L'allaitement prolongé pourrait sauver plus de 820 000 bébés, prévenir 20 000 décès dus à un cancer du sein et économiser des milliards aux systèmes de santé de santé de la planète, chaque année.
| 29.01.2016
C'est, entre autres projections, ce que révèle une vaste méta-analyse publiée dans « The Lancet » du 28 janvier. Portant sur plus de 1 300 études internationales, il s'agit de la plus exhaustive jamais réalisée sur les bienfaits, les déterminants et les tendances de cette pratique à travers le monde.
Que devons-nous apprendre des anxiétés, des obsessions, des phobies, du stress lié à notre connexion ? C’est la question que pose le designer Fabien Girardin sur le blog du Near Future Laboratory, ce studio de conseil et de design-fiction. A l’heure où nous sommes de plus en plus cernés et saturés par les notifications sociales en temps réel, la connexion permanente livre sa face noire. Vivre dans le village global conduit les plus connectés à éprouver de nouvelles anxiétés, de nouvelles obsessions, de nouvelles phobies et de nouvelles formes de stress, qui sont le symptôme des effets négatifs liés à la manière dont on conçoit les technologies.
Ils ne sont pas malades à cause du Mediator, mais inquiets d'en avoir pris : la justice a reconnu jeudi un préjudice d'anxiété à 12 consommateurs de ce médicament, mais débouté 38 autres, faute de preuves. Dans trois décisions, les juges des référés (procédure d'urgence) du Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre ont donc condamné les laboratoires Servier, à payer 1.500 euros de provisions sur indemnisations au titre du préjudice d'anxiété à 12 de ces 50 demandeurs.
La fondation Abbé Pierre a présenté son 21e rapport annuel sur le mal-logement jeudi 28 janvier, ciblé cette année sur les liens qui existent entre mal-logement et santé publique. Alors qu'aujourd'hui, 3,8 millions de personnes souffrent de mal-logement ou d'absence de logement personnel en France, le surpeuplement et l'insalubrité des habitations sont la première cause d'aggravation de leur état de santé.
Au rang des principaux risques, le rapport cite les intoxications au plomb, au monoxyde de carbone et au radon et les pathologies allergiques et respiratoires liées à l'humidité et à la formation de moisissures.
Chez l'adulte, les conséquences sont essentiellement d'ordre psychique : troubles de l'humeur, fatigue et troubles du sommeil. Mais chez l'enfant, les rhinites, maux de gorge et otites sont fréquents, affectant presque un enfant sur deux au moment de l'enquête. Ainsi que les atteintes de la peau comme l'eczéma (17%), l'asthme (17%) et les troubles du sommeil (17%).
L'Assemblée nationale en fin d'après-midi, puis le Sénat dans la soirée du 27 janvier ont définitivement voté la loi« créant de nouveaux droits pour les personnes malades en fin de vie », élaborée par les députés Jean Leonetti (Les Républicains, Alpes-Maritimes) et Alain Claeys (PS, Vienne).
28.01.2016
« C’est un engagement pris en 2012 qui trouve aujourd’hui sa concrétisation », s'est félicité François Hollande, évoquant le 21e engagement de sa campagne présidentielle. « Le temps et le dialogue ont permis de rapprocher les points de vue et de parvenir à un accord qui constitue un progrès majeur en faveur du respect des droits et de la dignité de la personne humaine jusqu’à sa mort », ajoute le président.
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, est venue au Centre hospitalier régional de Lille assister ce lundi à la remise officielle du label « Initiatives Hôpital Ami des Bébés ».
Elle a d’abord rendu un hommage appuyé aux professionnels de santé français qui ont montré leur excellence lors des attentats de novembre.
Hommage aux équipes soignantes
« J’éprouve une immense fierté de voir la manière exceptionnelle dont les hôpitaux de l’APHP ont su se mobiliser et soigner les victimes. La presse internationale - dont "The Lancet" - a été unanime pour le relever. Et je tiens à les remercier pour l’image magnifique qui a été montrée », a-t-elle déclaré.
Après cet émouvant hommage, Marisol Touraine et Martine Aubry, maire de Lille, ont dévoilé la plaque décernant le label « Initiative Hôpital Ami des bébés ».
