Un institut de bien-être itinérant prend la route ce 17 septembre et s'arrêtera dans une trentaine d'hôpitaux de métropole, d'ici le 14 novembre, pour offrir « une échappée rose » aux femmes atteintes de cancer ou à leurs accompagnantes. L'opération, qui connaît sa troisième édition, est née du constat de la lourdeur des effets secondaires liés aux traitements sur la peau, les cheveux, et les ongles et de l'insuffisance des soins de confort dans les hôpitaux.
Plus de la moitié de la procédure d'affectation des spécialités et des villes d'internat, pilotée par le Centre national de gestion (CNG), est désormais finalisée. Environ 5 000 étudiants ont opté pour une spécialité.
Certaines n'offrent plus de postes à pourvoir comme en témoigne @MrFDA sur Twitter, un interne habitué à synthétiser la procédure. Vendredi 14 septembre au soir, une vingtaine de spécialités avaient déjà fait le plein parmi les 4 500 étudiants ayant validé leur choix (dont l'anesthésie-réanimation, la chirurgie maxillo-faciale, orale, orthopédique, la dermatologie, les maladies infectieuses et tropicales, la médecine cardiovasculaire, la médecine nucléaire, la néphrologie, l'oncologie, l'ophtalmologie, l'ORL, la radiologie, la rhumatologie et l'urologie).
Les difficultés rencontrées par des centaines, voire des milliers d’écoliers handicapés font l’objet, à chaque rentrée, de nombreuses alertes d’associations.
Le Monde.fr avec AFP|
Quel statut pour les accompagnants d’élèves handicapés ? Quelle formation pour les enseignants ? Comment répondre à la colère de certains parents ? Le gouvernement a lancé, lundi 22 octobre, une concertation visant à « rénover » les dispositifs d’accompagnement pour les écoliers ayant des besoins spécifiques au cours de leur scolarité.
Accompagnant absent ou à temps partiel, manque de place dans des structures adaptées, listes d’attente interminables qui obligent les parents à garder leur enfant : les difficultés rencontrées par des centaines, voire des milliers d’écoliers handicapés font l’objet, à chaque rentrée, de nombreuses alertes d’associations. Et celle-ci n’a pas dérogé à la règle.
Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, ont présenté les enjeux de cette concertation, qui avait été annoncée au mois de juillet, devant les membres du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), représentant des familles, des associations, des collectivités et des organisations syndicales et professionnelles.
Livres, expositions, films... Freud continue d'intéresser, voire d'intriguer. Focus sur sa théorie psychanalytique, sa pertinence et son impact pour les hommes et les femmes d'aujourd'hui.
Le cinéaste David Cronenberg en avait fait une oie blanche adepte de la fessée érotique. Violaine Gelly redonne ses couleurs à une figure méconnue de la psychanalyse, dont la vie fut dérobée par les hommes autour d’elle et par la violence du siècle
Longtemps, l’histoire de la psychanalyse n’a retenu d’elle que peu de choses: elle a été la patiente puis la maîtresse (un court temps) de Carl Gustav Jung, elle est à l’origine de la rencontre du psychiatre zurichois avec son maître Sigmund Freud ou encore, à Genève, elle a été l’analyste de Jean Piaget. Le nom de Sabina Spielrein apparaissait principalement dans un cadre masculin et fantasmé, petite pièce décorative de l’histoire sérieuse écrite par les hommes, alors que ce fut l’une des premières psychanalystes femmes, auteure d’un corpus analytique charnu encore en cours de redécouverte, pionnière de la psychanalyse des enfants, et même découvreuse du concept clé de «pulsion de mort», qui apparaît dans ses écrits dès 1912, quand il faudra encore huit années à Freud pour s’en emparer. Le terme n’est pas galvaudé: la psychanalyste «a vu sa vie dérobée par les hommes autour d’elle», affirme sa biographe Violaine Gelly, qui, dans La vie dérobée de Sabina Spielrein, rend justice à la vie et à l’œuvre de la Russe précurseur.
