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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 8 novembre 2016

Stress post-traumatique : quand les parents ne voient pas la souffrance de leur enfant

Roxane Curtet    09.11.2016

Les jeunes enfants peuvent être atteints de troubles de stress post-traumatique pendant des années sans que leurs parents ne s’en rendent compte, selon une étude publiée dans the Journal of Clinical Psychiatry le 8 novembre. En effet, des chercheurs de l’université de Est-Anglie, en Angleterre, se sont intéressés à la façon dont les enfants de moins de 10 ans gèrent ce type de troubles durant les semaines, les mois voire les années qui suivent un événement difficile.
Accidents, agressions, les enfants vivent des moments traumatisants
« Quand les gens évoquent les troubles de stress post-traumatiques, ils pensent souvent aux soldats qui reviennent de zones de guerre. Mais les enfants qui ont vécu des évènements traumatisants comme un accident de voiture, des agressions, des désastres naturels sont aussi à risque de développer ces troubles », affirment le Dr Richard Meiser-Stedman qui a dirigé les travaux. Le fait d’éviter tout ce qui rappelle l’évènement, des souvenirs traumatisants, des cauchemars, sentir que le monde est vraiment très dangereux, tout ceci demeure des symptômes possibles de ce genre de problème.

Hôpital : infirmiers et personnels soignants se mettent en grève pour dénoncer leurs conditions de travail

franceinfo :  

Ils descendent dans la rue, mardi, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et la rigueur budgétaire affectant le domaine de la santé.
Un médecin en grève, , à l\'hôpital de Lyon (Rhône), le 26 septembre 2016.
Un médecin en grève, , à l'hôpital de Lyon (Rhône), le 26 septembre 2016. (JEFF PACHOUD / AFP)
Ce qu'il faut savoir
"On n'est pas des machines, on est des êtres humains." Les infirmiers, en mal de reconnaissance, mais aussi les aides-soignants et autres personnels hospitaliers, sont appelés à se mobiliser, mardi 8 novembre, contre la dégradation de leurs conditions de travail et la rigueur budgétaire affectant la santé. Des manifestations sont prévues dans toute la France et seront à suivre sur franceinfo. 
Grève nationale. Les fédérations FO, CGT, SUD et CFTC de la fonction publique hospitalière, mais aussi, fait rare, une vingtaine d'organisations infirmières salariées, libérales ou étudiantes, ont choisi la même date pour tirer la sonnette d'alarme.
Manifestation à Paris. A Paris, un cortège doit s'ébranler vers 10h30 de Montparnasse en direction du ministère de la Santé dans le 7e arrondissement, où seront reçues des délégations, selon les syndicats.
Etranglement budgétaire et manque de personnel. Les griefs sont nombreux et partagés, même si l'intersyndicale FO-CGT-SUD et le mouvement unitaire infirmier ont chacun leurs revendications. Ils dénoncent également l'augmentation de l'activité et les cadences infernales.
Retrouvez ici l'intégralité de notre live #HOPITAL

Colloque "L'Art brut : Actualité et enjeux critiques" organisé par la Collection de l'Art Brut et la Faculté des lettres (UNIL) à Lausanne.

 

 Ce vendredi 4 novembre 2016, second jour du colloque "L'Art brut : Actualité et enjeux critiques" organisé par la Collection de l'Art Brut et la Faculté des lettres (UNIL) à Lausanne.
Clapotis de matière grise, le retour (voir notre commentaire précédent, à propos de la journée du 3 novembre) !
Saint Jean Dubuffet n'est toujours pas tombé de son piédestal. Tandis que l'esprit de Laurent Danchin soufflait de manière émouvante sur la petite communauté d'étudiants, d'experts et d'amateurs, rassemblée.

