Beaucoup de Parisiens y sont nés, mais l'établissement a dû fermer. Avant de laisser place à un nouveau quartier, il est réhabilité en lieu d'interactions sociales, solidaires et culturelles, où centres d'hébergement, entreprises et habitants se côtoient.
«Avant, il y avait des barbelés et des gardes avec des chiens», confie Carine Petit, maire du XIVe arrondissement, à propos de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul. Des barbelés, il en reste quelques-uns, mais ils sont petit à petit enlevés comme les fenêtres sont démurées par les membres de l’association de lutte contre l’exclusion Aurore, qui a pris possession des lieux depuis la désaffectation de l’établissement, en 2011, pour y installer des centres d’hébergement.