Fascination pour l’apocalypse, barrières psychologiques… Le chercheur Per Espen Stoknes analyse les ressorts mentaux qui empêchent de lutter contre le réchauffement climatique.
LE MONDE| | Par Nicolas Santolaria
Per Espen Stoknes est psychiatre-clinicien, membre du Parti vert norvégien et auteur de l’ouvrage What We Think About When We Try Not To Think About Global Warming (Chelsea Green Publishing, 2015, non traduit). Il a étudié les phénomènes qui nous empêchent de passer de la prise de conscience à l’action collective sur les questions environnementales.
Pour vous, le principal problème dans la lutte contre le réchauffement climatique est un problème psychologique. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion ?
La plupart des scientifiques qui communiquent sur le climat pensent qu’il suffit de transmettre des connaissances à un public ignorant, pour changer son état d’esprit et faire évoluer les comportements. Cette approche ne produit ni compréhension ni engagement. Ça ne marche pas.
« Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. Cette semaine, la philosophe retrace le silence sur ses origines juives et la maladie de son frère.
Philosophe, spécialiste de Diderot, attachée à la question juive et spécialiste de la cause animale – son ouvrage Le Silence des bêtes a ouvert toute la réflexion contemporaine sur les animaux –, Elisabeth de Fontenay a longtemps enseigné la philosophie à la Sorbonne.
Elle vient de publier un livre très personnel – Gaspard de la nuit (Stock) – consacré à son frère déficient, dont elle scrute le mystère en « enquêteuse incompétente, impatiente et inconsolée ».
Je ne serais pas arrivée là si…
Si ma mère n’avait pas été juive, si ma famille maternelle n’avait pas été exterminée à Auschwitz et si le secret dont tout cela a été entouré ne m’avait à la fois détruite et construite. C’est la première chose.
La deuxième : si cette longue catastrophe silencieuse qu’est mon frère Gaspard, handicapé mental, enfermé en lui-même et coupé du réel, n’avait influencé toute ma vie, y compris mes décisions philosophiques et politiques. En cela, je dis qu’il fut une sorte de maître intérieur.
Réduire l’inégalité régionale, privilégier les soins de proximité, identifier le renforcement d’un personnel formé et qualifié sont, entre autres, les recommandations retenues à l’issue de la rencontre organisée à l’occasion de la Journée internationale de la santé mentale célébrée le 10 octobre par le ministère de la Santé.
Les participants à ces journées ont donc privilégié la réactualisation de la sectorisation des structures de santé de proximité tout en œuvrant à la concrétisation du Programme national pour la promotion de la santé mentale que supervise la commission multisectorielle.
Les spécialistes de la santé mentale ont relevé également l’insuffisance en spécialistes de la santé mentale, d’où la nécessité d’affecter les médecins généralistes formés à la santé mentale dans les EPSP. Concernant le problème du manque de lits d’hospitalisation, notamment pour les urgences psychiatriques, les spécialistes ont plaidé pour une nouvelle répartition des centres réservés aux placements. Les recommandations ont également été axées sur l’importance du parcours de soins des patients, tout en leur facilitant l’accès aux soins médicaux et psychologiques diversifiés et améliorer la qualité de vie. Ils privilégient les soins ambulatoires. «Les consultations doivent se faire en dehors des hôpitaux», ont-ils proposé.
NEW YORK (Nations Unies), 16 octobre (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé mardi une stratégie pour la santé mentale et le bien-être sur les lieux de travail du système des Nations Unies.
Une "initiative très importante" qui vise à assurer le bien-être des membres du personnel onusien - "le plus grand atout de notre organisation" - alors que leur travail "devient de plus en plus difficile et stressant".
"De nombreux membres du personnel sur le terrain sont confrontés à des environnements opérationnels de plus en plus dangereux", a rappelé M. Guterres. "Même dans les bureaux au siège en apparence calme, les conditions de travail peuvent être hostiles et problématiques, y compris à la suite de harcèlement sexuel ou d'autres abus de pouvoir", a-t-il précisé.
