RÉCIT
Universitaires, infirmières, médecins, gynécologues... 260 associations manifestent cet après-midi à Madrid contre le projet de loi anti-avortement.
D’ici peu, l’avortement cessera d’être un droit en Espagne : c’est le principal objectif d’un avant-projet de loi présenté fin 2013 par le très conservateur ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardon. Etant donné que le parti au pouvoir, le Parti populaire, dispose de la majorité absolue au Parlement, l’affaire semble pliée. D’où, au milieu de la fureur d’une bonne partie du pays face à la prochaine suppression de l’IVG, l’initiative d’un collectif qui agrège 260 organisations opposées à la réforme : demander l'«asile sanitaire» à la France où ce droit est reconnu depuis la loi Veil de 1975.