Invité à présenter au premier salon Aspie Day à Lille (Nord), le 17 février, les travaux de la chaire Marcel et Rolande Gosselin en neurosciences cognitives du spectre autistique de l'université de Montréal (Canada), le psychiatre Laurent Mottron a insisté sur les forces des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). Pour lui, il faut distinguer les autistes syndromiques, présentant une vraie déficience intellectuelle de ceux dits non syndromiques, qui présentent une fausse déficience intellectuelle.
Dans le monde, plus de 50 millions de personnes ont cette maladie. Pour la majorité d'entre nous, l'épilepsie rime avec : cris, convulsions, bave, perte de connaissance... Mais cela ne se réduit pas à ces quelques symptômes. La plupart d'entre eux confondent l'épilepsie avec sa manifestation la plus spectaculaire : la crise, et seulement 20 % savent qu'elle traduit un dysfonctionnement neurologique. L'épilepsie est encore perçue comme l'une des dernières maladies honteuses.
L'origine même du mot en dit long sur cette maladie. Du latin "epilepsia", qui dérive du grec "epilambanein", il signifie "saisir", "attaquer par surprise" ou "possession". Le peuple grec attribuait les crises aux démons. La pathologie a souvent été associe#?e a? la religion, comme l'on fait les Grecs qui l'ont longtemps considérée comme une maladie sacrée.