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jeudi 2 août 2012
La danse des Kanak et des handicapés
LE MONDE |
Les chorégraphes Régine Chopinot et Jérôme Bel sont allés très loin de chez eux pêcher de bonnes raisons de faire un spectacle. Chopinot, figure des années 1980, est partie en Nouvelle-Calédonie et en est revenue avec un groupe de onze danseurs amateurs traditionnels rhabillés par Jean Paul Gaultier pour Very Wetr ; Jérôme Bel, personnalité phare de la "non-danse", expert en pièces témoignages sur l'identité et la danse, a accepté de travailler avec les onze comédiens handicapés mentaux de la compagnie Theater Hora, basée à Zürich, dans le spectacle Disabled Theater.
Lloyd ne profite que d’un court repos avant d’être replongé dans la tourmente ; en l’occurrence celle de sa sœur, Esther, anorexique, qui use désormais de son corps martyrisé comme d’une arme pour faire pression sur sa famille. Seule la psychothérapeute Hannah Horowitz est encore convaincue de pouvoir faire quelque chose pour lui venir en aide. Mais pour cela, elle a besoin de comprendre comment fonctionne le quatuor Singer, et de déterrer les secrets et les non-dits qui pourrissent depuis des années les relations de la famille.
La police d'Ottawa vient de compléter la première semaine d'un projet-pilote dans lequel des résidents en psychiatrie ou un psychiatre appuient le travail d'un agent de police spécialisé en intervention en santé mentale.
Le jardinage, un outil thérapeutique contre les psychoses
LE MONDE |
Par Christine Angiolini (Grenoble, envoyée spéciale) Tomates, courgettes, aubergines, mais aussi plantes aromatiques, hortensias... Un jardin semblable à tant d'autres à quelques encablures du centre de Grenoble. Ici, ceux qui grattent la terre, sèment et bêchent souffrent de psychoses et de névroses graves et handicapantes. Ils fréquentent quotidiennement le Centre de santé mentale de la MGEN de Grenoble, un hôpital de jour. Plusieurs fois par semaine, ils se rendent au jardin, à pied, en tramway ou à bicyclette, soit seuls, soit accompagnés par un soignant. Nombreux sont ceux qui prennent des psychotropes et suivent une psychothérapie. Ici, pas de surmédication, juste les doses nécessaires au soulagement des symptômes, assure-t-on.
Ce jardin de 300 m2 a vu le jour en 2008, grâce à la persévérance de certains soignants, convaincus des bienfaits de l'hortithérapie : "Cet endroit hors les murs s'inscrit dans une dynamique de psychothérapie institutionnelle, où la mise en circulation de la parole, le lien et la relation à l'autre sont privilégiés, explique Corine Lebaud, ergothérapeute. Le jardinage est une activité très physique, et met le corps à l'épreuve. Porteur de créativité, il suppose aussi une répartition des rôles de chacun. Il recrée du lien social."
UNE DIMENSION SENSORIELLE
Le jardinage est intéressant pour les patients psychiatriques car il a une dimension sensorielle. Il leur donne le sens des responsabilités et les valorise. Ainsi ce patient qui venait à l'hôpital de jour à reculons, et qui, depuis la création du jardin, y passe la plupart de son temps. Cela l'apaise ; ses relations aux autres sont devenues moins conflictuelles. Lui qui souhaitait un jardin tiré au cordeau accepte progressivement l'idée que cela ne corresponde pas à la réalité. Il suffit qu'une personne piétine les plates-bandes pour que tout soit à refaire !
Tel autre patient a été à l'origine de la plantation d'hortensias, des fleurs qui tenaient une place importante dans son histoire familiale. En 2009, le jardin a pris ses aises : l'hôpital de jour a en effet bénéficié d'une bourse de près de 2 000 euros de la part de Jardins et santé, une association qui soutient la recherche clinique et aide à la création de jardins thérapeutiques. "Le cabanon qui jouxte le jardin a été conçu de façon créative par un patient qui s'exprime difficilement par la parole", dit le docteur Marie-Philippe Deloche, chef de service du Centre de santé mentale. La dimension institutionnelle permet la transversalité des ateliers : ainsi les activités conte ou poésie peuvent se tenir au jardin.
