L'unité de recherche clinique intersectorielle de psychiatrie "Pierre Deniker"*, à vocation régionale, du CH Henri Laborit à Poitiers (Vienne) a été inaugurée le 25 juin, a informé la direction de l'établissement psychiatrique dans un communiqué. Cette unité, "portée par la collectivité hospitalière qui l'avait inscrite au titre des priorités de son projet d'établissement 2009-2014, a été rapidement validée" par l'ARS Poitou-Charentes qui, en 2010, a octroyé 300 000 euros reconductibles à l'établissement pour sa mise en œuvre, indique la direction du CH. Impulsée par le Dr Nematollah Jaafari, "impliqué depuis des années dans les activités de recherches nationales et internationales, elle a pour ambition d'attirer et de stabiliser de jeunes praticiens psychiatres, de développer la recherche clinique en psychiatrie" au CH mais aussi dans toute la région Poitou-Charentes. Elle est également ouverte au privé. Elle entend en outre développer la recherche infirmière et "de nombreux partenariats et conventions sont déjà établis", tant avec le CHU de Poitiers, l'Université et l'unité de formation et de recherche (UFR) de médecine et de pharmacie, la faculté de biologie, la faculté des sciences humaines. De plus, au niveau régional, une Fédération picto-charentaise des troubles de l'humeur se met en place, encouragée par l'ARS, annonce l'établissement.
À 100 ans, ce n'est plus le cancer qu'il faut redouter, mais la pneumonie. Car c'est elle qui terrasse les centenaires. À cet âge, les principales causes certifiées de décès sont en effet la vieillesse ou la pneumonie, tandis que les personnes plus jeunes meurent plutôt de cancers ou de maladies cardio-vasculaires, selon une étude anglaise publiée dans Plos One le 3 juin.
Pour parvenir à ce constat, l'équipe du Dr Catherine Evans, du King College de Londres, a comparé plus de 35.000 certificats de décès de personnes mortes entre 2001 et 2010 après avoir dépassé le siècle, avec ceux des personnes décédés entre 80 et 99 ans. Chez les centenaires, un tiers des certificats accusent le grand âge ou la «fragilité», alors que chez les octogénaires, la mort de vieillesse n'est évoquée que dans 0,9 % des cas. Une différence que les auteurs expliquent par la difficulté à diagnostiquer la véritable cause du décès, mais aussi par le souci des médecins de ménager la famille.