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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 9 janvier 2017

Le Transgenre n’est plus une maladie mentale au Danemark

 – Le Danemark est le premier pays à ne plus considérer le Transgenre comme une maladie mentale. Parce que oui, de nombreux pays considèrent le transgenre comme une maladie. La 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux qui est la référence pour les troubles mentaux considère toujours le transgenre comme un trouble de l’identité. Cependant, des pays comme la France considèrent que cette identité n’est plus une maladie qu’on doit soigner. Pour les observateurs, l’étape du Danemark est aussi importante que celle qui a permis de déclassifier l’homosexualité comme une maladie mentale en 1973.

Photo - Christian Barbe : Les portes du Paradis (Les asiles psychiatriques de Madagascar)

  MADAGASCAR

« Mauvais esprit, sortez de cet homme au nom de Jésus de Nazareth. Allez en enfer ! C’est votre demeure » - Séance d'exorcisme à Madagascar
« Mauvais esprit, sortez de cet homme au nom de Jésus de Nazareth. Allez en enfer ! C’est votre demeure » - Séance d'exorcisme à Madagascar

Entre 2015 et 2016, notre reporter-photographe Christian Barbe a parcouru les routes à la découverte de la Grande Île. Au fil des rencontres, il s’est intéressé à l’univers en marge de la société des asiles psychiatrique. Il nous livre un témoignage poignant

En octobre 2015, je me rends à Tuléar dans le camp psychiatrique de « Toby betela » situé dans le sud de Madagascar. Le mot « Toby » provient du vocabulaire militaire malgache. Il désignait au 19e siècle, dans les armées merina des hauts plateaux, les camps retranchés qui favorisaient la conquête des territoires côtiers de l’île. Aujourd’hui ce mot désigne deux types de camp : les camps militaires mais aussi les asiles psychiatriques. Présents dans toutes les grandes villes du pays, ces derniers camps psychiatriques sont situés à l’écart des centres villes et pratiquent un rituel de guérison (le Fifohazana) pour soigner des malades mentaux d’une part, et d’autre part, pour prendre en charge une population inclassable, perdue, souvent des personnes rejetées par leurs familles.

Les suicides se multiplient en Normandie depuis le début d'année : comment l'expliquer ?

Normandie-actu  

 par Eloïse Aubé  09/01/2017 

« Depuis le début du mois de janvier 2017, on recense entre quatre et cinq suicides par jour en Seine-Maritime », indique une source judiciaire à Normandie-actu.
Un chiffre inquiétant qui suscite de nombreuses interrogations : est-ce qu’il y a plus de suicides au mois de janvier en Normandie ? Pour quelles raisons ? Difficile de donner une réponse formelle à ces questions. François Michelot, responsable de l’antenne rouennaise de l’observatoire régional de la santé et du social (OR2S) explique :
"Nous travaillons avec  le centre d’épidémiologie  sur les causes médicales du décès (CépiDc) mais à ce jour, il n’ y a pas de statistiques mois par mois, concernant le taux de suicide. D’autant plus qu’en moyenne, il faut attendre deux ans pour avoir des chiffres vérifiés sur les causes des décès, car il faut respecter un circuit médico-légal. Alors pour janvier 2017, il n’y a pas de chiffres."
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Thé, cacao, café : des alicaments en psychiatrie ?

10/01/2017

La prévalence des maladies mentales est en augmentation dans le monde entier, ce qui justifie d’intensifier les recherches en psychiatrie, en vue d’une « meilleure détection, d’une prévention fondée sur l’amélioration du mode de vie et de l’alimentation, et d’une efficacité accrue des traitements. » Dans une publication avancée en ligne, des chercheurs exerçant à Madrid (Espagne) et à Padoue (Italie) rappellent l’accumulation d’indices suggérant un « effet protecteur » du régime alimentaire et de l’exercice physique sur le développement neuronal et sur certaines affections neuropsychiatriques. En particulier, trois produits de consommation courante, le cacao, le thé et le café sont « activement étudiés, en raison de leur richesse en composés polyphénoliques[1] susceptibles de « moduler la santé mentale, à savoir la plasticité du cerveau, le comportement, l’humeur, la dépression et la cognition. »

samedi 7 janvier 2017

« Punir. Une passion contemporaine », audacieuse enquête sur l’emballement carcéral

Le sociologue Didier Fassin interroge « la passion du châtiment » qui touche le monde entier et ce qu’elle révèle.