« Des journées sans boire, sans manger » : le ras-le-bol infirmier

Mardi, des manifestations sont prévues dans tout le pays pour dénoncer la dégradation des conditions de travail des personnels hospitaliers.
LE MONDE  | Par François Béguin
A Thann (Haut-Rhin), le 5 novembre.
A Thann (Haut-Rhin), le 5 novembre. SEBASTIEN BOZON / AFP
Elles se disent « amères », « épuisées » et « en colère ». Les infirmières sont appelées à manifester, mardi 8 novembre, aux côtés des aides-soignantes et des personnels non médicaux des hôpitaux publics, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. « Ce sont les premières victimes des économies majeures que l’on demande aux hôpitaux pour rétablir les comptes de la Sécurité sociale », explique Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI), l’une des seize organisations professionnelles à appeler à la grève mardi 8 novembre.
Intensification des rythmes et de la charge de travail, réaffectation parfois brutale des personnels en fonction des besoins, non-remplacement systématique des absents… Les dizaines d’infirmiers et d’infirmières qui ont répondu à un appel à témoignages récemment lancé sur le site Internet du Monde font, dans leur très grande majorité, état d’un « épuisement moral et physique » face à des « cadences » devenues « infernales ». « Je souffre de mon métier », résume une infirmière de 36 ans exerçant en Haute-Savoie. Les suicides de cinq infirmiers cet été, liés selon leurs proches à leurs conditions de travail, révèlent l’ampleur du malaise de la profession, font d’ailleurs valoir les organisations syndicales.
« Course contre la montre »
« Il y a cinq ou six ans, j’avais en charge quinze patients sur une journée, maintenant j’en ai dix de plus », raconte Catherine, 49 ans, infirmière dans un service de chirurgie d’un gros hôpital du sud de la France. « Des journées sans boire, sans manger, sans aller aux toilettes, ça arrive tout le temps, témoigne-t-elle. Réussir à finir ses tâches devient une course contre la montre ». Admettant rentrer « épuisée » et « hébétée » de ses journées de travail, elle se prend parfois à penser « que l’usine, c’est moins dur ».


Hôpital : Témoignages


Par Amandine Cailhol 
— 6 novembre 2016 
Laurent*, 37 ans, infirmier «L’hôpital est en train de se déshumaniser» 
«Avant, en cardiologie au CHU de Strasbourg, on était trois infirmiers pour trente patients, maintenant on n’est plus que deux. Mais on n’a que deux bras et deux jambes chacun… Il y a quelques années, je pouvais encore prendre cinq minutes pour m’asseoir sur le lit d’une mamie, prendre sa main, l’écouter un moment. Là, je ne peux plus. Avant on répondait aux sonnettes en deux ou trois minutes, maintenant, l’attente peut monter à dix-sept minutes pour les patients. Cela crée des tensions. Les infirmiers sont les premiers à encaisser les mécontentements, ou pire, la violence des patients. L’hôpital est en train de se déshumaniser. Je tiens le coup, mais beaucoup de collègues rentrent chez eux le soir en pleurant. Ils ont le sentiment de ne pas faire leur métier correctement. Certains sont sous antidépresseurs, ils ne sont plus capables de bien travailler. Comme on n’est pas assez nombreux, il arrive que les plannings changent du jour au lendemain. On a l’impression d’être des pions, de simples numéros. Parfois, quand un infirmier est absent, les cadres demandent aux collègues en repos de revenir pour le remplacer. On les fait culpabiliser, ils disent oui. Mais pour la vie de famille, c’est vraiment pénible.
«On est malléable, on passe notre temps à courir dans les couloirs, à soulever les patients, on est en stress permanent, et tout cela sans aucune reconnaissance, avec un salaire inférieur à 2 000 euros par mois, tout en bossant parfois de nuit et en travaillant deux week-ends sur trois ! Si c’était à refaire, je choisirais un autre métier. Les conditions de travail sont trop dégradées à l’hôpital.»
* Le prénom a été modifié

Tout mensonge est-il fondamentalement néfaste ?

Conférences        Collège des Bernardins

Qu’est-ce que le mensonge, et qu’est-ce que le vrai ? Comment tracer la frontière entre mensonge et manipulation ? Peut-il être acceptable, au nom de l’intérêt commun ou de la protection de l’autre ?

Tout mensonge est-il fondamentalement néfaste ?
Tout mensonge est-il fondamentalement néfaste ? Crédits :selimaksan - Getty
une conférence enregistrée en juin 2014.
Matthieu Villemot, docteur en philosophie, maître en théologie
Michèle Pappalardo, magistrate à la Cour des comptes
Jean-Christian Petitfils, historien et écrivain

MISS SPLEEN

Par Sabrina Champenois — 6 novembre 2016 à 19:51

Eva Bester Décrypteuse de la mélancolie sur France Inter, cette adepte de la bienveillance s’est rêvée samouraï, et ne manque pas d’endurance.