Initié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il récompense les initiatives prises par les équipes soignantes pour le soutien et l’accompagnement des parents et des bébés, durant la grossesse et à la naissance. Elle s’appuie sur une douzaine de recommandations de bonnes pratiques en néonatalogie. Déjà 26 maternités françaises ont été labellisées (dont 6 dans le Nord) mais l’hôpital Jeanne-de-Flandres est le premier établissement hospitalo-universitaire à décrocher ce label pour sa maternité et son service de néonatologie. Dans une maternité qui a vu naître l’an dernier 5 600 bébés, initier une démarche de soins individualisée centrée sur les besoins de l’enfant et des parents peut paraître une gageure.
Les directeurs d'hôpitaux s'inquiètent du coût de l'accord sur la rémunération des fonctionnaires, qu'ils évaluent à 1,7 milliard d'euros pour la fonction publique hospitalière, redoutant des conséquences sur l'emploi.
L'accord sur les parcours, les carrières et les rémunérations des agents (PPCR, dit protocole Lebranchu) propose de revoir d'ici à 2020 toutes les grilles de rémunération des fonctionnaires en contrepartie d'un allongement des carrières.
Dans la fonction publique hospitalière (FPH), le surcoût atteindra à terme 1,7 milliard d'euros, selon un calcul interne de la Fédération hospitalière de France (FHF) et des conférences des directeurs généraux de CHRU et de centres hospitaliers.
« Aucun financement n'a été, à ce jour, annoncé », soulignent-ils, s'alarmant des « conséquences directes que les termes du protocole font peser sur l’emploi ».
La loi de modernisation du système de santé a été publiée hier au Journal officiel d'hier, après une censure partielle du Conseil constitutionnel portant essentiellement sur l'application du tiers payant généralisé par les mutuelles. Cet article analyse les articles de cette loi qui concernent directement ou moins directement la psychiatrie.
LE MONDE CULTURE ET IDEES| | Propos recueillis par Catherine Vincent
L’enquête TeO met en lumière un groupe d’enfants d’immigrés, de sexe masculin, qui concentre les risques d’échec scolaire. Avec quelles conséquences ?
Chez les fils d’immigrés appartenant aux minorités visibles dont au moins un des parents est originaire d’Afrique subsaharienne, du Maghreb ou de Turquie, un garçon sur trois sort de l’école sans aucun diplôme du secondaire (bac, BEP, CAP), soit deux fois plus que dans la population majoritaire [non descendante d’immigrés]. C’est une proportion gigantesque. Or, s’insérer sur le marché de l’emploi quand on n’a aucun diplôme du secondaire, et pouvoir du coup trouver un logement, c’est, en France, extrêmement difficile. Ce décrochage scolaire précoce se répercute donc fortement sur l’insertion socio-économique.
L'addition est sévère, pour ne pas dire incompréhensible. Vanessa V., une caissière de 37 ans, a été licenciée pour avoir omis de faire payer à un client un pack de bières et deux sacs plastiques, une affaire révélée dans un premier temps par Le Parisien.
Cette erreur, considérée par son employeur comme une faute grave et un acte volontaire, représentait pour le Carrefour Market de Mézières-sur-Seine, dans les Yvelines, un manque à gagner de... 5,32 euros.
"Volontairement, vous n’avez pas scanné un pack de bière Pelforth brune d’une valeur de 5,02 €, ni deux sacs en plastique d’un montant unitaire de 0,15 €", précise la lettre de licenciement, en date du 18 janvier, que nous avons obtenue.
Vanessa V. avait été mise à pied dès le 22 décembre au soir, date à laquelle remontent les faits. "Je suis travailleuse handicapée, c’était la fin de journée, j’étais épuisée", explique aujourd'hui la caissière, atteinte d'une sclérose. "Le client était un habitué, il parlait beaucoup", dit-elle au Parisien pour justifier ce qu'elle décrit comme "un oubli", réfutant tout soupçon de fraude.