LE MONDE DES LIVRES  • Mis à jour le  | Par 
Punir. Une passion contemporaine, de Didier Fassin, Seuil, 208 p.

L’ancienne prison Saint-Paul, à Lyon, 2012.

Voici un ouvrage qui arrive après dix ans de recherches menées sur la police, la justice et la prison, dix années d’études empiriques qui font de Didier Fassin l’un des sociologues les plus au fait du fonctionnement de ces institutions, capable de mener des comparaisons internationales (notamment entre la France et les Etats-Unis), d’analyser des évolutions globales et d’exhumer des logiques souterraines.

Dans La Force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers, puis L’Ombre du monde. Une anthropologie de la condition carcérale (Seuil, 2011 et 2015), il avait mis au jour la réalité des pratiques masquée par les discours, débusqué les croyances cachées derrière les certitudes.

Avec Punir. Une passion contemporaine, son nouvel essai, il quitte le genre de l’enquête ethnographique pour un livre d’une autre nature, dont l’ambition est d’« interroger les fondements de l’acte de punir ». Court, resserré, celui-ci manifeste une ambition théorique. Disons d’emblée qu’il faut saluer l’entreprise, tant pour son audace intellectuelle que pour sa portée politique.

Colloque international : Le féminicide

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Colloque international « le Féminicide »  jeudi 26 janvier 2017 – de 9h à 18h à l’Assemblée Nationale.


L’assassinat brutal de trois des sœurs Mirabal, Patria, Maria Teresa et Minerva, ordonné par le dictateur Trujillo en 1960 avait suscité effroi et stupeur, provoquant une vague d’indignation. Le 25 novembre est devenu la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. En effet, le 17 décembre 1999 l’Assemblée générale de l’ONU a pris une résolution (54/134) faisant écho aux demandes exprimées lors de la première rencontre des féministes latino-américaines et caribéenne à Bogota qui s’était tenue en 1981 et militaient en faveur de cette date. En effet, pour les déléguées il s’agissait de ne pas oublier et de faire en sorte que cette tuerie puisse faire avancer la cause des femmes. Le 25 novembre 1961 est donc devenu une date symbolique, comme l’avait été le 1er mai 1886 qui vit cinq militants syndicalistes anarchistes pendus à Chicago  célébrant désormais la fête du travail.
Par la suite, d’autres crimes commis contre des femmes, à l’instar de la tuerie de l’école Polytechnique de Montréal, en 1989, qui provoqua la mort de 14 étudiantes, ou l’assassinat d’indiennes pendant la guerre civile au Guatemala qui a duré près de 35 ans ont été le point de départ d’une mobilisation partielle de l’opinion publique. Les corps violés, mutilés, torturés, tués apparaissaient effroyables et la notion de « feminiciado » était proposée (Diana Russel, 1992) pour analyser et comprendre une forme spécifique de violence contre les femmes.

Regard singulier sur l'hôpital psychiatrique à Privas

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L'artiste Bruno Elisabeth a passé un mois au coeur de l'hôpital psychiatrique de Privas. Au milieu des patients et des soignants, il a photographié l'architecture singulière qui témoigne dans ses détails de l'histoire de la psychiatrie  et de l'évolution des pratiques.

© France 3 Rhône-Alpes

Maître de conférence en Arts plastiques à l'Université de Rennes, Bruno Elisabeth a jeté son dévolu sur l'hôpital psychiatrique de Privas. Drant quatre semaines, il y a saisi les traits saillants de l'architecture qui caractérisent cet univers si singulier. 


Peindre l’utopie

Notes d'art brut   6 janvier 2017

Peindre l’utopie
Louis Soutter, Le colis froid, 1938, laque noire et gouache, peinture au doigt, Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne.

Written by Lucienne Peiry in Article Portrait

Le peintre suisse Louis Soutter (1871-1942) décide de supprimer tout intermédiaire entre lui-même et son œuvre, entre son propre corps et celui de ses figures dans la dernière période de sa production. Il peint aux doigts, souvent au sol. Le rapport physique à la matière et au support se fait tangible, direct, l’engagement corporel atteint son paroxysme. Les concentrations de silhouettes immobiles des deux phases précédentes font place à des êtres plus indépendants mais tout aussi fragiles, pareils à des ombres.