Ne serait-ce que pour ça, merci Eva Bester : de recommander Bobby Valentin alias El Rey del Bajo («le roi de la basse»). Pourtant, a priori, la salsa, non merci. Mais le Bobby met implacablement en joie, à s’ébrouer comme un chiot. Du coup, on imagine Eva B. dansant dans son deux-pièces de Boulogne, pieds nus, la frange un peu en bataille, le frigo pathologiquement vide mais pleine d’allégresse, l’abysse une fois encore évité : celui de la mélancolie qui vire au trou noir au lieu de rester simple assombrissement.
Elle en a fait sa mission depuis trois ans : chaque dimanche matin, à 10 heures, sur France Inter, Eva Bester propose des tas de filets de sécurité (elle dit «remèdes») pour désamorcer (elle dit «sublimer», «transcender») la fichue «bile noire», aka le blues, les boules et compagnie. Autour d’un invité, c’est à la fois un portrait indirect par les humeurs, goûts, couleurs, qui s’esquisse, et une boîte à outils poétique qui se déploie, majoritairement artistique mais qui inclut le tour en vélo, les chatouilles, la sieste… Le tout est porté par la voix claire, solaire, juvénile, de Miss Bester, qui rebondit en agile cabri, fine et frémissante, cultivée et drôle. Bref, c’est à la rencontre d’une fée follet qu’on est partie, un lundi de bruine.
Remède à la mélancolie
L’occasion est Remèdes à la mélancolie, le livre. Une compil d’interviews était prévisible, idéal sous le sapin (Noël). Au lieu de quoi, on découvre un traité divertissant mais bétonné. Un truc de perfectionniste, de fourmi laborieuse sous les dehors de libellule. Eva Bester : «Oui, c’est un an de travail, en parallèle de la radio.» Sachant que chaque invité entraîne une immersion, «pendant une semaine, je vis à travers lui ou elle», ses musiques, ses films, ses livres. Laurent Joffrin, directeur de Libération, qu’elle a reçu : «C’est quelqu’un qui a l’air candide mais qui ne l’est pas du tout. Elle est très préparée.» Laure Grandbesançon, chargée de production des deux dernières saisons, est devenue amie : «On s’est beaucoup marré. Mais attention, c’est quelqu’un de très stimulant et exigeant, qui sait où elle va.» Bilan : alerte au surmenage. Le lever de pied attendra, Eva Bester (qui est à France Inter en «CDD renouvelable») écrit ces temps-ci un dessin animé, «assez absurde et assez noir».

Supports de l’angoisse

Par Magali Lesauvage — 

Grande Dépression, krach boursier : à l’Orangerie, une expo montre comment les artistes américains des années 30 ont réagi à la violence de l’époque, entre introspection inquiète et création engagée.


«New York Movie», 1939, d'Edward Hopper. «New York Movie», 1939, d'Edward Hopper. Photo Museum of Modern Art, New York. Scala, Florence.

Une femme, blonde platine en costume bleu à liseré rouge, le regard baissé, se tient debout dos au mur dans un couloir vivement éclairé, que prolonge une volée de marches. Une cloison sombre la sépare de la salle de cinéma où est projeté un film en noir et blanc dont la grisaille détonne avec la scène très colorée. L’ouvreuse isolée est plongée dans ses pensées, absente. Avec New York Movie, peint en 1939, Edward Hopper donne une image de l’intériorité et de la solitude où le sentiment de vide côtoie une étrangeté d’autant plus forte qu’elle est d’un implacable réalisme. A la même période, Jackson Pollock, de trente ans le cadet de Hopper, peint une toile sans titre aux limites de l’abstraction, dans laquelle se mêlent les influences du Guernica de Picasso, du muralisme mexicain et de la peinture sur sable amérindienne. Tout en largeur, un taureau terrasse un homme aux entrailles à vif. Entre ces deux toiles, qui viennent clore l’exposition «la Peinture américaine des années 1930 - The Age of Anxiety» au musée de l’Orangerie (Paris Ier), se définit la peinture américaine de la plus grande période de crise qu’aient connue les Etats-Unis.

