En dix-huit ans, la situation des femmes se destinant à la médecine aura bien évolué. En 1867, le Conseil de l'instruction Publique se prononce contre l'entrée des femmes dans la médecine, jugeant cette admission contraire aux mœurs et aux conditions sociales. Quand elle n’est pas présentée comme un monstre hermaphrodite, on invoque sa faiblesse pour lui refuser l’accès à la faculté : pas assez de force physique, des menstruations inopportunes, une nature trop sensible… Et si jamais elle tombe enceinte, comment fera-t-elle pour s’approcher des malades ?
« Pour être médecin il faut avoir une intelligence ouverte et prompte… »
Un certain Richelot remarque même : « Pour être médecin il faut avoir une intelligence ouverte et prompte, une instruction solide et variée, un caractère sérieux et ferme, un grand sang-froid, un mélange de bonté et d'énergie, un empire complet sur toutes ses sensations, une vigueur morale, et au besoin, une force musculaire. Ne sont-elles pas au contraire de la nature féminine ». Tout cela n’empêche pas l’anglaise Élisabeth Garrett, en 1870, puis Madeleine Brès, en 1875 d’obtenir leur doctorat contre vents et marées, grâce notamment dans le cas de la Française au soutien de l’impératrice Eugénie et du ministre de l’Instruction publique, Victor Duruy.
Comme autant de préfets, le passage de 22 à 13 régions va s’accompagner de la disparition de neuf postes de directeur général d’agence régionale de santé (ARS). C’est ce que le dernier conseil des ministres avant la trêve estivale a acté, ce vendredi. Ainsi, « dans chaque région fusionnée, il y aura l’an prochain un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur d’agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel », indique le gouvernement dans le compte rendu du Conseil. Il est d’ailleurs précisé qu’issues des directions actuelles, « les futures directions régionales seront implantées sur les sites existants qui seront maintenus ».
Jusqu'à présent, les nomenclatures de métiers existant à l'Insee ou la Dares n'offraient pas une parfaite connaissance statistique de la fonction publique. Depuis quelques mois, la DGAFP a donc mis sur pied sa propre nomenclature avec treize grandes familles de métiers. Une démarche qu'elle explique dans un document mis en ligne ce 27 juillet.
L’histoire de l’homéopathie inventée par un médecin saxon
L’homéopathie est une thérapie pour le moins singulière. Officiellement récusée en raison de sa non-scientificité, absente à ce titre des hôpitaux publics, elle demeure prescrite par de nombreux médecins et constitue souvent pour les patients«un médicament comme un autre»,remboursé en France par la Sécurité sociale. C’est l’histoire de cette étrange et très paradoxale théorie, située«à la fois dans la médecine et en dehors d’elle»,que retrace l’ouvrage d’Olivier Faure.
Et le recours à l’histoire se révèle ici particulièrement éclairant. On doit au médecin saxon Samuel Hahnemann l’invention, à la fin du XVIIIe siècle, des grands principes fondateurs : loi des similitudes selon laquelle la substance qui donne le mal peut aussi le combattre, traitement individualisé, dilution et succussion des molécules actives dans un fort volume d’eau.
On sait que la profession de psychiatre n’attire plus beaucoup les étudiant(e)s, et ce constat vaut pour plusieurs pays. Au Royaume-Uni par exemple (où la pénurie de psychiatres est décrite comme une « crise »), moins d’un étudiant en médecine sur vingt indique avoir l’intention de se spécialiser en psychiatrie. Les facteurs expliquant cette médiocre attractivité sont notamment la perception du «mauvais pronostic des maladies mentales » (20 % des raisons alléguées) et la « faible base scientifique de la psychiatrie » (18 %). Menée auprès de 15 facultés de médecine (en Europe et en Asie)[1], une étude a donc cherché à préciser l’image de la psychiatrie et des psychiatres auprès d’enseignants dans ces facultés (n=1 057).