              

La réforme de la médecine du travail divise les principaux intéressés

06.01.2017

Depuis le 1er janvier, les changements dans la médecine du travail prévus par la loi El Khomri sont effectifs. La réforme qui a fait couler beaucoup d’encre prévoit notamment la suppression de l’avis d’aptitude systématique à l’embauche et les visites de suivi seront désormais espacées de cinq ans. Certains syndicats des médecins du travail, CFE-CGC santé au travail notamment, sont montés au créneau contre cette réforme, en vain. Mais ce vendredi l’association Cisme (centre interservices de Santé et de Médecine du travail en Entreprise) qui représente 250 services de santé au travail fait entendre une voix discordante et se montre plutôt enthousiaste.

Handicap : le Sénat dénonce l'opacité qui entoure les 6 800 personnes prises en charge en Belgique

Coline Garré
   En 2015, près de 6 800 personnes handicapées (1 451 enfants, et plus de 5 300 adultes) ont été prises en charge en Wallonie, selon le rapport d'information des sénateurs Claire-Lise Campion (socialiste, Essonne) et Philippe Mouiller (LR, Deux-Sèvres), adopté le 14 décembre. Si l'on connaît précisément le nombre d'enfants, car tous les établissements wallons qui les accueillent (en l'occurrence 25) ont signé une convention avec l'agence régionale de santé des Hauts-de-France, le nombre d'adultes n'est qu'une estimation, en raison de la dualité des financeurs (assurance maladie et aide sociale départementale), et de l'absence de conventionnement – que les rapporteurs regrettent.
| 06.01.2017  

La dépense publique s'élèverait pour 2015 à 400 millions d'euros, calculent les sénateurs, 170 millions d'euros pour l'assurance-maladie, « en hausse régulière », surtout pour les adultes, et plus de 200 millions pour les départements. Une double tarification qui contribue à l'opacité du suivi de ces personnes, déplore le rapport.

vendredi 6 janvier 2017

100+ Artists Try To Show What Depression Looks Like And The Results Will Make Your Skin Crawl

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Life is not always easy. Sometimes it's crushing, dark and sad. Take a look at 100+ artworks by various artists and see how they feel or imagine depression.

Brain Sick


Mind Devour

Depression

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Le docteur, Internet et moi

Forums, blogs et sites spécialisés ont mis fin à l’exclusivité de l’expertise en matière de santé. Cette évolution oblige les médecins à faire du numérique leur allié.

LE MONDE | 06.01.2017 | Par Pascale Krémer


« Vous êtes allé sur Internet ? Sur quel site ? Quel forum ? Qu’en avez-vous retenu ? » Ces questions, le docteur Didier Mennecier les pose à chacun de ses ­patients, à peine assis face à lui. Le médecin, le malade et Internet. La consultation se joue désormais à trois, a compris l’hépato-gastro-entérologue. Docteur Google est aussi dans le bureau.

Depuis dix ans, ce médecin qui officie près de Paris, à l’hôpital militaire Bégin, a fait du numérique un allié. « Quand j’embraye ma consultation, je sais à quel niveau nous en sommes. Si c’est une hépatite virale B, qu’ils ont compris la différence entre virus mutant et ­virus sauvage, je ne réexplique pas, je donne des infos sur les nouveaux traitements, et je rentre dans l’intime. Votre maladie vous gêne ? »

Premier réflexe : Google

Ce que les patients n’osent pas lui confier spontanément – leurs éventuelles difficultés sexuelles, compagne ou employeur encore tenus dans l’ignorance –, le médecin en a pris connaissance sur les forums qu’il fréquente assidûment. Comme « Vivre avec le Crohn », groupe Facebook aux 4 500 inscrits qu’il modère gracieusement. Il y observe le vécu de cette maladie inflammatoire de l’intestin, le rapport aux traitements, bref, « la vraie vie des patients ».

Autisme : les psychiatres saluent la lucidité des parlementaires face à la résolution Fasquelle

Coline Garré   | 05.01.2017



Le Conseil national professionnel de la psychiatrie (CNPP) se félicite du rejet par les députés de tous bords de la proposition de résolution sur l'autisme du député LR Daniel Fasquelle, le 8 décembre dernier. Celle-ci visait à « promouvoir une prise en charge de l'autisme basée sur les recommandations de la Haute Autorité de santé », afin que la France – expliquait l'exposé des motifs non sans raccourci ni amalgame – « renonce officiellement au packing, à la psychanalyse, et à toutes les approches maltraitantes ».

Combien de dépressifs dans les cockpits ?

Le Figaro Santé     
Une étude américaine a montré que 12% des pilotes d’avion étaient dépressifs et que 4% avaient des pensées suicidaires.

