet 2011 était imminente. Cette étude*, publiée le 16 février, analyse l’évolution du recours aux soins sans consentement depuis la mise en place de la loi en 2011. Elle indique que 92 000 personnes ont été prises en charge sous ce mode de soins en 2015, soit 12 000 de plus qu’en 2012. Cette hausse de 15% est expliquée par plusieurs facteurs, relate l'Irdes : l’extension de la durée des soins en dehors de l’hôpital ou encore la forte montée en charge des soins pour péril imminent (SPI). Une tendance que les députés ont pointée comme une "dérive" du dispositif et qui apparaît "davantage comme un expédient pour désengorger les services d’urgence" que comme la mesure d'exception qu'elle est censée être dans l'esprit du législateur.

Sommes-nous moins intelligents que nos ancêtres ?

RTFLASH  24/02/2017 

Fin 2013, une équipe internationale avait publié dans la revue Intelligence un article qui affirmait que les hommes étaient plus intelligents à l'époque victorienne que ne le sont les populations modernes. Selon ces chercheurs, l’espèce humaine aurait atteint son apogée, en terme de niveau d’intelligence, à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, ce qui se serait traduit par l’extraordinaire profusion d’inventions, de découvertes et de théories scientifiques nouvelles qui a marqué cette période. Mais depuis cet « âge d’or », la régression moyenne du QI aurait été de 1,23 point par décennie, soit 14 points au total. Pour parvenir à de telles conclusions, les scientifiques ont comparé des données recueillies à la fin de l'époque victorienne avec des données actuelles. Ils ont alors établi que le temps de réaction moyen d'un homme en 1889 était de 183 millisecondes, alors qu'il était de 253 millisecondes en 2004. Or, le temps de réaction est jugé par les chercheurs comme étant un bon indicateur du QI et des capacités cognitives (Voir Science Direct).

LES PSYCHIATRES RISQUENT DÉSORMAIS LA PRISON À CHAQUE PRESCRIPTION

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février 2017 | Adrien Renaud 

La psychiatrie serait-elle devenue une spé à haut risque judiciaire ? C’est ce qu’on pourrait croire à la suite de la condamnation, en décembre, d’un médecin pour un meurtre commis par l’un de ses patients. À la suite de ce jugement, certains praticiens ont même menacé de ne plus signer les autorisations de sortie aux malades hospitalisés, de peur de voir leur responsabilité pénale mise en cause.
C’est une décision qui a fait du bruit : en décembre dernier, un psychiatre a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour homicide involontaire. Le motif ? En 2008, un patient qu’il avait autorisé à sortir dans le parc de l’hôpital de Saint-Égrève, près de Grenoble, avait fugué et poignardé un passant. Résultat : l’ensemble de la profession craint désormais une procédure judiciaire à chaque décision.
Chez les psychiatres, le malaise est bien réel. C’est du moins ce que permet d’établir un bref sondage réalisé auprès de ceux qui côtoient la rédac’ de What’s up Doc. « On nous critique quand on enferme les gens, et on nous critique quand on les laisse sortir », remarque tristement une jeune addictologue. « Je ne m’estime pas du tout formé à l’évaluation de la dangerosité, et si je suis mis en cause, je plaiderai l’incompétence », annonce de son côté un hospitalier tout juste sorti de l’internat.


Une association promeut l'innovation organisationnelle en santé et sa valeur ajoutée




L'Association pour l'innovation organisationnelle en santé veut installer l'idée que l'innovation organisationnelle existe et qu'elle a une valeur. Elle a identifié en quelques mois près de quatre-vingts initiatives volontaires locales, qu'elle valorise désormais pour les voir se déployer à grande échelle.

Peut-on expliquer le coup de foudre ?






Lors d'un bal donné en 1572, une jeune fille épuisée par la danse va changer de chemise. Le duc d'Anjou, venu chercher un peu de fraîcheur, lui succède dans la garde-robe, et s'essuie le visage «avec le premier linge qu'il trouva»…
Histoire du coup de foudre par Bologne
Le 18 août 1572, le futur roi Henri III s’essuie le visage avec la chemise imbibée de sueur de Marie de Clèves et… tombe éperdument amoureux d’elle lorsque, retournant danser, il la voit dans la salle de bal. Il lui écrit des lettres avec son sang. Deux ans plus tard, Marie décède (à 21 ans). Il prend un deuil spectaculaire puis épouse une femme qui n’apporte aucun avantage à la couronne de France mais présente une curieuse ressemblance avec la défunte. Comment expliquer un tel amour ? Jean-Claude Bologne s’attaque au mystère dans Histoire du coup de foudre, récemment publié chez Albin Michel.
Ouvrage foisonnant, ce pavé (320 pages) réunit au moins mille histoires émouvantes ou prodigieuses de passions qui font boum et que l’historien énumère staccato, en mélangeant toutes les époques et toutes les civilisations, faisant du «coup de foudre» une notion aussi universelle que la prohibition de l’inceste.

mercredi 22 février 2017

Us et coutumes de l'allaitement maternel à travers les âges

Les Discussions du soir avec René Frydman 21.02.2017 

 44 min

Historienne spécialiste de la naissance et de la petite enfance, nous recevons ce soir Marie-France Morel, Présidente de la Société de L’Histoire de la Naissance.