Le simple fait de se tenir debout serait déjà bénéfique pour la santé et notamment pour le cœur. D’après une étude publiée vendredi dans le journal de la Société européenne de cardiologie, la station debout permettrait ainsi d'améliorer les niveaux sanguins de cholestérol, de graisses et de sucre. Passer plus de temps debout et marcher pourraient en outre avoir un effet bénéfique supplémentaire sur le tour de taille et l'indice de masse.
S'inscrivant dans le cadre du troisième plan Autisme, plusieurs ARS (Aquitaine, Bourgogne, Haute-Normandie...) ont lancé des études pour identifier les besoins en formation sur leurs territoires. Lerapportde synthèse du Creai sur la région Centre-Val-de-Loire vient d'être rendu public. Les propositions du centre régional d'étude d'action et d'information en faveur des personnes en situation de vulnérabilité (Creai)* reposent en partie sur l'analyse d'entretiens de treize professionnels (chefs de service, psychologues, éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, aides médico-psychologiques, infirmiers…) et de huit aidants familiaux (parents, frères, sœurs, grands-parents ou proches). Il souligne de multiples lacunes concernant aussi bien la formation initiale et continue des professionnels que l'information-formation des aidants.
« C’est un masturbateur. » Marie (elle souhaite rester anonyme) chuchote en éloignant le combiné. Emmanuel Roy lui répond par un regard entendu. Les masturbateurs représentent « à peine 5 % des appelants », précise M. Roy, qui gère la plate-forme parisienne de la ligne téléphonique Solitud’Ecoute, un numéro vert animé par des bénévoles des Petits Frères des pauvres sept jours sur sept, de 15 heures à 18 heures. « L’autre jour, je lui ai pris la main, poursuit l’appelant. Elle n’a rien dit. Elle m’a serré la main. Ça m’a émoustillé… » Marie reste patiente. En aparté : « C’est un retraité veuf. Tout le monde le connaît. Il fantasme sur son aide ménagère. Quand il commence à entrer dans les détails, je ne le laisse pas aller plus loin. » De fait, elle coupe court : « On connaît la suite, monsieur. Allez, bonne journée ! »
Créée en mars 2015, l'association de chiens d'assistance pour les diabétiques (Acadia) espère devenir le premier réseau d'éducation canine spécialisée sur le diabète en France. Primée par le concours Jeunes Talents Rhône-Alpes 2015, cette initiative a pour objectif d'améliorer la prise en charge des patients à long terme.
A l'origine de ce projet, une famille. Solène Grivolat et Arnaud Bertrand sont parents de deux enfants. En 2008, ils se retrouvent, malgré eux, confrontés à la maladie. Théo-Vic, alors âgé de 2 ans, souffre d'un diabète de type 1. Une nouvelle qui bouleversera radicalement la vie et les habitudes de cette famille. Immédiatement, Solène et son mari s'informent au sujet de la maladie. Directrice export dans l'industrie pharmaceutique etconseillère du commerce extérieur de la France, cette jeune mère s'intéresse peu à peu à la prise en charge des enfants diabétiques à l’étranger.J'ai eu connaissance de chiens d'alerte pour les patients atteints de diabète. Je me suis rendue compte qu'il y en avait un peu partout dans le monde sauf en France. Dotés d'un odorat 20 000 fois plus développé que le notre, ces chiens sont capables de détecter la catécholamine et l'acétone. De ce fait, une prévention efficace des hypo/hyperglycémies et de leurs complications est assurée. Une idée qui séduit Solène et son mari, désireux de voir un jour ces chiens intelligemment éduqués au chevet des diabétiques en France (tant pour leur assistance médicale que pour leur soutien moral).Nous sommes convaincus qu'un chien peut être un fort appui psychologique pour quelqu'un de bien portant, alors qui plus est pour une personne malade.
Deux hommes, soupçonnés d'être à l'origine de deux incendies en Gironde, ont été arrêtés et mis en examen, mardi. Francetv info a interrogé le psychiatre Pierre Lamothe, expert auprès de la Cour de cassation, pour tenter de comprendre les motivations des pyromanes.
