"J'annoncerai dans quelques semaines le dispositif d'accompagnement des groupements hospitaliers de territoire (GHT) et je suis certaine que tout le monde s'y retrouvera." C'est en ces termes que la ministre des Affaires sociales et de la Santé a tenté, ce 1er mars dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, de rassurer des acteurs de la santé particulièrement remontés par le dernier jet du projet de décret constituant ces groupements. GHT XXL, dialogue de sourds, surréglementation... Les critiques n'en finissent pas, il est vrai, de fuser depuis quelques jours dans les rangs hospitaliers, directeurs et FHF en tête (lire ci-contre). "Chacun fait valoir ses intérêts, ce qui est normal. [...] L'objectif est non pas de créer un carcan de réglementation [...] mais de permettre l'expression des projets médicaux avec les professionnels de santé, les établissements et les directeurs", a insisté Marisol Touraine, questionnée sur le sujet par le député Les Républicains Jean Leonetti (Alpes-Maritimes). La ministre s'est d'ailleurs vu remettre fin février le rapport final de la mission menée par le Dr Frédéric Martineau et Jacqueline Hubert, avec des éléments qui doivent théoriquement servir de boîte à outils pour la mise en œuvre des GHT. La publication de ces recommandations est désormais du ressort du ministère.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mercredi 2 mars 2016
mardi 1 mars 2016
Psychologie : des mythes en miettes
« Faire le ménage. » Débarrasser la psychologie des mythes qui encombrent son histoire et brouillent son image. Telle est l’entreprise poursuivie par Kotaro Suzuki (université de Niigata, Japon) et Jacques Vauclair (université d’Aix-Marseille). Les deux psychologues expérimentaux unissent leurs forces pour récrire quelques-unes des pages les plus célèbres de leur discipline, qui sont aussi les plus trompeuses.
Des épisodes qui façonneraient de façon subliminale la façon dont elle est perçue par le grand public. Pour eux, il importe d’effacer ces souvenirs-écrans avant d’inviter les curieux « à venir y voir de plus près et découvrir les véritables avancées de la psychologie scientifique ».
Cette discipline a déjà une grande et longue postérité, rappellent-ils, contrairement à ce que laisse croire la formule ressassée de l’Allemand Hermann Ebbinghaus – « la psychologie a un long passé, mais une courte histoire ». Elle a donc eu tout le temps d’accumuler des résultats erronés, de connaître des changements de paradigmes, d’épouser des modes et de refléter l’époque. Les différents cas d’école présentés sont replacés dans ces contextes historiques, sans oublier les motivations individuelles des psychologues.
Le Parlement adopte définitivement une proposition de loi pour renforcer la protection de l’enfant
Le Monde.fr avec AFP |
Le Parlement a définitivement adopté, mardi 1er mars, par un ultime vote de l’Assemblée nationale, une proposition de loi d’origine sénatoriale visant à renforcer la protection de l’enfant, notamment pour stabiliser davantage le parcours des enfants placés sous la protection de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Expertises judiciaires : les psychiatres s'impatientent de la parution d'un décret relatif à leur statut
Coline Garré 01.03.2016
Les psychiatres experts judiciaires s'inquiètent de la parution promise, mais non encore effective, d'un décret qui viendrait abroger celui du 30 décembre 2015. En excluant les praticiens hospitaliers de la liste des collaborateurs occasionnels du service public (COSP), rattachés au régime général de Sécurité sociale, le texte de décembre les fait relever automatiquement du régime des travailleurs indépendants. Ce qui aboutit à une baisse de 20 à 40 % de leurs revenus, calculent-ils, puisqu'ils seraient obligés de payer des cotisations supplémentaires sans qu'il y ait, en face, de revalorisation de leur rémunération. Un changement qui avait provoqué leur colère et un appel au boycott.
75 personnalités, dont Bernard Kouchner, signent un appel pour le droit à l'euthanasie
01.03.2016
« Notre mort nous appartient et nul n’a le droit, au moment où notre vie ne sera plus que de la survie, de décider pour nous-mêmes et de nous imposer des choix qui ne seront pas les nôtres.» Les partisans de la légalisation du droit à l’euthanasie ne baissent pas les bras. Même si dans le contexte actuel de récente promulgation de la loi Claeys-Léonetti, tout indique que la donne ne devrait pas changer avant la fin du quinquennat, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) tente un nouveau coup médiatique pour faire avancer sa cause.
