Pour célébrer la Journée Internationale des Femmes - c'est aujourd'hui, d'ailleurs ! -, l'agence de publicité BETC Sao Paulo a créé l'applicationWoman Interrupted, laquelle écoute les conversations pour comptabiliser le nombre de fois où les femmes sont interrompues par les hommes.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 11 mars 2017
vendredi 10 mars 2017
Empathie, une passion qui tue
6 février 2017
D’habitude, on n’a pour elle que des éloges. Mais cette inclination nous mène rarement au meilleur de nous-mêmes et souvent au pire, selon le psychologue Paul Bloom
«L’empathie? Je suis contre», clame Paul Bloom, psychologue canadien installé à l’université de Yale et auteur d’un livre au titre ahurissant: Against Empathy, justement, «Contre l’empathie». Définie comme la tendance à se mettre spontanément dans la peau d’autrui, l’empathie est célébrée quasi universellement comme étant l’un des traits les plus aimables de notre esprit. Selon le chercheur, elle fait en réalité plus de mal que de bien, car elle nous focalise sur les souffrances d’une personne particulière en nous laissant indifférents (ou même en nous rendant hostiles) à toutes les autres. L’empathie serait partiale, bornée, capricieuse, aveugle aux conséquences de nos actes, facile à manipuler pour attiser la haine…
Le Temps: Pourquoi avez-vous appelé votre livre «contre l’empathie» plutôt qu’«au-delà de l’empathie»?
Paul Bloom: Parce qu’on se porterait mieux si on pouvait s’en débarrasser. L’empathie conduit à des jugements biaisés, elle pousse à prendre des mauvaises décisions, elle peut même nous entraîner dans des formes de cruauté. Il y a de nombreux exemples d’atrocités qui ont été fomentées en faisant levier sur l’empathie. Dans l’Allemagne des années 1930, les attaques antisémites étaient encouragées par des récits selon lesquels des Juifs avaient agressé sexuellement des enfants aryens. Dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, Donald Trump et d’autres attisent l’hostilité contre les réfugiés en disant: je vais vous raconter une histoire… Et ils vous présentent un récit dans lequel une victime innocente a été tuée par un réfugié.
La sexualité en psychiatrie
En 2016, Patrick Colsy, alors étudiant en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers du CHU de SUD (promotion 2013-2016) a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « La sexualité en psychiatrie ». Il souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.
Patrick débute ainsi son travail de recherche : « La sexualité des patients au sein des établissements de santé a toujours été un sujet délicat. Il l’est d’autant plus dans des unités où les patients peuvent présenter une vulnérabilité, que celle-ci soit due à l’âge, la maladie, où l’altération des facultés de discernement. Devant cela, les infirmiers s’interrogent souvent sur la capacité des patients à effectuer un choix libre et éclairé. Ce questionnement est d’autant plus complexe dès lors que s’ajoutent des difficultés supplémentaires telles que la démence, la déficience mentale… Ajoutons à cela des statuts juridiques particuliers comme la curatelle, la tutelle, l’incapacité juridique de jouissance ou d’exercice. L’infirmier se retrouve ainsi dans une situation des plus inconfortables, entre protection du patient vulnérable et respect de sa liberté individuelle. De son positionnement, l’infirmier peut voir sa responsabilité civile et pénale mise en jeu.
EHPAD intergénérationnel : la Maison de l’Arc accueille des vidéastes en herbe
Actus du Réseau APA
Ce lundi 20 février, 12 élèves du collège Wolf de Mulhouse se sont retrouvés à l’EHPAD de la Maison de l’Arc avec le célèbre acteur Patrick PREJEAN, l’acteur mulhousien Valentino SYLVA, la société de production Synovie et l’association Art’soc, pour tourner les scènes de leur court-métrage « Des étoiles plein les yeux ». Un projet qu’ils ont conçu sous la houlette de leur professeur du Ciné Club, Olivier ARNOLD.
Ils ont entre 11 et 15 ans et ont décidé de suivre volontairement les ateliers vidéos de leur collège pour découvrir le monde du cinéma. « En montant de A à Z un court-métrage, les élèves touchent du doigt chaque étape de la réalisation d’un film. C’est une belle entrée en matière pour appréhender les métiers du cinéma, et apprendre à travailler en équipe ! » explique Olivier ARNOLD, professeur d’histoire au collège Wolf de Mulhouse. Ce spécialiste de l’histoire du cinéma a en effet décidé de partager sa passion en montant en 2013 le ciné club de l’établissement. Les élèves se réunissent 2 heures, toutes les semaines le vendredi à 16h, durant l’année scolaire, pour monter un projet annuel de court-métrage, qui concourra lors de différents festivals. La promotion 2016/2017 a choisi de mettre en scène Samir, qui a annoncé à ses amis avoir un papi cosmonaute. Il va devoir assumer, car ils veulent tous le voir ! C’est à la maison de retraite dans laquelle travaille sa mère que le jeune garçon va trouver un pensionnaire, ancien comédien, qui avait un jour tenu le rôle de cosmonaute…
Le "permis de vote" imposé aux âgés et handicapés sous tutelle essuie de nouvelles attaques
LE FAIT
En France, 2% du corps électoral doit attendre l'aval du juge des tutelles pour exercer son pouvoir électoral. Déjà questionnée par le passé, la législation française en matière de droit de vote des personnes âgées et handicapées est à nouveau mise à mal par la Commission nationale consultative des droits de l'homme, qui appelle à la réforme.