Certains patients traversent aussi des périodes de crise durant lesquelles ils perçoivent le monde extérieur comme dangereux. Le jardin est alors relégué aux oubliettes. Puis une fois la tempête passée, ils y reviennent lorsqu'ils le souhaitent. Quant aux familles, elles sont invitées à participer à son entretien en offrant graines et plants. En septembre, elles sont même conviées à une fête dans ce jardin... extraordinaire.
Monsieur le ministre, profitant de votre visite à la grande commune de Saint-Paul, je souhaite mobiliser votre attention.
En effet, lorsque que vous serez à côté de ce sublime patrimoine, nommé cimetière Marin, n’oubliez pas de jeter un regard, en face. Se dresse fièrement un hôpital colonial qui a été construit de 1764 à 1767, qui a hébergé soldats, marins, esclaves invalides où des aliénés.... Hôpital qui pouvait recueillir jusqu’à 200 malades, écrit-on.
Par la suite, ce bâtiment est devenu « l’asile », puis hôpital psychiatrique. Aujourd’hui, ce vestige âgé de près de deux siècles et demi demeure un patrimoine historique pour l’ensemble des Réunionnais. Parler de l’hôpital est la transition toute trouvée pour vous exprimer ce besoin urgent d’un nouvel hôpital dans l’Ouest (le Pôle sanitaire Ouest).
"Tel est bien l'enjeu de ces pages : ouvrir un nouvel espace de réflexivité où nos a priori se soupçonnent, s'ébranlent, voire commencent à bouger", écrit François Jullien à propos de son dernier livre, Cinq Concepts proposés à la psychanalyse.
Selon la formule de Pierre Nora, le philosophe sinologue François Jullien pense "entre la Chine et la Grèce" ; entre, c'est-à-dire dans le passage plutôt que dans l'affrontement. La Chine permet de considérer les fondamentaux impensés à partir desquels nous pensons. Il ne s'agit pas de comparer, faute de cadre commun qui unisse deux cadres de pensée qui se sont développés chacun de son côté, indifférent l'un à l'autre. En revanche, l'écart plutôt que la différence ouvre le lieu d'une nouvelle fécondité d'être et de pensée.
C'est un véritable bras de fer qui oppose les acteurs de la santé sur les dépassements d'honoraires médicaux en France. Souhaitées par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, des négociations entre assurance maladie et syndicats de médecins visant à limiter les dépassements pratiqués par les médecins s'ouvriront le 25 juillet. Décryptage des revendications.
Présentée du 15 mai au 21 octobre 2012, l’exposition Histoires de voir, Show and Tell fait découvrir les œuvres et raconte les histoires de plus de 50 artistes du monde entier, peintres, sculpteurs, dessinateurs et cinéastes. Ils sont brésiliens, indiens, congolais mais aussi haïtiens, mexicains, européens, japonais, américains. Ils vivent à Paris ou Port-au-Prince, à Tokyo ou dans les faubourgs de Mexico City, en Amazonie ou dans les campagnes non loin de Mumbai. Ils se sont découverts artistes et ont appris à voir dans des circonstances et des contextes singuliers ; souvent considérés comme « naïfs » ils ont rarement été invités à présenter leurs œuvres dans des institutions dédiées à l’art contemporain.
Expression libre sur la santé et tous les lobbies et conflits d'intérêts qui la mettent en danger.