Les échecs d’adoption, un tabou douloureux
LE MONDE | | Par Gaëlle Dupont
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« Je vais te tuer ma fille parce que tu nous pourris la vie. » Celle qui a écrit ces mots sourit timidement. Elle témoigne sous un nom d’emprunt et porte une perruque pour ne pas être reconnue. « C’est tellement honteux d’écrire ça », s’excuse Judith Norman. Elle dit être une« mauvaise mère » : c’est le titre de son livre, paru le 10 février aux éditionsLes liens qui libèrent(224 pages, 17, 50 euros). Elle a commencé ce journal intime le jour des 32 ans de Mina, sa fille adoptive, après une énième scène, au cours de laquelle la jeune femme a assommé sa mère, aujourd’hui âgée de 68 ans.
Chronique du machisme ordinaire
La première impression est souvent la bonne. Maureen Sherry se souviendra longtemps de son premier jour à Wall Street, lorsqu’elle découvrit que, dans le carton de la pizza qui devait lui faire office de déjeuner, un collègue avait remplacé les rondelles de pepperoni par des préservatifs. Bienvenue au pays du machisme ordinaire.
Pendant les dix ans durant lesquels elle est restée chez Bear Stearns, l’une des banques d’affaires de Wall Street qui avait pignon sur rue jusqu’à sa faillite en 2008, cette grande jeune femme blonde a accumulé les anecdotes salaces comme celle-là, enduré les blagues obscènes et s’est heurtée au plafond de verre qui, si souvent, prive les femmes d’une carrière analogue à celle de leurs pairs masculins.
Une expérience qu’elle a décidé de faire partager au travers d’un livre fiction, largement inspiré de la réalité qu’elle a vécue dans les années 1990. Opening Belle (Simon & Schuster 2016, 25 dollars, non traduit), qui vient de sortir aux Etats-Unis, va être bientôt porté à l’écran avec, dans le premier rôle, Reese Witherspoon.
Le livre n’a rien d’un brûlot féministe. L’ouvrage est plutôt à classer dans la catégorie de ce que l’on appelle aux Etats-Unis un « chick lit », ce genre littéraire qui traite des problèmes des femmes modernes sur un ton humoristique, un peu désabusé. Du désabusement, il en aura fallu pour supporter la misogynie plus ou moins assumée de ses collègues.
Non à la destruction programmée de l’hôpital public de Melun !
AGORAVOX par CHALOT 1er mars 2016
Un de mes amis vient d’avoir un accident.
Le médecin lui ayant prescrit une échographie du mollet droit, il a contacté l’hôpital public actuel pour prendre un rendez-vous….
La secrétaire d’accueil l’a informé que les radios et échographies étaient réalisées par les cliniques et plus par l’hôpital public.
Il y a quelques mois un autre patient avait réglé les frais d’une radio, effectuée à l’hôpital public mais facturée par une officine privée….
C’était là un premier pas vers la privatisation de la radio, le deuxième est franchi….
D’autres reculs du public sont prévus et programmés.
La plus grande destruction du service public de santé d’Ile de France est en cours à Melun avec le nouveau pôle public-privé qui va s’ouvrir fin 2017 ou 2018.
Les cliniques associées auront la part belle….
Les chiffres sont éloquents
« L’actuel CH de Melun comporte 647 lits (136 pour la médecine, 40 pour les urgences, 91 pour le pôle femme-enfant, 30 pour la chirurgie, 99 pour la psychiatrie et 251 pour la gériatrie) auxquels il faut ajouter 102 places alternatives à l’hospitalisation hospitalisation à domicile) : 30 en médecine, 3 pour le pôle femme-enfant, 2 en chirurgie, 66 en psychiatrie et 1 en gériatrie.
Au total l’hôpital Marc Jacquet dispose de 749 lits et places.
Le nouvel hôpital va perdre 50 lits de psychiatrie et 67 lits de gériatrie. A médecine et l’obstétrique vont gagner 57 lits. Perte sèche : 60 lits ! »
Ces informations sont rendues publiques par le Comité de défense de l’hôpital de Melun comme hôpital de plein exercice entièrement public.
lundi 29 février 2016
Des hôpitaux français eux aussi victimes de chantage informatique
A la mi-février, aux Etats-Unis, le centre médical presbytérien d’Hollywood révélait que son système informatique était intégralement paralysé. La cause ? Locky, un tout nouveau logiciel de chantage de type Dridex, qui chiffre et rend illisibles les données d’un PC tant qu’un code de déblocage n’est pas saisi. Pour obtenir ledit sésame, il faut se résoudre à payer une rançon aux administrateurs du programme…
Le service des urgences et les malades nécessitant des soins particuliers – soit plus de 900 patients –, ont été rapidement transférés dans des établissements alentours. Mais le centre médical s’est finalement résigné, après une dizaine de jours de statu quo, à payer une rançon, certes revue à la baisse, de 40 bitcoins (l’équivalent d’un peu plus de 15 000 euros). Au départ, c’est un montant record de 9 000 bitcoins (soit 3,2 millions d’euros) qui était exigé.
Ensemencement vaginal, un nouveau rite païen ?
