Dans un rapport sur l'isolement et la contention dans les hôpitaux psychiatriques, le contrôleur des lieux de privation de liberté émet de nombreuses préconisations pour s'assurer du respect des droits de patients confrontés à ces pratiques, en matière de décisions médicales, de formation des personnels ou encore de traçabilité des mesures.
Le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, a présenté ce 25 mai un rapport thématique portant sur l'isolement et la contention dans les établissements de santé mentale. Dans ce document d'une centaine de pages, disponible à compter ce jour en librairie (1) et dontHospimedia a eu copie, le CGLPL dresse des constats sur les pratiques observées pendant ses visites d'établissements de santé au cours des années et formule plusieurs dizaines de recommandations. Il rappelle en préambule que l’hôpital psychiatrique n'est pas par définition un lieu de privation de liberté mais il s'y trouve des patients admis sans leur consentement, dont la liberté d'aller et venir est restreinte. Et en leur sein, certaines personnes peuvent être soumises à des mesures de contrainte physique (placées en chambre d'isolement ou sous contention).