Près de deux ans après le crash d’un Airbus A 320 de la Germanwings, intentionnellement provoqué par le copilote de l’appareil, Andreas Lubitz, l’évaluation de la santé mentale des pilotes de ligne est plus que jamais au cœur des préoccupations. Pour la première fois, des chercheurs de l’École de santé publique de Harvard (États-Unis) ont dressé un bilan.
Entre avril et décembre 2015, ils ont envoyé par courrier électronique un questionnaire anonyme à près de 3 500 pilotes professionnels de cinquante nationalités. Leurs résultats, publiés en décembre dans la revue Environmental Health, montrent que, sur les 1 848 répondants, 12,6% (233) sont dépressifs. Un chiffre élevé: 5% de plus que la proportion de personnes âgées de 20 à 75 ans ayant connu un épisode dépressif en 2010 en France. Par ailleurs, les chercheurs ont constaté que 4,1% d’entre eux avaient eu des pensées suicidaires dans les deux semaines avant l’enquête.

TRIPLE MEURTRE À ISTRES: "JE SUIS COUPABLE", CLAME KARL ROSE À SON PROCÈS

Accueil  Jeudi 05 Janvier 2017 

"HAINE DES ADULTES" ET KALACHNIKOV


Le procès de Karl Rose, jeune homme désocialisé passionné par son ordinateur et les armes et qui a abattu trois inconnus en 2013, a débuté ce jeudi. Détaillant ses problèmes psychiatriques, ses parents "tortionnaires", il a déclaré être à l'époque une "bombe à retardement".


Dépression de noël

Blog de Luc Perino

Les pathologies varient selon les pays et les époques. Le terme de pathocénose désigne l’ensemble des maladies à une période donnée et dans un milieu géographique donné.

La dépression saisonnière est une forme particulière de dépression, rarement sévère, spécifique de nos latitudes, majoritairement entre le 40ème et le 50ème parallèle. Elle débute à l’automne avec un pic de premiers symptômes survenant peu après le passage à l’heure d’hiver. 

Avant d’être un diagnostic médical, elle était fort connue, et sa relation avec la baisse de luminosité avait été établie, comme le confirme l’amélioration des symptômes par la luminothérapie. Ce n’est pas un hasard si Noël et d’autres fêtes religieuses ou païennes ont été instaurées autour du solstice d’hiver, lorsque les jours sont les plus courts.

Mais son grand intérêt est de révéler les façons diamétralement opposées d’aborder une pathologie courante et banale.
Les botanistes et biologistes, dont les deux pieds touchent bien par terre, constatent sans surprise que l’homme, à l’instar des végétaux et de nombreux animaux passe par une période d’hibernation plus ou moins marquée. Cette pseudo-hibernation des dépressifs saisonniers est confirmée par leur hypersomnie et l’augmentation de leur appétit, contrairement aux autres dépressifs.



Violences conjugales : les victimes travaillent leur parade

Par Maïté Darnault, Correspondante à Lyon — 


Lors de l’atelier d’autodéfense organisé par la brigade de protection des familles du Rhône, à Sathonay, le 10 décembre.
Lors de l’atelier d’autodéfense organisé par la brigade de protection des familles du Rhône, à Sathonay, le 10 décembre. Photo Hugo Ribes. Item

La brigade de protection des familles de la gendarmerie du Rhône organise des initiations aux techniques d’autodéfense pour les femmes ayant subi des violences intrafamiliales. Une expérimentation qui les aide à reprendre confiance.


Le microbe, ce mal qui nous fait du bien

Publié dans le magazine Books, janvier / février 2017.

Certaines bactéries provoquent des cancers dans l’estomac, mais les préviennent dans l’œsophage. Nos microbes intestinaux sont garants d’équilibre, mais potentiellement mortels s’ils parviennent dans le sang. Ces exemples l’attestent : un germe n’est jamais « bon » ou « mauvais » par nature. Tout est affaire de contexte.



Millésime 2016 en psychiatrie

05/01/2017

Conforme à une tradition de fin d’année, The American Journal of Psychiatry offre à ses lecteurs une sélection d’articles jugés « particulièrement intéressants et importants » dans l’année écoulée. Pour ce millésime 2016, les éditorialistes ont retenu 8 thèmes. Les quatre premiers sont présentés ci-dessous et les quatre autres, c’est pour demain !