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |
Par Yves Ville, professeur de gynécologie-obstétrique, et Philippe Hélary, pédopsychiatre.
L’ensemble des muqueuses accessibles de l’organisme humain est colonisé par une flore microbienne abondante et diversifiée, appelée microbiote. Ces micro-organismes exercent des effets bénéfiques essentiels sur la santé de l’individu. De très nombreuses affections humaines seraient liées à des déséquilibres de la composition du microbiote.
A la naissance, le nouveau-né est exposé pour la première fois à un large éventail de micro-organismes à partir d’une variété de sources, y compris le microbiote vaginal de leur mère lorsqu’ils naissent d’un accouchement par voie basse.
La naissance par césarienne induit une colonisation du nouveau-né dominée par la flore de la peau maternelle. Un certain nombre d’études ont rapporté une association entre la naissance par césarienne et des problèmes affectant ces enfants. Le microbiote, à travers des observations scientifiques fortuites mais aussi du fait d’une popularité croissante, pour ne pas dire une mode, a été désigné comme le lien entre la césarienne et le risque de maladies.
Sortir la déficience intellectuelle de l’ombre
« Qu’est-ce qui vous soucie avec votre petite fille ? », demande le docteur David Germanaud. Ce matin de février, le neuropédiatre et chercheur commence sa consultation à l’hôpital Robert-Debré (AP-HP) avec Clara (prénom changé), 6 ans, et ses parents.
Comme la plupart des jeunes patients que prend en charge ce spécialiste des troubles neuro-développementaux, la fillette ne se développe pas tout à fait comme les autres enfants. Chez certains, ce sont des troubles du comportement qui sont au premier plan. Chez d’autres, comme Clara, ce sont des difficultés cognitives, qui perturbent les acquisitions précoces ou les apprentissages scolaires.
« Ce qui nous tracasse, c’est son retard par rapport aux camarades de son âge. Au quotidien elle progresse, mais on sent un décalage », décrit le père, la fillette sagement assise sur ses genoux. Guidés par les questions du médecin, les parents retracent le parcours de Clara, les démarches entreprises.
Santé - Afrique - Grégoire Ahongbonon : "Il faut briser les chaînes des malades mentaux !"
Le Point Afrique Par Viviane Forson 25/02/2016
INTERVIEW. Depuis 25 ans, ce Béninois consacre sa vie aux malades mentaux en ouvrant des centres de soins qui sont aussi des espaces d'espoir et de réinsertion.
dimanche 28 février 2016
La machine à IRM, annexe du supermarché
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Pierre Barthélémy
Vous ne l’imaginiez sans doute pas, mais il existe une revue de recherche intitulée Meat Science. Littéralement, « science de la viande ». On peut y trouver des travaux sur l’évolution des testicules chez les cochons non castrés, les effets du stress sur la qualité de la bidoche ou encore de nouvelles méthodes pour tester la qualité musculaire des vieux bœufs. Et parmi tous ces articles où l’on triture tous les morceaux, bas et nobles, des différents animaux d’élevage, figure, dans le numéro daté de février de cette revue, une étude dont le sujet est… le cerveau humain. Je vous rassure, nous ne sommes pas encore dans le film Soleil vert(Richard Fleischer, 1973), et l’objet de ce travail n’est pas de déterminer si on va pouvoir remplacer la cervelle de mouton par de la matière grise d’Homo sapiens. Non, son objectif consistait à déterminer les zones du cerveau qui sont excitées lors de la consommation de viande.
En entreprise, mieux vaut paraître doué que bosseur
Sur les bancs de l’école, le brio ne plaît pas. Aux profs du moins. « Peut mieux faire », s’entendra dire celui ou celle dont les résultats doivent plus à ses capacités naturelles. Alors qu’un autre plus travailleur, par nécessité sans doute, sera félicité pour des résultats équivalents. A la différence des élèves, qui se détournent des « intellos », bosseurs pour avoir de bonnes notes, mais sont plus cléments avec l’élève brillant capable de faire le pitre pour se faire aimer.
Ce comportement adolescent perdure. Il s’incruste dans les esprits, semble-t-il. Dans la vie dite active, non seulement les collègues mais aussi leurs chefs continuent de se comporter comme des copains de classe, vient de prouver Chia-Jung Tsay, professeure de psychologie à l’University College de Londres.
Mieux vaut apparaître doué que bosseur, explique-t-elle dans une publication qui vient de paraître dans le Personality and Social Psychology Bulletin de l’année 2016. Certes, pour réussir, il faut cumuler les deux.
Handicap Le médico-social ne serait pas mieux formé au handicap invisible que le sanitaire
Dans une enquête réalisée auprès de victimes de lésions cérébrales acquises dix ans après leur accident, des chercheurs interrogent l'impact du vieillissement sur leur prise en charge ainsi que sur les proches aidants. Et de dérouler une série de préconisations pour combler les lacunes existant tant chez les professionnels que sur les dispositifs.