Une résidente dans sa chambre, dans un Ehpad de Paris, le 5 juillet.Photo Stéphane de Sakutin. AFP
Une femme de 102 ans souhaitant qu'on l'aide à mettre fin à ses jours en Belgique, s'est vue prier de quitter le service de long séjour dans lequel elle était jusque là hospitalisée, à Paris, car la structure service ne souhaitait pas être associé à sa démarche. Triste fin de vie…
Sans moralisme mais avec une science infinie de la pédagogie, l'Exploradôme à Vitry consacre une exposition à l'égalité homme-femme. A voir jusqu'en août prochain.
Cité des sciences en miniature, l’Exploradôme de Vitry (Val-de-Marne) a l’habitude des expositions temporaires qui traitent de sujets d’actualité. « Super-Egaux » ne déroge pas à la règle. Jusqu’en août prochain, elle incite ses visiteurs à réfléchir à l’égalité homme-femme. A travers un parcours interactif, l’exposition pointe nos conditionnements sur le genre, de la naissance à l’âge adulte, en mêlant jeux ludiques, statistiques et exemples concrets. Si l’expo est conçue pour les enfants, le propos touche aussi les grands et questionne de nombreux stéréotypes sans pour autant tomber dans la leçon de morale. “Nous sensibilisons au fait qu’une minuscule différence de chromosome influence considérablement nos choix de vie. La neuro-science montre pourtant qu’il n’y a aucune différence d’aptitudes entre un cerveau d’homme et de femme. Il est grand temps d’ouvrir le champ des possibles”, rappelle Nicolas Mangeot, le directeur adjoint du musée et responsable des expositions.
Jusqu'à fin août 2019, parcourez la culture de l'égalté entre les sexes dans notre nouvelle exposition interactive : Super-égaux, le pouvoir de l'égalité filles-garçons.
À la naissance, sommes-nous programmé·e·s ? Notre cerveau a-t-il un sexe ? Adultes, sommes-nous réellement égales et égaux ? Des questions qui vous donneront envie de dialoguer et de vous questionner tout en s'amusant !
Si son assistant n’était pas parti en vacances, Pasteur aurait-il découvert le principe d’action de la vaccination ? Comment les barbiers sont-ils devenus chirurgiens ? Quel rapport entre Goodyear et les gants de chirurgie ? Pourquoi l’anesthésie doit-elle beaucoup aux fêtes foraines ? Comment est né l’internat ? L’histoire de la médecine est parsemée d’anecdotes truculentes. Le Pr Jean-Noël Fabiani les raconte dans une BD intitulée « L’incroyable histoire de la médecine » (*), disponible en librairie depuis le 17 octobre.
Trouver le partenaire idéal pour concevoir et élever un enfant, sans passer par la case couple : c’est ce que proposent plusieurs sites français de « coparentalité ». Mais la suite de l’histoire n’est pas toujours heureuse.
M le magazine du Monde| | Par Lorraine de Foucher
Une table à l’écart dans un café bruyant. De préférence au-dessous de la télévision ou à côté du percolateur. Quand Élodie rencontre un père potentiel pour son futur enfant, elle fuit la promiscuité et les oreilles baladeuses. Elle ne veut pas affronter les regards appuyés, qui finissent toujours par arriver quand ses voisins captent son étrange conversation avec l’homme en face d’elle.
Depuis qu’elle a franchi la barre des 40 ans, cette blonde puéricultrice de la Côte d’Azur s’est mise en quête de quelqu’un avec qui faire un bébé. Faute d’un amoureux, elle cherche un partenaire pour concevoir un enfant et l’élever, mais sans vivre avec lui. Le contact se fait d’abord sur un forum Internet. Un rendez-vous est ensuite pris dans un lieu public.