Dans les plupart des services d’urgences et en raison de l’importance du flux des malades, le tri initial des patients est effectué par un infirmier formé. Cette étape est cruciale, car en présence d’une « vraie » urgence vitale, une intervention précoce est déterminante pour le pronostic. Une équipe suisse a développé puis validé de façon prospective un score pour identifier les patients à haut risque de décès à l’arrivée aux urgences.
Les manifestations psychiatriques sont fréquentes au cours de l’évolution de maladies rares, dont beaucoup comportent la possibilité d’une atteinte cérébrale. Ces manifestations sont polymorphes et non spécifiques. Les origines des maladies rares sont multiples : maladies génétiques, métaboliques, infections rares, auto-immunité, inflammation, etc. Elles sont souvent multi-organes avec une atteinte fréquente du système nerveux central.
La communication qui est faite auprès du grand public au sujet du poids est marquée par des messages extrêmes : d’un côté il existe un idéal de la minceur, voire de la maigreur qui peut aboutir à des complexes chez des personnes de corpulence normale. A l’inverse, l’obésité est présentée comme une pathologie chronique, mais ce sont souvent des cas d’obésité sévère qui sont pris comme exemples pour illustrer la maladie. Cela pourrait banaliser l’obésité modérée qui finirait par être considérée comme une situation normale.
Pour évaluer la perception de l’image corporelle chez des adolescents, des chercheurs anglais ont analysé les données collectées dans l’enquête Health Survey For England, entre 2005 et 2012, chez 2 668 garçons et 2 311 filles âgés de 13 à 15 ans. Le poids était mesuré à domicile par un investigateur à l’aide d’un pèse personne portatif. Le statut pondéral était défini selon des critères internationaux (International Obesity Taskforce Criteria). La perception corporelle était évaluée par la réponse à la question suivante : « Compte tenu de votre âge et de votre poids, diriez-vous que vous avez un poids normal, trop lourd ou trop léger ? ».
Près de la moitié des femmes qui ont souffert d’une maladie psychiatrique feront une rechute durant la période périnatale ; elles sont par ailleurs plus sujettes aux complications telles que des retards de croissance intra-utérin, accouchements prématurés et mort in utero, d’où l’importance de connaitre l’existence de ce type de pathologie dès le début de grossesse. Un dépistage pas toujours évident, certaines femmes préférant cacher leur maladie de crainte de voir leur enfant leur être retiré à la naissance.
Dès le 19ème siècle, Durkheim démontra que « l’affiliation à une religion réduit le risque de suicide » mais le mécanisme précis de cette protection reste inconnu. Or, le The British Journal of Psychiatry vient de publier une étude visant à actualiser les travaux de Durkheim sur ce thème et portant sur une population d’Irlande du Nord (pays caractérisé par « un haut niveau de religiosité et de fréquentation des églises ») de plus de 1 100 000 sujets âgés de 16 à 74 ans (« Catholiques Romains, Protestants ou athées ») suivis pendant 9 ans. Les auteurs voulaient départager deux hypothèses initiales : si le facteur déterminant (de cette protection contre le suicide) consiste surtout dans la fréquentation d’une église, on devrait constater un taux de suicide plus faible chez les Catholiques car ils vont plus souvent à l’église (67 % d’entre eux s’y rendant au moins une fois par semaine, comparativement à 49 % des Chrétiens évangélistes et à 29 % des protestants). En revanche, si le critère principal réside surtout dans la « religiosité » (sensibilité tendant à accorder une importance excessive aux rites et aux traditions), ce risque de suicide sera plutôt minimisé chez les Chrétiens « conservateurs. »
Quelle a été votre première émotion face à une équation ? Vous souvenez-vous du jour où vous vous êtes dit «je suis mathématicien» ? Parfois, rien ne s’impose. Mais souvent, la réponse fuse, comme si cette naissance aux mathématiques pouvait être datée avec certitude. Vingt mathématiciens ont répondu à «Libération».