Romulus et Remus
Romulus et Remus  Crédits : Rubens, Peter Paul
Les représentations de la Vierge enceinte sont interdites par le concile de trente mais pas l’allaitement maternel, avec son ambiguïté érotique, d’autant que l’allaitement n’est pas que nourricier puisque tel Saint Bernard, les adultes peuvent recevoir le saint breuvage. Véritable parole divine donnée par charité !
On évoquera l’époque des nourrices, la surmortalité infantile dûe à la pratique par les nourrices d’un allaitement artificiel non contrôlé. Nous aborderons la polémique sur l’ondoiement ou baptême in-utero, prôné par les obstétriciens préoccupés de sauver la mère plutôt que l’enfant. Dans les cas compliqués, différentes canules, clystères remplis d’eau bénite, sont proposés.

Espérance de vie : Coréens, Suisses et Français feront la course en tête en 2030

22.02.2017


L’espérance de vie va continuer d’augmenter dans de nombreux pays d’ici 2030. Selon une nouvelle étude menée par l’Imperial College de Londres et l’OMS parue dans the Lancet -et qui confirme les progressions constatées ces dernières années- elle pourrait même passer la barre des 90 ans en Corée du Sud, 
L’équipe de chercheurs a analysé des données et examiner les tendances sur la mortalité afin de prédire comment l’espérance de vie va évoluer dans 35 pays industrialisés en 2030. Les pays inclus dans l’étude n’étaient pas uniquement des pays développés comme les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, mais aussi des pays émergents comme la Pologne, le Mexique ou la République Tchèque. Les scientifiques ont calculé l’espérance de vie à la naissance en distinguant les hommes et les femmes mais aussi celle à partir de 65 ans.
L’espérance de vie va encore grimper pour la Corée du Sud, la France et la Suisse

La plateforme de mise en relation Hopizen propose aux étudiants en médecine de rendre des services




Proposer aux étudiants en 2e, 3e ou 4e année de médecine de rendre des services, moyennant finances ou non, c'est le pari d'Hopizen. Cette plateforme de mise en relation entre patients, associations de patients ou professionnels de santé et étudiants centralise et officialise des pratiques courantes dans les établissements de santé.
Récupérer le courrier d'un patient habitant sur le chemin de l'hôpital, participer à des travaux de recherche, devenir le temps d'une intervention aide de bloc opératoire... sont autant de services proposé sur Hopizen. Développée par Pop my health avec le soutien de l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), cette plateforme propose de mettre en relation patients, professionnels de santé et étudiants en médecine de 2e, 3e ou 4e année. Laure Avenin, à la tête de Pop my health avec Claude Czechowski, explique à Hospimedia avoir eu l'idée d'Hopizen en voyant l'une de ses amies en chimiothérapie avoir besoin qu'on lui rende de menus services durant ses phases d'hospitalisation. "L'idée était simple et pourtant aucun outil national ne centralisait les demandes", ajoute-t-elle. Sur le modèle des applications telles que Baby sittor, l'association Hopizen est née.

Missions de la Psychiatrie publique : Un collectif médical du CH du Vinatier exprime son inquiétude

21 février 2017

Un appel à "une médecine publique de qualité", signé par 166 signataires psychiatres et médecins du Centre Hospitalier le Vinatier (69), circule sur les réseaux sociaux

"Nous, psychiatres et médecins du Centre Hospitalier le Vinatier, sommes confrontés actuellement à une dégradation des conditions de prise en charge des patients. Nous exprimons une très grande inquiétude sur l'avenir des missions de la psychiatrie publique, nos craintes à pouvoir maintenir des soins de qualité et de proximité dans les dispositifs de secteur et à prendre en charge les populations les plus démunies" expliquent les 166 signataires. 


États-Unis. Trump “malade mental” ? Un peu de bon sens s’il vous plaît !

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THE NEW YORK TIMES - NEW YORK
21/02/2017

Résultat de recherche d'images pour "États-Unis. Trump “malade mental” ? Un peu de bon sens s’il vous plaît !"

Le débat fait rage outre-Atlantique pour savoir si le 45e Président souffre d’une pathologie mentale. Psychiatres et experts égrènent ses symptômes et livrent leurs diagnostics. Un vrai manque de professionnalisme, dénonce ce professeur en psychiatrie clinique.