Conséquences de la crise en Syrie

Triste actualité mondiale oblige, les conséquences humanitaires et psychiatriques de la « crise » (euphémisme pour « massacres ») en Syrie sont évoquées d’emblée. Et rien ne parle davantage que cette dramatique vignette clinique : un garçon Syrien de 14 ans vient en Grèce avec son père, après la mort de sa mère et de sa sœur dans des combats de rue ; « ridiculisé par ses camarades de classe pour son faible niveau scolaire », et alors que son père « stressé par le chômage » se trouve incapable de « gérer ses colères et sa dissociation », il sera pris en charge par une ONG. La détermination des praticiens «continuant à prodiguer les meilleurs soins possibles » dans ces conditions difficiles force « le respect et l’admiration » de l’auteur.

Un médecin ne devrait pas dire ça

04/01/2017

Internet est un déversoir idéal pour la haine ordinaire. Quelques minutes de promenade à peine suffisent sur certains sites ou pages Facebook pour glaner plaisanteries douteuses racistes, homophobes ou sexistes. Si les auteurs de ces déclarations se retranchent généralement (mais pas toujours) derrière l’humour, la fréquence de ce type de mauvais mots est assez évocatrice de la persistance de nombreux préjugés. Ces élucubrations ne sont pas nées avec internet : elles trouvaient avant le 21ème siècle parfaitement leur place dans les bars et les alcôves. Mais le web leur a offert une visibilité accrue et a permis de constater que rares sont ceux qui échappent à la tentation de stigmatiser les "autres". Les médecins ne font pas exception.

Vivre près des grands axes routiers augmenterait légèrement le risque de démence

Roxane Curtet
Les personnes habitant à 50 m voire moins des grandes routes encourent un risque accru de développer une démence par rapport à ceux qui y sont plus éloignés d’après une étude publiée dans The Lancet qui n’incluait pas moins de 6,6 millions de personnes. En effet, les chercheurs ont estimé qu’environ un cas de démences sur dix (7-11 %) parmi les personnes qui vivent 50 m à proximité des grands axes routiers pourrait être imputable au trafic. Cependant, aucun lien n’a été observé entre son exposition et d’autres maladies neurodégénératives comme Parkinson ou la sclérose en plaque.
| 05.01.2017
Apparemment, des recherches antérieures avaient déjà suggéré que la pollution atmosphérique et le bruit lié au trafic routier pouvaient contribuer à la dégénérescence neurologique. Certains travaux en particulier avaient montré que vivre près d’une route était associé avec une réduction de la matière blanche du cerveau et des capacités cognitives plus restreintes. Dans l’étude ici présente, les spécialistes ont suivi tous les adultes entre 20 et 85 ans habitant Ontario au Canada durant une dizaine d’années (de 2001 à 2012). Ils ont ensuite utilisé les codes postaux des participants pour déterminer à quelle distance des routes ils habitaient et les dossiers médicaux pour savoir s’ils développaient des démences, la maladie de Parkinson ou la SEP.

Arrêt des soins de la petite Marwa : les experts ne tranchent pas

05.01.2017

Les experts partagent les conclusions des médecins mais refusent de se prononcer sur le débat éthique. C’est en substance le résumé du rapport des trois experts mandatés pour rendre un avis sur l’arrêt des soins de la petite Marwa. Le bébé d’un an plongé dans le coma avait été admise à l'hôpital de la Timone à Marseille le 25 septembre. Le 4 novembre, les médecins de l'hôpital avaient, selon les parents de l'enfant, décidé d'arrêter le traitement et de débrancher l'appareil respiratoire maintenant l'enfant en vie. Les parents s'y étaient opposés et avaient saisi la justice.

jeudi 5 janvier 2017

Montpellier: Le musée d'art brut plonge les visiteurs dans la folie créatrice

20minutes.fr  Montpellier
Nicolas Bonzom    

Fondé autour de l’atelier de l’artiste montpelliérain Fernand Michel, l’établissement regroupe quelque 2.500 œuvres, dont 800 sont exposées …

Le musée d'art brut de Montpellier dispose de quelque 2500 oeuvres, dont 800 sont exposées.

Le musée d'art brut de Montpellier dispose de quelque 2500 oeuvres, dont 800 sont exposées.

Dans le quartier des Beaux-Arts à Montpellier (Hérault), il est un lieu où il est bien difficile de retenir son enthousiasme. L’étonnant atelier-musée Fernand-Michel, véritable cabinet de curiosités, propose une immersion dans la folie créatrice de 250 figures de l’ art brut.