Schizophrène meutrier de Grenoble : le psychiatre jugé, huit ans plus tard

07.11.2016


Saint-Egrève
L'auteur de ce fait divers tragique a été déclaré pénalement irresponsable en 2011 et se trouve placé désormais en unité pour malades difficiles. Ce n'est donc pas lui qui sera jugé à partir de mardi par le tribunal correctionnel de Grenoble, mais l'hôpital et le psychiatre qui le suivait. L'affaire qui a éclaté il y a huit ans avait bouleversé l'opinion, au point que même le président de la République de l'époque, Nicolas Sarkozy, s'en était mêlé. Le 12 novembre 2008 dans le centre-ville de Grenoble, situé à une dizaine de kilomètres de l'hôpital, un homme de 56 ans, atteint de schizophrénie poignarde Luc Meunier, étudiant de 26 ans.
Le centre hospitalier de Saint-Egrève (photo) et le Dr Lekhraj Gujadhur -seul des trois médecins initialement mis en cause à être poursuivi- devront donc expliquer comment Jean-Pierre Guillaud, déjà auteur de plusieurs agressions à l'arme blanche, a été autorisé à des sorties non surveillées dans le parc de l'établissement et a pu le quitter sans difficulté. La procédure est inédite en France. "Ce procès est l'aboutissement d'un combat mené par la famille Meunier, seule contre tous", a déclaré lundi à la presse Me Hervé Gerbi, rappelant que son dossier avait "pâti d'une récupération politique et de la bronca des psychiatres" à la réforme de leur métier voulue par Nicolas Sarkozy, qui comportait des dispositions sur les malades dangereux.

Une formation pour les patients experts dans l'addiction

Damien Coulomb  07.11.2016

Le fonds Actions Addictions a annoncé aujourd'hui la création d'une formation « reconnaissance des compétences du patient expert dans les addictions », destinée aux patients souhaitant s'impliquer dans le parcours de soins en tant que patients experts. Ils y acquerront des connaissances scientifiques de base sur les maladies addictives et leur traitement, ainsi que des aptitudes à s'informer, à sensibiliser et à animer des réunions ou des groupes de parole spécifiques.
Le projet a pour objectif d'accompagner et de prévenir le mésusage et la dépendance, de facilité l'accès aux soins et la participation à des programmes d'éducation thérapeutique du patient et de participer au fonctionnement des structures et au dialogue sur les orientations des politiques publiques et à la défense des intérêts des patients.

La psychiatrie pénitentiaire écartelée à Genève

Le nouveau Service des mesures institutionnelles, chargé du suivi des condamnés perturbés, sera soumis à une double hiérarchie sanitaire et sécuritaire. Une petite révolution dans un canton précurseur en matière d’indépendance du médical
La structure des soins en milieu pénitentiaire se complique sérieusement à Genève. Trois ans après le drame de La Pâquerette, les ministres chargés de la Sécurité et de la Santé ont abouti à un compromis sur ce terrain exposé et miné par les tensions. Un nouveau Service des mesures institutionnelles est créé et devra répondre à une double hiérarchie. Quant à l’unité de sociothérapie, dont l’ouverture a été longtemps promise et sans cesse repoussée, celle-ci ne verra finalement jamais le jour au sein de Curabilis.

dimanche 6 novembre 2016

Grève en psychiatrie : " on se fout de nous ! "

05/11/2016


Les grévistes se sont invités dans les locaux administratifs de l'hôpital - Les grévistes se sont invités dans les locaux administratifs de l'hôpitalLes grévistes se sont invités dans les locaux administratifs de l'hôpital
Les grévistes se sont invités dans les locaux administratifs de l'hôpital
Insatisfaits de l’issue de la rencontre, entre deux portes, avec l’ARS 79 hier, le collectif psychiatrie de l’hôpital et l’intersyndicale fortifient leur mouvement.