Ateliers N° 4, 5 et 6 (Actes du colloque "Surmédicalisation, surdiagnostics, surtraitements")
07.07.2012
Le colloque « Surmédicalisation, surdiagnostics, surtraitements » qui a eu lieu le 27 et le 28 avril à laFaculté de médecine de Bobigny a été présenté plusieurs fois, en particulier dans les notes contenant l’introduction détailléeet leprogramme. Les enjeux et les possibles suites à donner – j’imaginais un mouvementcitoyend’idées - ont été évoqués dans lecommuniqué de pressedes organisateurs.
Quant aux actes (powerpoint et textes transmis par les intervenants et les modérateurs) : sur Pharmacritique ont déjà été publiés les actes de l’atelier N° 1(Surmédicalisation, mythe ou réalité), de l’atelier N° 2 (Causes et sources de surmédicalisation), de l’atelier N° 3 (Surdiagnostics sources de surtraitements), de même que lescomptes-rendus des ateliers faits par les modérateurs respectifs. Des liens insérés au début de chaque page permettent d’accéder à tout ce qui a été publié là-dessus sur ce blog.
Voici les contributions aux ateliers N° 4, 5 et 6 (et quelques liens et fichiers complémentaires, envoyés par les contributeurs).
Conditions de travail : la CFDT santé sociaux s'engage...
12.07.2012
Le jeudi 5 juillet 2012, dans les locaux de la CFDT à Paris, une conférence de presse s’est déroulée sur le thème des conditions de travail à l’hôpital et plus précisément sur la thématique suivante « Agir ensemble pour des conditions de travail maîtrisées dans la Fonction publique hospitalière ». Explications.
Couplées au récepteur de la sérotonine, des boîtes quantiques fluorescentes permettent de décrire des régulations inédites du neurotransmetteur.
Les nouveaux outils de visualisation par fluorescence permettent désormais d’étudier une protéine dans son environnement, en temps réel, avec une très haute résolution d’image.
Longtemps les neurosciences et les sciences cognitives, grisées par les avancées incontestables dans la connaissance des mécanismes biochimiques et moléculaires qui caractérisent notre cerveau et sous-tendent notre pensée, notre mémoire et notre conscience, se sont appuyées sur la métaphore informatique pour rendre compte du prodigieux fonctionnement de notre esprit et des remarquables facultés cognitives de l'espèce humaine.
Pour connaître le devenir social et professionnel des accidentés de la vie, la FNATH a mené une enquête auprès de ses adhérents, qui avaient la possibilité de répondre à un questionnaire sur internet de mai à août 2011. Le rapport définitif de l’enquête, réalisé par Véronique Daubas-Letourneu, vient d’être rendu public.
Les personnes qui ont répondu à l’enquête ont donc connu un accident de santé suffisamment grave pour les inciter à adhérer à une association de défense. Parmi les 2269 personnes qui ont répondu, on constate qu’il y a majoritairement des hommes (67%), âgés entre 45 et 54 ans. Près des trois quarts des répondants ont adhéré à la FNATH à la suite d’un accident du travail, d’un accident de trajet ou d’une maladie liée au travail.
Après son arrêt de travail, moins d’une personne sur deux a repris un emploidans la même entreprise. Cette reprise du travail s’est traduite pour le quart des personnes par une diminution des horaires de travail et donc de leurs ressources. Mais malgré cette reprise, ils sont nombreux (20%) à l’avoir perdu à nouveau à la suite d’une aggravation de leur état de santé ou d’une rechute.
Quel os Dieu a-t-il vraiment pris à Adam pour créer Eve ?
Plusieurs lecteurs de ma chronique Improbablologie, ayant du mal à supporter l'arrêt estival du supplément "Science & Techno" du Monde dans lequel elle est publiée, m'ont fait part de leur détresse et de leur sensation de manque. En attendant que la chronique reprenne, il y aura donc un zeste de science improbable chez le Passeur...
Dans la Genèse, il est dit que "l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme." C'est ainsi que la Bible décrit la création d'Eve, à partir d'une côte d'Adam.