La validation scientifique des thérapies non médicamenteuses pour Alzheimer reste incomplète
- HOSPIMEDIA
Compréhension de la pathologie ou traitement curatif, la maladie d'Alzheimer fait l'objet de nombreuses recherches. Mais le domaine des sciences humaines et sociales reste encore trop peu exploité. De même, des preuves scientifiques de l'efficacité des thérapies non médicamenteuses manquent encore, afin de valider ces accompagnements innovants.
Les recherches consacrées à la maladie d'Alzheimer sont nombreuses, à la fois en France, eu Europe et à l'international. La plupart d'entre elles "se focalisent sur la compréhension de la maladie", indique le Pr Philippe Amouyel, lors de son intervention, ce 7 mars, au point presse organisé en amont des assises de la recherche et de l'innovation sociale, portées par la Fondation Médéric Alzheimer. Quant aux pistes thérapeutiques, elles sont majoritairement menées sur des animaux et mettront dix ou quinze ans pour être potentiellement accessibles, précise le directeur général de la Fondation de coopération scientifique pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer. Alors "que faire en attendant ?", s'interroge Philippe Amouyel. Le professeur plaide pour une recherche davantage orientée vers les sciences humaines et sociales. Les chercheurs dans ce domaine sont nombreux mais seul "un nombre limité s'intéresse à cette problématique".
HANDICAP Les usagers appellent à une participation "hors les murs" pour plus de démocratie en santé
Si elle "constitue une ressource précieuse pour l'amélioration des réponses proposées et le développement de nouvelles réponses", l'expertise d'usage reste un savoir expérientiel "trop peu valorisé et capitalisé". Fort de ce constat, l'Association des paralysés de France (APF) a lancé en 2016 le projet"Participations des usagers et démocratie en santé". Le dispositif* vient de livrer ses conclusions pour assurer une dynamique dans le champ médico-social et la santé.
jeudi 9 mars 2017
Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
Par Rémi Sussan
L’institut international pour la cognition et la culture (ICCI), qui regroupe un grand nombre de spécialistes des sciences cognitives (parmi les participants dont nous avons déjà parlé dans nos colonnes, on citera par exemple Dan Sperber, Pascal Boyer ou encore Harvey Whitehouse, que nous avons présenté récemment à propos de Seshat), s’est grandement intéressé, ces derniers jours à un travail de trois chercheurs de l’université de Yale, Nina Strohminger, Joshua Knobe, George Newman, auteurs récents d’un papier(.pdf) sur le problème du « Vrai Moi » (True Self). Autour de ce concept, l’ICCI a lancé un « webinaire », le « True Self journal club » où des membres divers de l’institut émettent leurs observations sur le sujet. Nina Strohminger devrait d’ailleurs bientôt participer à la discussion en cours.
Mais que signifie cette notion de Vrai Moi ? Selon les trois auteurs, les humains auraient tendance à considérer que certains comportements, certaines actions, certaines caractéristiques seraient plus en accord avec notre « personnalité profonde », notre Vrai Moi, tandis que d’autres seraient la marque d’un « Moi superficiel ».
Comment caractérise-t-on ce Vrai Moi ? Les auteurs donnent comme exemple le personnage d’Ebenezer Scrooge dans le Chant de Noël de Dickens. Cet avare compulsif et égoïste découvre finalement la charité et la joie de partager. Dans cette histoire, Scrooge montre deux facettes opposées de sa personnalité ; pourtant, nombre de lecteurs ont tendance à penser que c’est le second Scrooge, le Scrooge généreux, qui est en fait le vrai : Scrooge découvre au cours de l’histoire sa personnalité profonde. Ainsi, la plupart des « dilemmes » auxquels on peut être confronté appartiennent à une interrogation sur notre Vrai Moi.
Les chercheurs donnent l’exemple d’un conservateur chrétien homosexuel : celui-ci doit-il considérer son orientation comme faisant partie de son Vrai Moi ou au contraire s’agit-il d’un péché superficiel dont il devra se débarrasser d’une manière ou d’une autre ?