Lancée fin 2015, l’association « Le Carillon », regroupe désormais vingt-trois commerçants du quartier qui proposent près de 115 services pour les SDF…
Charly (à gauche) et Louis-Xavier Leca, fondateur de l'association « Le Carillon » - R.LESCURIEUX
« Tu peux utiliser la prise électrique si tu veux », lance par une fraîche matinée Charly à un sans-abri. Dans cette poissonnerie de la rue Oberkampf (11e arrondissement), ce commerçant et figure du coin, propose depuis novembre dernier différents services aux SDF : boire un verre d’eau, récupérer un duvet ou encore discuter. Et comme Charly, ils sont aujourd’hui vingt-trois - des gérants de bar, de restaurants et pharmaciens du quartier - à faire partie de ce réseau nommé « Le Carillon ».
« Il faut qu’on arrête de prendre les gens de la rue pour des bouts de viande. De les prendre sans cesse le soir pour leur demander de partir le matin ! », tempête Philippe Fernandez, « clochard » pendant plus d’une dizaine d’années, aujourd’hui bénévole pour plusieurs associations d’aide aux sans-abris. C’est aussi l’une des recommandations faites par la Fondation Abbé-Pierre dans son 21e rapport annuel, publié jeudi 28 janvier : mettre un terme au renouvellement sans fin de l’hébergement d’urgence pour des SDF brinquebalés de foyer en foyer, sans perspective de trouver un logement stable. Face à ce constat, reformulé chaque année par les associations d’aide aux sans-abri, certains centres d’hébergement tentent d’offrir des solutions durables à leurs pensionnaires. C’est le cas des Enfants du canal, rejetons des Enfants de Don Quichotte, un mouvement né en 2006 de l’occupation des bords du canal Saint-Martin.
Dans leur centre de la rue Vésale, l’ancienne permanence de Jean Tiberi, ex-maire (UMP) de Paris puis du 5e arrondissement, les travailleurs sociaux accueillent une trentaine de pensionnaires « en CDI », selon les termes de Christophe Louis, directeur de l’association.« Tant qu’ils n’ont pas de solution d’hébergement durable, ils restent ici. Il n’y a pas de durée préétablie, c’est anxiogène pour eux. »
L’Ordre des médecins a proposé cette semaine qu’une note éliminatoire soit fixée dans le cadre des Epreuves classantes nationales (ECN). Si cette mesure ne répondra sans doute pas à l’ensemble des défauts de ces épreuves épinglés par beaucoup, de nombreux observateurs estiment cependant qu’elle pourrait constituer un premier point de départ pour éviter que des internes totalement incompétents ne débarquent dans les services. Ils seraient en effet de plus en plus nombreux et comptent notamment parmi les étudiants européens (qui pour certains ne parlent pas Français) et les jeunes Français ayant fait leur cursus en Roumanie après avoir échoué en première année.
Sur le site Egora, le Professeur Philippe Jaury coordinateur du DES de médecine générale signale ainsi comment en Ile de France avec le soutien de l’Agence régionale de santé (ARS) a été décidée "l’exfiltration" de ces internes des hôpitaux périphériques où ils étaient nombreux vers d’autres services où ils sont en surnombre et où les équipes ont accepté de les former lors de stages non validant. Cependant, alors que les autorités de tutelles semblent refuser de se saisir du problème (ne pouvant revenir sur la coopération avec les universités européennes), que l’ARS ne pourra longtemps maintenir son soutien et que le sort de ces internes reste difficile (sans compter que dans les services où ils ont été retirés, la pénurie d’effectifs se fait sentir), la situation est très difficile.
3 Français sur 4 jugent leur pays comme inégalitaire, le logement leur apparaissant comme la troisième source d'inégalités la plus grave et la deuxième la plus répandue. (sondage TNS Sofres - octobre 2015)
La Fondation Abbé Pierre analyse le logement comme un facteur majeur dans l'approfondissement des inégalités, au coeurdu processus de décrochage des couches populaires.