Certains traumatismes vécus par des parents provoquent des maladies sur plusieurs générations. En modifiant le fonctionnement des gènes, ils laisseraient des marques biochimiques qui se transmettent aussi.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO| | Par Marie-Laure Théodule
« Les défis de la science ». La « cohorte de la faim » a encore fait parler d’elle au début de l’année 2018. Ce groupe de femmes, enceintes durant la terrible famine qui a affecté l’ouest des Pays-Bas pendant l’hiver 1944-1945, a été beaucoup étudié. Car on a découvert que les enfants mais aussi les petits-enfants de ces femmes mal nourries ont développé, plus que la moyenne, de l’hypertension artérielle, du diabète de type 2 et de l’obésité. Comment ces troubles ont-ils pu se transmettre d’une génération à l’autre, alors que la faim avait disparu ? Cela pourrait venir d’une transmission épigénétique : la malnutrition des mères aurait modifié l’expression de certains gènes chez leurs fœtus et ces modifications se seraient transmises à la génération suivante.
Mégane Baltes a perdu ses filles après 21 semaines et 6 jours, un calvaire humain auquel se sont ajoutées des règles administratives appliquées brutalement.
Les triplées ont eu un prénom et un certificat de naissance. Le jour de l’accouchement, l’empreinte de leurs minuscules pieds a été figée sur une feuille de papier, puis encadrée par leurs parents. Pourtant, la parentalité de Mégane Baltes et Pierrick Stryczek n’a pas été reconnue par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), d’où est originaire le jeune couple, rapporte Le Journal de Saône-et-Loire, mercredi 17 octobre.
Zoé, Lou et Jade sont mortes à leur naissance, après vingt et une semaines et six jours de grossesse. La réglementation de la CPAM veut qu’après vingt-deux semaines de grossesse, une mère de famille perçoive des indemnités journalières, au titre du congé maternité. Mégane Baltes avait commencé à percevoir ces indemnités par anticipation à partir de sa 17e semaine de grossesse, quand elle a commencé son congé maternité. Si celui-ci a été basculé en arrêt-maladie à la suite de son accouchement, elle a toutefois dû rembourser les 845,25 euros perçus avant la naissance de ses filles.
Contactée, la caisse nationale de l’assurance-maladie reconnaît que « les faits sont avérés », et « regrette que la dimension humaine n’ait pas été prise en compte dans ce dossier ».
Et si l’utilisation que vous faites de votre smartphone pouvait déceler un comportement dépressif avant même que vous ne vous en rendiez compte ?
L’utilisation de votre smartphone révèle votre santé mentale
D’après l’Organisation mondiale de la santé, les maladies mentales touchent une personne sur quatre, dont près de 45 millions d’américains. Inutile de dire que les problèmes psychologiques et la dépression sont devenus courants et peuvent rapidement toucher n’importe qui. Une start-up (encore) nommée Mindstrong Health de Palo Alto (encore) et montée par trois médecins, dont l’ex-directeur de l’Institut national de la santé mentale des États-Unis, a eu l’idée de développer une application pour détecter les comportements dépressifs.
Qu’est-ce qui différencie encore l’homme de la machine ? Si elle est loin de la richesse du cerveau humain, l’intelligence artificielle cherche aujourd’hui de nouvelles idées du côté des neurosciences.
Le cinéaste s’est attaché à six personnages, filmés dans leur quotidien.
LE MONDE| | . Par Mathieu Macheret
L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER
A la fin des années 1960, Alain Cavalier tournait des fictions « classiques » (Mise à sac, La Chamade), avec des stars et des moyens, avant qu’une violente crise artistique et existentielle ne l’entraîne sur la voie d’un dépouillement radical. Depuis Ce répondeur ne prend pas de message (1979), le cinéaste s’est rabattu sur l’outil vidéo, avec ses caméras de plus en plus petites, et s’est mis à filmer seul, son œuvre prenant le tour d’un journal intime. Dès lors, sa pratique du cinéma s’apparente autant à un artisanat qu’à une écriture : prendre la caméra comme on se saisit d’un stylo, pour consigner ses observations sur la beauté immédiate des choses. Filmer, oui, mais comme l’on respire.