Quelles sont les caractéristiques de ce Vrai Moi ? Tout d’abord précisent les auteurs, il s’agit avant tout d’un être moral. En effet, ce sont ces caractéristiques qui sont le plus volontiers considérées comme constitutives de la personnalité, bien plus que les aspects physiques ou cognitifs. Tout le monde est à peu près d’accord pour dire que la personnalité ne change pas si par exemple on se fait amputer d’un membre. Mais nous précisent les auteurs, des maladies comme la démence fronto-temporale, qui perturbe les capacités morales, nous apparaissent comme changeant bien plus la personnalité « profonde » du patient qu’un déficit cognitif portant exclusivement sur la mémoire, comme dans les cas les plus communs de la maladie d’Alzheimer.
mercredi 8 mars 2017
Mort de Salomon Resnik, psychiatre et psychanalyste
LE MONDE | | Par Elisabeth Roudinesco
Né à Buenos Aires le 1er avril 1920, Salomon Resnik est mort le 16 février à Paris, où il s’était installé en 1968, tout en formant des élèves en Italie et notamment à Venise. Clinicien bienveillant et jovial, il aura consacré sa vie à s’occuper passionnément des malades mentaux avant et après l’apparition des traitements chimiques qui dominent aujourd’hui le savoir psychiatrique.
37ÈME FESTIVAL PSY DE LORQUIN
, à Lorquin
Depuis 1977 le festival psy de Lorquin, organisé par le Centre National de l’Audiovisuel en Santé Mentale (CNASM), se veut le fer de lance de l'actualité audiovisuelle dans le champ de la santé mentale en présentant les réalisations de l'année, tournées par des professionnels de l'image, des professionnels du soin, mais également des associations, des familles ou des usagers.
Cette volonté de laisser la place à chacun de pouvoir s'exprimer, permet une liberté de ton, de format et de sujet qui fait l'originalité de ce festival depuis 40 ans.
Cette volonté de laisser la place à chacun de pouvoir s'exprimer, permet une liberté de ton, de format et de sujet qui fait l'originalité de ce festival depuis 40 ans.
Un nouveau féminisme pour de nouveaux combats ?
L'Invité des Matins Guillaume Erner
Explosion du nombre de féminicides en Amérique latine, remise en question du droit à l'avortement en Europe, libération des discours machistes notamment aux États Unis … Alors que débute la journée internationale des droits des femmes, les combats féministes sont toujours d’actualité.
Nous accueillons Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, ancienne porte-parole du mouvement Osez le féminisme !, auteure de Tu seras une femme ! Guide féministe pour ma nièce et ses ami(e)s paru aux éditions des Petits Matins. Elle est accompagnée par Mélanie Gourarier, anthropologue et auteure de Alpha mâle : séduire les femmes pour s'apprécier entre hommes, publié aux éditions du Seuil.
Sorcières ! Traîtresses ! De quoi accuse-t-on les femmes depuis des siècles ?
Existe-t-il des crimes féminins par nature ? Une exposition des Archives Nationales, qui épluche plus de 300 affaires, révèle des motifs d'accusations bien souvent “abominables” à l'encontre des femmes, du Moyen-Âge jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Les motifs d’accusation contre les femmes sont divers, mais certains reviennent tout de même avec insistance, au fil des siècles. Comme s’ils leur étaient spécifiques, comme s’il était des crimes « féminins » par nature. Car c’est bien la nature des femmes qui pose problème — et plus précisément leur sexualité, forcément dangereuse — du moins aux yeux des hommes qui, de toute éternité, furent les seuls habilités à rendre la justice. Quelque soit le crime qu’elles aient commis, les femmes n’ont-elles pas toujours été malignes, depuis Eve, car acoquinées avec le Diable ?
Droits des femmes : c’est la lutte infinie
Par Catherine Mallaval et Johanna Luyssen —
A Bruxelles en octobre 2016,contre l’interdiction
de l’avortement en Pologne.
Photo Wiktor Dabkowski. AP
A Bruxelles en octobre 2016,contre l’interdiction
de l’avortement en Pologne.
Photo Wiktor Dabkowski. AP
Syndicats et associations féministes appellent à la grève ce 8 mars à partir de 15 h 40, en écho aux mobilisations pour l’égalité femmes-hommes qui se multiplient dans le monde entier.
Il y a comme un air de mai en ce 8 mars. Cette année plus que jamais, pas de flafla, pas de maquillage, de rituelles promos chez Marionnaud : les femmes réclament des droits, du pognon, du respect. «Il faut en revenir à un 8 mars de lutte. Sinon autant en faire le jour de la fête des mères…» ironise Cécile Gondard-Lalanne, coporte-parole de l’Union syndicale Solidaires. «Marre des mots, on veut des moyens et des actions», embraye Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole d’Osez le féminisme.