"Personnels et résidents des Ehpad en souffrance, d'autres choix sont possibles", clame dans son tract l'union syndicale départementale de la santé et de l'action sociale CGT du Loir-et-Cher. Depuis le 19 janvier dernier, elle a lancé une campagne sur cette thématique qui doit aboutir à une journée d'action régionale le 29 février, date de la conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA) à Orléans (Loiret). La fédération envisage alors d'interpeller l'ARS Centre-Val de Loire*. Mais auparavant pendant deux mois, elle va récolter le maximum de témoignages et distribue donc son tract sur la situation des établissements. Le département compte une trentaine d'Ehpad privés et publics accueillant entre 2 400 et 2 500 résidents. "Les salariés des Ehpad sont confrontés à l'insuffisance chronique et globale de personnel pour s'occuper sereinement des résidents et subissent quotidiennement les surcharges de travail, les glissements de tâches, les horaires découpés, les changements incessants de planning", indique la CGT.
Maladies cardiovasculaires, hygiène bucco-dentaire, obésité... Symptomatiques d'une absence de promotion et de prévention adaptées et efficaces, les difficultés d'accès aux soins des personnes handicapées sont renforcées, chez les personnes souffrant de déficiences mentales, par un manque d'implication marqué dans la prise en charge de leur santé. Pour y remédier, des chercheurs belges se sont penchés sur le concept d'autodétermination. Venue tout droit de la psychoéducation, la notion trouve les biais nécessaires pour responsabiliser la personne et l'aider à poursuivre au quotidien des gestes contribuant à une meilleure santé. À l'image des microcrédits pour le secteur de l'économie, Robin Bastien et Marie-Claire Haelewyck, du service d'orthopédagogie clinique de l'université de Mons, et Claude Renard, de l'observatoire de la santé du Hainaut à Havré, se sont penchés dans cette optique sur l'impact des "microdéfis".
Suite à une année 2015 marquée par l'assouplissement de la loi Evin, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) entend bien prendre sa revanche sur le lobby de l'alcool en 2016.
« Nous sommes sortis victorieux de la lutte contre le lobby du tabac mais nous restons modestes, rien n'est jamais acquis, il n'est pas un jour sans que je ressasse notre échec face aux industriels de l'alcool », a reconnu sa présidente, Danièle Jourdain Menninger, lors des vœux annuels de la mission. La loi Evin ayant été, selon elle, « vidée de son sens ».
L’agression au poignard, lundi, à Schaerbeek, pose la question de la formation des intervenants.
Le fait divers qui s’est produit lundi soir au centre Titeca à Schaerbeek a remis au-devant de l’actualité la problématique de la violence dans les soins psychiatriques. Armé d’un poignard, un patient de 19 ans y a grièvement blessé sept personnes, six membres du personnel et un autre patient. Mardi, leurs jours n’étaient plus en danger. Le front commun syndical du secteur non marchand a vu dans cet incident "malheureusement prévisible" - et qui n’est pas un cas isolé - l’illustration d’un manque de personnel et d’un besoin de formation adéquate.
Mais le personnel des institutions psychiatriques est-il réellement démuni face à la violence ? Il semble que la situation varie fortement d’un service à l’autre, et que tous les intervenants, qu’ils travaillent en hôpital, en centre d’accueil ou à domicile, ne disposent pas des mêmes outils.
"Chez nous, le personnel a reçu, il y a dix ans, une formation à la gestion de la violence, témoigne Michel Pluymers, assistant social à la clinique neuropsychiatrique Notre-Dame des Anges, à Liège. Depuis, plus rien, sauf pour l’un ou l’autre kinés ou certains infirmiers plus costauds. C’était un one-shot, malgré les demandes répétées du personnel."
Entre 2007 et 2014, la psychologue du travail Lise Gaignard rédige des chroniques à partir d’entretiens menés dans son cabinet. Elle souligne les phrases les plus affligeantes, les retape, et change les prénoms. Aujourd’hui réunis dans un ouvrage, Chroniques du travail aliéné, ces textes sont poignants : la psychanalyste a du mal à relire son livre. Elle n’est pas la seule : « On m’a reproché de dire du mal des travailleurs », raconte-t-elle.
Si son texte suscite des réactions vives, c’est qu’il critique la dépolitisation de la souffrance au travail : à ses yeux, le changement le plus frappant dans le monde du travail en France n’est pas « la transformation – pourtant importante – des modes de management, ni les catastrophiques techniques d’évaluation pipées, ni la mondialisation. Pour moi, la différence majeure, c’est qu’en France, quand on est victime d’une injustice épouvantable au travail… on demande à aller chez le psy ! ».
