L'Association pour la promotion de la sécurité des systèmes d'information de santé (Apssis) vient de publier unvade mecum sur les objets connectés de santé dont le but est d'informer, de sensibiliser et de "faire réfléchir". Ainsi, il propose un commentaire sur plus de 120 objets connectés comme MobiUS, une application qui permet de visionner une échographie avec un smartphone, des vidéos capsules pour explorer le côlon, le robot Da Vinci qui permet de bénéficier d'une chirurgie précise mini-invasive ou encore Tarkett, un sol intelligent et connecté pour prévenir les chutes. Ce document, en libre accès, apporte aussi des éléments sur les usages ainsi que sur le ressenti des usagers mais aussi des médecins et des experts, indique l'association.
En introduction, Isabelle Landreau, avocate au barreau de Paris, rappelle que l'utilisation des objets connectés en santé appelle à la sécurisation des données, afin d'éviter une "manipulation à distance de ces données et une marchandisation par le secteur privé", ainsi qu'au "respect des données à caractère personnel". Omar Yahia, avocat au barreau de Paris, spécialiste en e-santé, ajoute de son côté qu'il faut "envisager le cycle de vie de l'objet connecté sous le signe de la sécurité".