Ecrire l’histoire des femmes et du genre aujourd’hui 1/4 Le premier dictionnaire des féministes en France
La Fabrique de l'Histoire Emmanuel Laurentin 06.03.2017
Nouvelle semaine, nouvelle thématique, quatre nouvelles émissions autour de l'histoire des femmes et du genre.
Premier volet d'une nouvelle série d'émissions consacrée à l'écriture de l'histoire du féminisme et du genre.
Aujourd'hui nous allons parler d'une publication unique, à laquelle ont participé beaucoup d'historiennes, "Le Dictionnaire des féministes" paru aux Presses Universitaires de France.
En compagnie de l'historienne qui l'a dirigé, Christine Bard, et de Séverine Liatard qui a préparé cette semaine et qui co-anime l'émission.
mardi 7 mars 2017
PSYCHIATRIE Le CH Sainte-Anne achève la reconfiguration de son bâtiment Benjamin-Ball dans l'Ouest-parisien
Le CH Sainte-Anne à Paris (14e arrondissement) a inauguré le 2 mars son nouveau pôle du 16e arrondissement. Ce projet a nécessité la reconfiguration du bâtiment Benjamin-Ball*, signale l'établissement psychiatrique parisien dans un communiqué, pour un montant de 11 millions d'euros soutenu financièrement par l'ARS Île-de-France. L'édifice accueille désormais des activités d'hospitalisation en psychiatrie adulte et en gérontopsychiatrie. Jusqu'alors les soins dispensés étaient essentiellement destinés à un public adulte. Le pôle affichait en 2014 une file active de 5 300 patients reçus en ambulatoire et près de 800 en hospitalisation complète ou partielle. Il déploie également une activité spécialisée de recours en matière de troubles du spectre autistique, de dysphories de genre ou encore de troubles du comportement perturbateurs.
« Nous ne voulons pas voir que les enfants peuvent avoir des problèmes psychiatriques »
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Bruno Falissard (Pédopsychiatre, professeur de biostatistique à la faculté de médecine Paris-Sud, directeur de l'unité Inserm santé mentale et santé publique)
« Prenez par exemple les jeunes exposés aux attentats de Nice. Ils ont parfois vu leurs parents, en proie à une panique totale, fuir en les laissant sur place . Les tableaux cliniques que beaucoup présentent maintenant sont d’une intensité saisissante » (Photo: hommage aux victimes de Nice, à Avignon, le 18 juillet 2016). BORIS HORVAT / AFP
Par Bruno Falissard, pédopsychiatre, professeur de biostatistique à la faculté de médecine Paris-Sud, directeur de l’unité Inserm santé mentale et santé publique
TRIBUNE. Si je suis élu en 2012, je veux faire des problèmes des jeunes ma priorité. » Le candidat Hollande avait bien raison, en 2011, de penser que l’avenir de notre pays passe par celui de nos enfants. A l’évidence, nous devons faire le maximum pour qu’ils soient bien dans leur vie. Fort heureusement, c’est plutôt le cas. D’après la toute récente enquête HBSC sur la santé des collégiens, plus de 80 % des adolescent(e)s sont satisfaits de leur vie et près de 90 % voient leur avenir comme plutôt « facile ou agréable ». Bien sûr, tout n’est pas si rose, la même étude trouve tout de même 10 % d’adolescents non satisfaits.
A force de parler de mal-être, d’insatisfaction, on en viendrait presque à oublier que le plus grand drame qui peut frapper une famille, c’est quand un de ses enfants rencontre la maladie. A ce propos, savez-vous quelles sont, en Europe occidentale, les maladies qui causent le plus grand nombre d’« années de vie de qualité perdues » dans la tranche d’âge 5-14 ans ?
Attentats : un centre national de résilience et une réserve de psys pour améliorer la prise en charge du psycho-traumatisme
Coline Garré
| 07.03.2017
La secrétaire d'État Juliette Méadel a dévoilé ce 7 mars, en clôture d'un cycle de trois tables rondes initié en décembre, un plan de 24 mesures pour améliorer l'accompagnement psychologique des victimes de catastrophes et d'attentats.
Le premier défi est d'améliorer l'accès aux soins, pour un public « tout venant », a priori exempt de pathologie psychiatrique, qui souvent, sous le coup du psychotrauma, n'ose pas recourir aux soins. Ou tardivement, sans savoir à qui s'adresser.
Pour ce faire, le plan des pouvoirs publics entend proposer systématiquement à chaque victime (ou impliqué) un diagnostic de santé psychique gratuit ou largement pris en charge par la sécurité sociale, au terme duquel elle recevra une attestation de constat des conséquences psychologiques du drame. « Tout le monde n'a pas les mêmes besoins en termes de suivi psychologique », souligne Juliette Méadel.
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