Depuis le printemps 2018, l'inquiétude était palpable autour du centre hospitalier Buëch-Durance (CHBD) pour la localisation de 25 lits d’admission de psychiatrie. Ce mercredi 17 octobre, l'Agence régionale de santé a finalement "confirmé" le maintien à Laragne-Montéglin.
Devenue dans les sociétés modernes un véritable défi en matière de politiques publiques de santé, la prise en charge de la santé mentale au Maroc fait toujours face à la pénurie de spécialistes ainsi qu’à des défauts de fonctionnement.
La santé mentale, priorité de l'OMS. Ph/DR
C’est un chiffre qui laisse entrevoir l’ampleur du travail qu’il reste à accomplir : 40% des Marocains souffrent d’un trouble mental, selon Al Ahdat Al Maghribia, qui relaie les propos tenus par le ministre de la Santé, Anas Doukkali, qui répondait lundi à une question orale au Parlement. C’est peu dire que la santé mentale reste une priorité au Maroc. En témoigne la rencontre, fin septembre à New York, entre Anas Doukkali et Svetlana Akselrod, sous-directrice générale chargée du groupe maladies non transmissibles et santé mentale à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en marge de la troisième réunion de haut niveau consacrée aux maladies non transmissibles.
Le terme psychopathie, ou son synonyme la sociopathie, est fréquemment utilisé par la Justice et répercuté dans les médias, alors qu’il ne s’agit pas d’un diagnostic au sens strict selon le DSM ou l’ICD (International Classification of Disease) qui utilisent plus volontiers le terme de Trouble de la Personnalité Antisociale dont la caractéristique essentielle est un mode général de mépris et de transgression des droits d'autrui et qui se définit par la présence au moins de 3 des manifestations suivantes :
Les liens entre psychopathologie et créativité sont évoqués depuis l’Antiquité, rappellent des psychiatres exerçant en Inde qui citent cet aphorisme attribué à Aristote : « aucune grande idée n’a pu survenir sans un brin de folie. » Le thème de « l’artiste perturbé » ou du « savant fou » illustre cette proximité présumée entre problématiques psychiatriques et intuitions géniales dans les domaines artistiques ou scientifiques.
Avec une moyenne de 200 malades reçus par mois, le service des urgences psychiatriques de l’hôpital Frantz Fanon de Béjaïa, le seul dans la wilaya assurant une prise en charge psychiatrique des patients aux prises avec des troubles mentaux, est tout le temps saturé. C’est ce qu’indique la direction de cette structure sanitaire rattachée au centre hospitalo-universitaire de Béjaïa. «Les services des urgences psychiatriques de l’hôpital Frantz Fanon reçoivent une moyenne de 200 patients par mois, ce qui est énorme.
Dans quinze pays, ce sont plus de 40% des naissances qui ont lieu par césarienne. L'étude du Lancet constate un lien avec le niveau de revenu et d'éducation des femmes.
En 2016 aux États-Unis, le suicide était la dixième cause de décès tous âges confondus et la septième cause « d'événements indésirables » en cours d’hospitalisation. Nombreux sont ceux qui se présentent aux Urgences avec des idées suicidaires. L'utilisation d'échelles de dépistage du suicide y est préconisée, sans toutefois, pouvoir garantir que les patients classés à faible risque sur ces échelles peuvent quitter le service des Urgences en toute sécurité. Une étude observationnelle prospective a évalué l'utilité de trois outils de dépistage du suicide couramment utilisés aux Urgences afin de prédire leur fiabilité tout particulièrement chez les patients dits à faible risque, parmi un échantillon de patients qui ont répondu " oui " à une question d'idéation suicidaire de triage.
Médecins du monde a publié cette semaine son 18e rapport annuel sur l’accès aux droits et aux soins des plus démunis en France. En 2017, l’organisation comptait 61 programmes, dans une trentaine de villes, dont l’objectif est de promouvoir ou de faciliter l’accès aux droits et aux soins des personnes en situation de grande précarité et d’exclusion. Le bilan de ces activités permet à MdM de tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur « des obstacles et des dysfonctionnements croissants dans l’accès aux soins et aux droits ».