Lors des Assises du maintien dans l’emploi, le 24 avril, des pistes ont été évoquées pour éviter la désinsertion professionnelle des salariés porteurs d’une affection ou d’un handicap.
LE MONDE | | Par Catherine Quignon
En France, 5 à 10 millions de salariés sont menacés de désinsertion professionnelle du fait de leur maladie ou de leur handicap. Un sujet au cœur des Assises du maintien dans l’emploi, qui se sont tenues le 24 avril à l’initiative de la Fédération régionale des services de santé au travail d’Ile-de-France.
S’étant vu confier une mission par le gouvernement pour sécuriser l’emploi des personnes handicapées et de leurs aidants, la présidente du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), Dominique Gillot, a présenté ses axes de travail lors de la conférence d’ouverture de cet événement. « Il faut identifier les points de rupture dans le parcours professionnel », a martelé l’ex-secrétaire d’Etat aux personnes âgées, rappelant que « dans 90 % des cas », un salarié déclaré inapte à reprendre son poste par le médecin du travail se verra licencié.