La situation est intenable selon le personnel en psychiatrie de l'hôpital du Saint-Sacrement
QUEBEC JOHANNE ROY 25 février 2016
Manque criant de personnel, recours aux agences privées... Les employés du service de psychiatrie de l'hôpital du Saint-Sacrement dénoncent leurs conditions de travail «inacceptables» depuis qu'ils sont passés sous la gouverne du CIUSSS de la Capitale-Nationale.
La grogne est telle que ces travailleurs interpellent le ministre Gaétan Barrette dans une pétition signée par plus d'une quarantaine d'infirmières, infirmières auxiliaires et préposés aux bénéficiaires, et dont le Journal a obtenue copie.
Dominique Blanc : « L’autre est mille fois plus intéressant que soi »
Je ne serais pas arrivée là si…
… Si, à 15 ans, alors que j’étais une ado timide et mal dans sa peau, je n’avais pris des cours d’expression corporelle avec Orlan. Elle n’était pas du tout connue à l’époque et je n’avais aucune idée qu’elle jouerait un rôle majeur dans l’art contemporain. Mais elle nous invitait à travailler sur notre corps, faire des improvisations ; tout cela, les yeux fermés, extrêmement concentrés. Et j’ai soudain eu le sentiment d’accéder à un monde intérieur, un monde où j’avais enfin le droit d’exister. Les nœuds se dénouaient, les interdits disparaissaient, l’imaginaire se libérait. Moi qui étais si introvertie et si coincée, verrouillée par le regard des autres, je m’évadais et m’épanouissais. Comme un envol. Une prise de liberté.
Avez-vous jamais revu Orlan ?
Non. J’ai suivi de loin ses expériences, son travail de transformation corporelle et son engagement dans l’art moderne. Mais il faudrait que ces retrouvailles aient lieu, certainement. Car c’étaient des heures qui comptaient beaucoup pour moi. J’étais lycéenne, et si complexée…
Pourquoi ?
J’étais encombrée par mon physique, le corps et le visage. Je n’étais pas du tout dans les canons de l’époque, ne me maquillais pas, n’étais pas coquette le moins du monde. J’étais bonne élève, en section mathématiques. Mais je n’avais pas beaucoup d’amis et je parlais très peu. A la maison, où nous avions été cinq enfants, la cellule se resserrait et j’avais l’impression qu’elle se refermait sur moi car les aînés s’étaient envolés et ma petite maman – qui vient juste de partir – en concevait beaucoup de chagrin. Ah non, l’adolescence ne fut pas drôle du tout ! Une période très noire, beaucoup de tristesse et de douleur.
Quels rêves faisiez-vous pour l’avenir ?
Il était entendu que je ferais de longues et brillantes études et mes parents avaient l’espoir d’une belle carrière. Je ne me reconnaissais pas dans ce plan, mais j’avais envie de leur faire plaisir. Mon père, qui était gynécologue accoucheur, nous avait prévenus : « si vous voulez faire médecine, sachez que je ne vous aiderai jamais ! J’ai trop souffert de ces fils de mandarins, protégés et arrogants ! Vous vous débrouillerez tout seuls. » Résultat : aucun des cinq enfants n’a choisi cette voie. Et pourtant, moi, j’avais sérieusement pensé à la psychiatrie. Je me sentais une réelle empathie pour la souffrance, la douleur de l’âme humaine. Cela me fascinait. Je lisais beaucoup sur le sujet, notamment le docteur Bruno Bettelheim. Mais, en me disant que c’étaient des études extrêmement longues forcément suivies d’une analyse, mon père m’a découragée. Devenir indépendante à 31 ans me semblait catastrophique ! Alors je me suis dirigée vers l’architecture.
Quel rapport ?
Eh bien je m’étais passionnée pour les travaux de Bettelheim avec les enfants autistes aux Etats-Unis où il se servait notamment de l’architecture. Alors il m’a semblé que la filière archi réunissait tout ce qui m’attirait : la création, l’artistique, et le travail au plus près de la souffrance. Mais j’ai vite été déçue. Je me suis retrouvée dans un univers machiste, beaucoup moins ouvert que prévu. Tout était tellement formaté. Je me suis cramponnée pendant deux ans et je suis partie à Paris. Officiellement – pour mes parents – suivre les cours d’une Unité pédagogique engagée, très féministe d’ailleurs. Mais en réalité, je me suis tout de suite inscrite à un cours d’art dramatique. Il fallait que je m’offre ce rêve. La petite lumière allumée par Orlan ne demandait qu’à être ravivée. Et j’ai été happée !
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