D’après la psychologue du travail, c’est en 1998 que tout commence, avec la sortie deSouffrance en France, de Christophe Dejours, et Le Harcèlement moral, de Marie-France Hirigoyen. Deux ouvrages qui connaissent un succès retentissant : « Soudainement, tout le monde est harcelé, tout le monde a un pervers narcissique dans son entourage ! Le ministère du travail va même introduire le harcèlement moral dans la loi de 2002. » Lise Gaignard n’a pas de mots tendres pour cette loi qui « arrange les entreprises : pendant qu’on consulte sur les risques psychosociaux, on ne s’interroge pas sur les modalités de production ».
« Le problème n’est pas médical, il est lié au travail »
Les risques psychosociaux auraient-ils été instrumentalisés ? En tout cas, de nombreux médecins se plaignent d’avoir à régler des problèmes qui relèvent du management plus que de la santé. « Quand on a commencé à parler de harcèlement, c’était miraculeux : finalement, on comprenait ce qui se passait, on pouvait s’en prendre au pervers narcissique », se souvient Fabienne Bardot.
Mais cette médecin du travail porte aujourd’hui un regard plus amer sur la question, et refuse de mettre ses patients en inaptitude médicale. « C’est ce que tout le monde leur dit de faire, et c’est grave ! Le problème n’est pas médical, il est lié au travail. Je préfère la rupture conventionnelle : au moins, c’est le salarié qui la demande, qui décide de mettre un terme à une situation qui ne lui convient pas. »
Une façon de lutter contre l’hypocrisie d’une société qui gomme les conflits sociaux pour ne pas avoir à les aborder : « On ne dit plus un salarié, on dit un collaborateur, comme si dans l’entreprise tout le monde était égal. On ne dit plus licenciement, mais plan de sauvegarde de l’emploi. Même après les attentats du 13 novembre, on ne parle que de la souffrance des gens ! On met en place des cellules d’urgence, mais personne ne se demande comment on a pu produire des monstres pareils. »
Etre mère, ce qui semble si simple et si naturel a besoin de l’approche psychanalytique pour faire face à ces nouvelles formes de maternité plurielle où s’additionne les mères biologiques (celles du noyau d’ADN, celles des mitochondries), les mères porteuses, les mères d’intention, sans oublier les mères symboliques…
Nous sommes en recherche de repères devant la puissance et l’aspect multiple du désir d’enfant. Sous la direction deChristiane Alberti, est paru récemment Etre mère aux éditions Navarin/Le Champs freudien. Dans ce livre des femmes psychanalystes témoignent des multiples facettes de la maternité à la suite du Congrès annuel du groupement la Cause freudienne qui s’est tenu en novembre 2014 à Paris.
Avenir Hospitalier et la CPH s'interrogent sur la « banalisation de la maltraitance institutionnelle » dans les hôpitaux publics, à la suite du suicide du Pr Jean-Louis Megnien sur son lieu de travail, à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), à Paris.
Réunis au sein d'Action praticien hôpital, les deux centrales syndicales reprennent les arguments du Mouvement de défense de l'hôpital public (MDHP), très critiques à l'encontre de la direction de l'HEGP et de sa responsabilité dans le décès du cardiologue.
La nouvelle passe presque inaperçue suite au rejet partiel du tiers payant généralisé par le Conseil constitutionnel, mais l'article autorisant les salles de consommations à moindre risque a été approuvé par cette même institution. Le Conseil constitutionnel note qu'en« limitant le bénéfice de l'immunité aux personnes se trouvant à l'intérieur de ces salles, il a entendu inciter les usagers à s'y rendre afin de favoriser la politique poursuivie de réduction des risques et des dommages ».
25.01.2016
Saisis pour un contrôle de constitutionnalité, par soixante députés et plus de soixante sénateurs, à l'initiative du groupe Les Républicains (LR), les « sages » ont estimé que « le professionnel intervenant dans ces espaces ne peut être poursuivi pour complicité d'usage illicite de stupéfiants et pour facilitation de l'usage illicite de stupéfiants ».