En grève depuis trois semaines pour réclamer des moyens supplémentaires, des agents du service psychiatrie du centre hospitalier se sont invités ce vendredi matin à une réunion entre l'ARS et la direction de l'hôpital. Très déçus de ce qui leur a été dit, ils poursuivent un mouvement qu'ils entendent même durcir.
A l'hôpital de Niort, une réunion s'est déroulée ce vendredi matin entre des membres de la délégation départementale de l'agence régionale de la santé (ARS) et la direction du centre hospitalier niortais. Il s'est agi notamment d'évoquer le devenir du service psychiatrie.
Depuis trois semaines, sous la forme d'un collectif soutenu par l'intersyndicale CGT-FO-Unsa-CFDT, celui-ci est en grève, dénonçant un manque cruel de moyens, notamment humains.

samedi 5 novembre 2016

Nicolas Duvoux : "L'empathie n'accompagne plus le phénomène de pauvreté"

05.11.2016

Alors que débute la trêve hivernale, quels sont aujourd’hui les visages de la pauvreté ?

Une femme SDF dans une rue de Paris
Une femme SDF dans une rue de Paris Crédits : Joel Saget -AFP
Que traduit le rejet des pauvres ? Samedi 5 novembre doit ouvrir le centre d’hébergement dans le 16e arrondissement de Paris, incendié il y a deux semaines. ATD Quart Monde parle de « pauvrophobie ».

Nicolas Duvoux est professeur de sociologie à Paris 8, membre de l’ONPES (Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale) et auteur de Le nouvel âge de la solidarité (La République des idées, Seuil, 2012)

La répétition en institution : pour le meilleur et pour le pire

VENDREDI 2 DÉCEMBRE 2016

L'institution de soin, du simple fait qu’elle constitue souvent un recours dans des histoires marquées par le trauma et l’effraction, est un des hauts lieux d'expression et de manifestation de la répétition, de manière manifeste ou latente, consciente ou inconsciente. Mais comment l'appréhender ?

Comment l'esprit vient aux vieux Old' up : plus si jeunes mais pas si vieux

Marie-Françoise FUCHS


Comment l'esprit vient aux vieux

Les auteurs nous invitent à explorer avec curiosité et plaisir les champs neufs de notre longévité durable. Même si celle-ci n’est pas que réjouissante, bien sûr, avec ses difficultés liées à nos fragilités, nos vulnérabilités, la conscience de cette gravité ne saurait pour autant perdre de vue les extraordinaires découvertes que permet la vieillesse.


Communautés psychiatriques de territoire : comment les mettre en place ?

Logo Éditions Weka Partenaire des territoires 

Un arrêté précise les conditions de création des communautés psychiatriques de territoire.

Les établissements du service public hospitalier signataires d’un même contrat territorial de santé mentale peuvent constituer entre eux, sur la base du volontariat, une communauté psychiatrique de territoire. Pris pour l’application de l’article 69 de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, un décret du 26 octobre (JO du 28-10-16) vient préciser l’objet et les conditions de mise en place de ces nouvelles communautés.

Désormais inscrites dans le code de la santé publique, les communautés psychiatriques de territoire ont vocation à fédérer les acteurs de la psychiatrie et de la santé mentale pour « offrir aux patients des parcours de prévention, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale coordonnés et sans rupture », indique le décret.

À cet effet, elles devront :

Psychiatrie : des avatars en réalité virtuelle pour aider les patients

 Publié le 



Plus d'ouverture sociale chez les futures infirmières que chez les autres acteurs de santé

04.11.2016

En matière de recrutement, la profession infirmière reste une profession de santé pas comme les autres. Les dernières statistiques de la Drees montrent pourtant que les futurs infirmiers sont de plus en plus nombreux sur les bancs de leurs facs : 31 800 en première année en 2014 contre 28 500 dix ans avant. Et pour autant, la profession garde ses particularismes originels. À commencer par une grande diversité de provenance. Selon l'étude, 30 % des étudiants de première année sont issus de famille dont le père est employé, 20 % ayant un père ouvrier et 20 % un père cadre. La part d'enfants de professions cadres ou intellectuelle supérieure est de 20 points inférieurs chez les infirmiers en herbe que chez les futurs professionnels des autres professions paramédicales. Et a fortiori pour les étudiants en première année de médecine.
Ceux qui postulent aux études infirmières sont aussi davantage à avoir roulé leur bosse que dans les autres formations paramédicales. Moyenne d'âge : 23,3 ans en première années contre 21 ans ailleurs, 15 % des entrants ayant travaillé auparavant dans le sanitaire ou le médico-social contre 1 % chez les autres !