Ces mardi 21 et mercredi 22 juillet, les Ecoles normales supérieures de Paris, de Lyon, de Cachan et de Rennes publient la liste des candidats reçus dans leurs différents départements. Parmi eux se trouvent, en principe, les futurs grands mathématiciens de l’école française qui fait jeu égal avec celle des Etats-Unis au concours des médailles Fields, le Nobel des maths, décerné avant l’âge fatidique des 40 ans. Souvent, les mathématiciens sont marqués par le jour où ils ont compris que les mathématiques allaient devenir leur domaine, l’espace dans lequel ils étaient enfin chez eux.
Dans quelles conditions avez-vous rencontré ce que l’on appelle « la pensée 68 » ?
Elisabeth Roudinesco : En 1966 paraissaient simultanément Les Mots et les Choses de Michel
Foucault et les Ecrits de Jacques Lacan, une avant-garde littéraire et théorique qui proposait une nouvelle lecture de l’histoire à partir des structures. Il y avait quelque chose de novateur et d’équivalent à ce qu’on avait connu en 1945 avec Jean-Paul Sartre : un nouvel engagement. Mais avant d’être politique, celui-ci a d’abord été universitaire, à travers une nouvelle manière d’enseigner. A l’époque, j’étais en licence de lettres à la Sorbonne, or ce secteur était épouvantablement figé dans son académisme. Les professeurs de lettres considéraient que la modernité s’arrêtait à la fin du 19ème siècle. Les étudiants qui, comme moi, lisaient le Nouveau roman et découvraient des approches inédites comme celle de Michel Foucault ou Roland Barthes, étaient en révolte contre ce type d’enseignement poussiéreux. Impossible de prononcer le mot de « Nouveau roman » en classe. Et nous n’étudions même pas Marcel Proust à l’université ! Dès l’année 1967-1968, à la Sorbonne, un sentiment de supériorité des élèves par rapport aux enseignants était né, surtout envers les professeurs de linguistique, qui méprisaient Roman Jakobson ou Claude Lévi-Strauss, alors que nous les admirions. Paradoxalement, nous cherchions de bons maîtres, de vrais maîtres, pas des professeurs à polycopiés qui répétaient sans arrêt le même cours.
Cela dit, la pensée 68 n’existe pas, il s’agit d’une construction après coup. Avec Les mots et les Choses de Michel Foucault, j’ai découvert un auteur à la fois philosophe, historien et écrivain. Il avait un style, quelque chose qui avait un sens. C’était magnifiquement écrit. A l’époque, je lisais également les hellénistes, comme Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet. Mais j’avais parfaitement conscience que tous ces auteurs ne se ressemblaient pas, qu’ils avaient des conflits théoriques entre eux. C’était ce qui me plaisait, cette possibilité de faire naître le débat. Pour moi, Mai 68 a été avant tout l’occasion avant de destituer les mauvais professeurs.
Marcel Gauchet : Elisabeth Roudinesco a bien rappelé la dimension universitaire de Mai 68 qui fut aussi une révolte intellectuelle contre des universités complètement fossilisées et décalées par rapport à une scène intellectuelle d’une productivité prodigieuse. Quoique j’aie pu penser de cette galaxie d’auteurs par la suite, ils m’ont fait entrer dans la vie intellectuelle sous le signe de l’enthousiasme. 1966, c’est la date de la percée de la réflexion structuraliste. Elle avait été amorcée de longue date par Lévi-Strauss, mais elle prend à ce moment-là sa force de programme, avec la relance de la psychanalyse par Lacan et la reprise du modèle linguistique par la théorie littéraire, sans parler de l’éclatante nébuleuse philosophique qui gravite autour.
Comme beaucoup d’autres, j’ai eu le sentiment d’assister à l’émergence d’une théorie unifiée des sciences humaines. On avait l’impression que l’on pouvait réunir une théorie du sujet individuel renouvelée par la psychanalyse, une théorie renouvelée de la société à travers le structuralisme lévi-straussien, le tout appuyé sur une science de la production humaine la plus spécifique : le langage. Face à ce monde qui s’ouvrait, l’université officielle faisait figure d’institution sclérosée et dépassée. Mai 68 a été un mouvement placé sous le signe d’un extraordinaire appétit de savoir. Des relais de toutes espèces ont fonctionné pour donner à cet élan théorique une répercussion des plus larges, puisque le mouvement était animé par un esprit ultra-démocratique.