La santé mentale du Président Trump inquiète de plus en plus de personnes. Dernièrement, le député démocrate de Californie Ted Lieu, a déclaré qu’il envisageait de déposer un projet de loi afin de réclamer l’intervention d’un psychiatre à la Maison-Blanche.

Mais le plus préoccupant c’est le nombre de spécialistes en psychiatrie qui se joignent à ce chœur. En décembre, un article du Huffington Post citait une lettre rédigée par trois éminents professeurs en psychiatrie qui, comme preuve de l’instabilité mentale de Donald Trump, citaient “son orgueil démesuré, son impulsivité, sa susceptibilité face aux critiques.” S’ils ont évité de poser un diagnostic officiel, ces spécialistes l’ont tout de même invité à se soumettre à un bilan médical et neuropsychiatrique complet réalisé par des experts objectifs.

“Orgueil démesuré et sadisme”

Un psychologue est allé encore plus loin fin janvier. Cité dans un article de l’hebdomadaire U.S. News and World Report titré “Crises et caprices”, il affirme que le Président Trump souffre de “narcissisme malin”, qui se caractérise par “un orgueil démesuré, un sadisme et un comportement antisocial.”

mardi 21 février 2017

L'espace éthique francilien édite une charte sur les valeurs du soin et de l'accompagnement

Dans la suite de sa charte Éthique et relations de soin au domicile diffusée en octobre dernier (lire notre article), l'espace de réflexion éthique de la région Île-de-France s'apprête à publier d'ici la fin février un deuxième opus cette fois intitulé Valeurs du soin et de l'accompagnement en institution (à télécharger ci-dessous). Cette nouvelle charte — dont Hospimedia a obtenu copie — fait suite à la concertation nationale lancée fin 2015 après les attentats à Paris et Saint-Denis précisément sur ces Valeurs de la République, du soin et de l'accompagnement, comme l'a rappelé Emmanuel Hirsch, directeur de l'espace éthique francilien, à Hospimedia.

Le Dr Nathalie Prieto assure la fonction d'adjointe au psychiatre référent national

Dr Nathalie Prieto
Le Dr Nathalie Prieto assure depuis quelques semaines la fonction d'adjointe au psychiatre référent national, a indiqué ce 20 février la Direction générale de la santé (DGS) à Hospimedia. Cette nomination, qui a notamment fait l'objet d'un arrêté paru au Bulletin officiel "santé-protection sociale-solidarités" du 15 février, vient conforter la fonction de psychiatre référent national, actuellement assurée par le Pr Didier Cremniter (lire notre article). Ceci dans le cadre plus général du renforcement actuel de la structuration du dispositif national et régional de l’urgence médico-psychologique, à travers plusieurs textes règlementaires récents (lire notre article).

PSYCHIATRIE Le président du Conseil national de la santé mentale précise ses orientations de travail

Lors d'une audition au Sénat, le président du Conseil national de la santé mentale (CNSM), installé par la ministre de la Santé en octobre dernier, a évoqué les premières orientations de travail de l'instance. Celles-ci seront arrêtées en juin prochain.
Auditionné au Sénat par la mission d'information sur la situation de la psychiatrie des mineurs en France du Sénat, le Pr Alain Ehrenberg, sociologue, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et président du Conseil national de la santé mentale (CNSM), a précisé les axes de travail du conseil, installé depuis octobre dernier (lire notre article). Il a rappelé que le CNSM est à la fois une instance de concertation, regroupant à peu près l'ensemble des acteurs concernés, professionnels, usagers et familles — environ soixante-quinze personnes —, et une instance d'expertise et de stratégie pour l'action publique, avec un rôle "purement consultatif". Depuis la création du conseil, "nous avons élaboré le projet stratégique et constitué nos commissions. Notre programme, pour les deux prochaines années de mandature, devrait être finalisé en juin prochain", a-t-il annoncé.

Fin de vie : « Je veux alléger ce qui va incomber à mes proches »

LE MONDE  | Par 

« Ça a permis de m’apaiser. » C’est ainsi que Pierre-Yves Savidan parle de la rédaction de ses directives anticipées, une disposition renforcée par la loi dite « Claeys-Leonetti » du 2 février 2016 sur le droit des malades en fin de vie. Cet homme de 48 ans est atteint d’une gliomatose cérébrale depuis avril 2015, une pathologie rare qui touche environ un millier de personnes dans le monde. Père de deux enfants de 8 et 10 ans, Pierre-Yves Savidan se bat depuis contre la maladie, qui a muté en glioblastome multiforme, incurable et inopérable.

