Autisme, schizophrénie, spina bifida... Les très jeunes pères ont plus de risques d'avoir des enfants souffrant de problèmes de santé. Une étude publiée mercredi dans Proceedings of the Royal Society B confirme ce risque et le chiffre : 1,5% des bébés conçus par un adolescent présentent des anomalies. Pour tenter de comprendre pourquoi les très jeunes hommes étaient plus susceptibles d'engendrer des enfants atteints de ce type d’affections, des chercheurs britanniques ont étudié l'ADN de plus de 24.000 parents et leurs enfantsoriginaires d'Allemagne, d'Autriche, du Moyen-Orient et d'Afrique. La mère la plus jeune avait près de 11 ans et la plus âgée 52 ans alors que le père le plus jeune avait 12 ans et le plus âgé 70.
À l’occasion de la Journée internationale de l’épilepsie* de ce lundi 9 février et à l’invitation de Epilepsie-France*, le Dr Mihaela Vlaicu, chercheuse, neurologue et épileptologue à l’Hôpital Pitié-Salpétrière (Paris) a dessé un état des lieux de l’épilepsie en France.
En dehors des épilepsies symptomatiques, pour lesquelles une cause curable peut être identifiée, la majorité des épilepsies est contrôlée par des médicaments. Toutefois près du tiers sont pharmacorésistantes. Alors que les antiépileptiques, un, voire deux, sont pris à bonnes doses, les crises restent fréquentes, depuis un an au moins, ce qui obère considérablement la qualité de vie des patients.