Mêmes éblouissements théoriques, mais importantes divergences politiques. Pour quelle raisons ?
Marcel Gauchet : Là où je me distingue d’Elisabeth Roudinesco, c’est sur le plan politique. Dans tous les auteurs qui ont été cités, il y en a un que j’ai d’abord lu avec intérêt pour vite constater ses limites, c’est Louis Althusser. La grande division politique de l’époque, parmi ceux qui se réclamaient de l’avant-garde intellectuelle, passait entre le communisme, majoritaire, et l’ultragauche, minoritaire.
Le hasard des rencontres m’a fait bénéficier de l’héritage de Socialisme ou barbarie, le groupe de Cornelius Castoriadis et de Claude Lefort. De fait, il y a eu deux Mai 68. Un premier politiquement léniniste, qu’il soit communiste, trotskiste ou maoïste, et un second plus difficile à étiqueter mais qu’on peut dire libertaire, avec ses nuances spontanéistes, anarchiste ou ultragauchiste, aux côtés duquel je me situais.
L'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (Atih) a mis en ligne le 24 juillet ses chiffres clés de l'hospitalisation 2014 à partir des données collectées dans le programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI). L'occasion de disposer d'une vision synthétique de l'activité hospitalière en MCO, SSR, HAD et psychiatrie.
C’est une nouvelle charge portée contre les dangers potentiels de l’intelligence artificielle (IA). Dans une lettre ouverte publiée lundi 27 juillet, plus d’un millier de personnalités, dont une majorité de chercheurs en IA et en robotique, ont réclamé l’interdiction des armes autonomes, capables « de sélectionner et de combattre des cibles sans intervention humaine ».
Parmi les signataires, on retrouve Elon Musk, le célèbre PDG du constructeur de voitures électriques Tesla et de SpaceX, et l’astrophysicien britannique Stephen Hawking, qui avaient déjà fait part publiquement de leurs inquiétudes concernant l’IA. Mais aussi le cofondateur d’Apple Steve Wozniak, le linguiste américain Noam Chomsky ou encore Demis Hassabis, le fondateur de DeepMind, une entreprise consacrée à l’intelligence artificielle rachetée par Google.
« Une course à l’armement »
Publiée à l’occasion de l’IJCAI, une conférence internationale sur l’intelligence artificielle, qui se tient du 25 au 31 juillet à Buenos Aires, la lettre dénonce un danger imminent :
La France compte moins de deux millions de professionnels de santé, dont 220.000 médecins et environ 600.000 infirmiers, selon l'édition 2015 d'un panorama publié par la direction générale de l'offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé. Dans le détail, la DGOS, recense quelque 353.000 professionnels de santé dits "médicaux" (médecins, dentistes, pharmaciens, sages-femmes), et 1,529 million de professionnels de santé "non médicaux" ou paramédicaux (infirmiers, kinés, orthophonistes...).
La recherche de la célébrité à tout prix pourrait expliquer la multiplication des meurtres aux Etats-Unis.
Jeudi soir, dans un restaurant de Manhattan, j’écoutais l’éminent psychiatre légiste Dr. Michael Welner parler des tueurs de masse devant un petit groupe d’enquêteurs professionnels. Au même moment, un homme ouvrait le feu dans un cinéma de Louisiane tuant deux spectatrices. Le portable du télégénique Dr. Welner s’est mis à sonner: à peine avait-il fini le tour des plateaux télé après la fusillade du Tennessee de la semaine dernière qu’il était déjà de nouveau sollicité. Le rythme des mass killings, ces tueries de masse par un seul individu est étourdissant aux Etats-Unis. Pourquoi le phénomène est-il distinctement américain ?
Michael Welner fait souvent la tournée
des plateaux de télévisions pour intervenir
après un meurtre de masse.