« J’avais besoin d’écrire ce que je ne souhaitais pas », explique ce consultant en entreprise. Il a alors été orienté vers le docteur Lévy-Soussan, responsable de l’unité mobile d’accompagnement et de soins palliatifs à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), à Paris. Le fait de laisser sa femme et ses deux enfants sans ressources l’empêchait de dormir. Il a donc souhaité écrire noir sur blanc dans ses directives anticipées être couvert par son employeur, « très à l’écoute », avec un contrat de prévoyance, ce qui l’a rassuré. Deuxièmement, « je ne veux pas que ma femme et mes enfants aient à supporter ma déchéance intellectuelle ou physique », affirme-t-il. Ainsi Pierre-Yves Savidan a indiqué ne pas souhaiter être intubé. Pouvoir mettre ces points noir sur blanc l’a apaisé.


Ne pas être un numéro


C’est aussi un combat que mène Natacha. Cette jeune femme de 28 ans est atteinte depuis trois ans d’un cancer du rein orphelin dit « à TFE-b », une maladie rare incurable. Cette doctorante en astrophysique, diplômée de Supélec, ne baisse pas les bras. « Je veux alléger au maximum ce qui va incomber à mes proches, mes parents et mon conjoint, afin qu’ils ne soient pas dans la culpabilité de telle ou telle décision », explique Natacha.


Le ministère lance une campagne d'information sur la fin de vie pour provoquer un déclic

 - HOSPIMEDIA
La législation sur la fin de vie est encore très méconnue. Pour y remédier, le ministère de la Santé lance une campagne d'information pour inciter le grand public à rédiger ses directives anticipées. Une mesure qui s'inscrit dans le plan 2015-2018 de développement des soins palliatifs et de l'accompagnement de la fin de vie.
"Pendant le déjeuner du dimanche, on ne doit pas parler de politique ni de religion. Alors, pourquoi ne pas parler de la fin de vie ?" avance Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. Pour ouvrir le dialogue sur cette thématique, elle lance à partir du 20 février une campagne nationale d'information intitulée "La fin de vie, et si on en parlait ?" Cette campagne est pilotée par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), qui ouvre notamment une plateforme Internet dédiée pour répondre à différentes interrogations sur les directives anticipées ou la personne de confiance.

Peut-on aller bien dans un monde qui va mal ?



16/02/2017
Trouver refuge dans la nature, s’engager ou créer… En compagnie des grands penseurs du XXe siècle, nous examinons plusieurs manières d’aller bien quand le monde va mal.


Psychiatrie : quand le remède était pire que le mal

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Stéphanie Lavaud   21 février 2017

Paris, France – Comment la psychiatrie s’est-elle faite complice des dictatures nazies ou communistes ? Comment a-t-on pu penser un jour que la malaria pouvait guérir la psychose ? Comment le « fou » a-t-il pu à ce point faire office de bouc émissaire, avec (bien souvent) la complicité des psychiatres ? Si la psychiatrie garde une mauvaise image, il faut dire qu’elle a proposé dans le passé – et aujourd’hui encore sur la planète – des remèdes bien pires que le mal lui-même. Le Dr Patrick Lemoine revient sur ces traitements délirants – pour ne pas dire barbares – qui ont jalonnés l’histoire de la psychiatrie, et qui, pour certains, ont abouti – étonnamment – à des méthodes efficaces. Ils ont fait l’objet d’un chapitre dans l’ouvrage collectif intitulé « La folle histoire des idées folles en psychiatrie »*, que le Dr Lemoine a co-dirigé avec Boris Cyrulnik.
Medscape édition française : Comment est née l’idée de cet ouvrage ?
Dr Patrick Lemoine : L’idée du livre est à mettre au crédit de mon confrère et ami Boris Cyrulnik, il s’agissait de témoigner – plus que de dénoncer – les errements de la psychiatrie depuis l’Antiquité jusqu’à la période contemporaine. Il y a encore beaucoup à dire, un deuxième tome est d’ailleurs en préparation.

Le Seuil. Sortir d’une unité psychiatrique

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SYNOPSIS
Sur le site de l’hôpital psychiatrique de Belle-Idée, à l’orée de la ville de Genève, nous cheminons aux côtés de trois protagonistes sur le départ après une longue escale en ces lieux. Nicole, Pierre et Véronique vont mieux, il est temps d’envisager la sortie. Chacun a noué des relations particulières avec l’hôpital, chacun conçoit l’avenir autrement. Ce qui les réunit, c’est le désir de retourner à leur domicile, à leur vie. Mais le chemin est pavé d’embûches. Partir n’est pas une mince affaire pour les résidents au long cours.

Le poids de la chirurgie bariatrique en psychiatrie








Réalisée à l’Université d’Aalborg (Danemark), une étude rétrospective (sur une cohorte de 22 451 patients représentant un suivi de l’ordre d’un million de personnes-années) examine l’influence de la chirurgie bariatrique sur le risque de troubles psychiatriques : comportements auto-agressifs, addictions à des drogues, recours à des services psychiatriques, etc. Les informations recueillies sont analysées en comparant l’évolution des sujets opérés et non opérés.