Le psychiatre ne rentre pas dans les débats politiques sur le contrôle des armes à feu. Il est de ceux qui estiment qu’avant toute chose, «people kill people» et que ces actes sont des «choix délibérés», plus courants aux Etats-Unis que dans d’autres pays occidentaux. Pourquoi ?
La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, était vendredi aux côtés du
Premier ministre pour le briefing sur les travaux du gouvernement. (Photo : Fabrizzio Pizzolante)
Face aux chiffres alarmants du taux de suicide au Luxembourg, le gouvernement a adopté un plan de prévention et quelque trente actions ciblées.
Prévention du suicide, mesures d’hygiène pour les tatouages, les piercings et autres décorations sur la peau et surtout une interdiction pour les mineurs de se livrer à ces pratiques sans autorisation parentale… La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, s’est penchée sur de gros dossiers au Conseil de gouvernement, vendredi.
Un millier de suicides entre 2000 et 2013, 85 rien que pour l’année 2014. Des chiffres alarmants qui ont poussé le gouvernement à mettre en place un plan de prévention contre le suicide. Le sujet ne devait plus être «tabou», comme l’avait rappelé le Premier ministre, Xavier Bettel, à son arrivée au pouvoir.
Santé psychique: les pairs praticiens offrent leur aide
Déjà connue en Suisse alémanique, au Royaume-Uni ou en Amérique du Nord, cette nouvelle formation romande est réservée aux personnes qui ont elles-mêmes souffert dans leur santé mentale.
Déjà 90 dossiers déposés pour la seconde volée de cours pour devenir pair praticien. Elle devrait démarrer en 2016. Avec une exigence incontournable inédite: avoir soi-même déjà été hospitalisé en psychiatrie. «Ce qui montre clairement que cette formation n’a pas pour but de concurrencer le personnel médical existant, mais bien d’apporter une aide supplémentaire aux personnes en souffrance psychique.»
Psychologue FSP, Esther Hartmann a été chargée d’élaborer ce nouveau cursus par l’association romande Pro Mente Sana en collaboration avec la Coraasp (Coordination romande des associations d’action en santé psychiatrique). A l’école d’études sociales et pédagogiques (eesp) de Lausanne, la première volée, qui a terminé fin octobre 2014 les quelque 150 heures théoriques et 50 heures de stage demandées, avait déjà fait le plein, avec 35 dossiers déposés pour quinze places disponibles.
Les droits des personnes déficientes intellectuelles font-ils l'objet d'une égale reconnaissance devant la loi et l'accès à la justice ? Un rapport de l'AJuPID, projet de l'Union européenne tente de faire le clair sur la question. En ressort la frilosité de certains gouvernements malgré les besoins de réforme pointés du doigt par les auteurs.
28 Juillet 2015 Une rouennaise de 37 ans a été hospitalisée d'office au centre hospitalier spécialisé du Rouvray, près de Rouen, après avoir été examinée par un médecin à la demande des services de police.
Vendredi 24 juillet, dans l'après-midi, cette femme a eu un comportement bizarre, qui laisse à penser qu'elle n'a pas toute sa tête. En effet alors qu'elle marchait sur le trottoir rue Guillaume-le-Conquérant, à Rouen, elle s'en est pris brusquement et sans raison à un petit garçon de six ans qui se promenait avec sa grande sœur. Elle a ainsi frappé l'enfant au visage, lui occasionnant une plaie a la bouche. Lire la suite ...
Le Psycom, organisme public d'information, de formation et de lutte contre la stigmatisation en santé mentale, informe de la publication d'une première édition du "Guide de la santé mentale" en Seine-Saint-Denis, après avoir publié une version pour Paris et pour la Seine-et-Marne.
« Il y a quelque temps, on a fait grand cas, dans la “Chronique Médicale ”, du Pr Duplouy qui a eu recours à la chloroformisation pour résoudre un cas de surdi-mutité. Voulez-vous me permettre de rapprocher de ce cas l’idée que j’eus moi-même, mais en 1887 seulement, de soumettre à ce même mode d’anesthésie un jeune soldat atteint de “ mutisme ” pour moi fort douteux.