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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 26 avril 2016

Ces infirmières ont choisi l’Ehpad

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Les établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) attirent peu. Ils souffrent d'une mauvaise image, malgré les changements opérés depuis dix ans. Rencontre avec des soignants passionnés, mais souvent débordés.
Infirmière expérimentée, Sabrina exerce depuis trois ans à l'Ehpad des Champs-Manceaux, à Rennes. A l'origine de ce choix, une opportunité plutôt qu'une réelle volonté.
« Je quittais mon activité en libérale, je cherchais un emploi salarié », explique-t-elle. Mais elle ne regrette pas. « J'ai l'impression d'exercer mon métier dans toutes ses dimensions avec des soins très intéressants, tout en continuant à apprendre ».
Du nursing, la maison de retraite ? « Depuis qu'on est passé aux Ehpad, ce n'est plus du tout ça. Les patients sont âgés, donc polypathologiques. Il y a tellement de soins différents que j'ai parfois l'impression d'être de retour en médecine – sauf qu'on y est une infirmière pour vingt patients, contre une pour quarante en Ehpad. Mon expérience en libérale me sert beaucoup ».
Les maladies les plus fréquentes ? Diabète, maladies cardio-vasculaires, ulcères, Alzheimer... Près de la moitié des 80 résidents de cet Ehpad situé en quartier populaire sont en effet dépendants psychiques.
Soins et écoute
En ce jeudi matin, Sabrina alterne entre pansements, traitements... et écoute. L'une de ses patientes, très âgée mais lucide, s'inquiète de sa dernière chute. « J'ai perdu la tête pendant une semaine. Je ne retenais rien, je n'y voyais plus... J'espère que ça ne va pas revenir ? », se soucie-t-elle. Tout en changeant son pansement, Sabrina rassure et questionne. « Vous ne trouvez pas que votre déambulateur roule trop vite ? »« Ah si... », réalise la vieille dame, « je marchais beaucoup avant mais maintenant je n'ose plus ».

Portrait - Les vidéos humoristiques de la Nierrode Family

 par .

Emeline et Morgan, infirmiers libéraux, partagent leur quotidien au travers de vidéos humoristiques. Rencontre avec la Nierrode Family…
Nierrode Family
La Nierrode Family ou quand deux infirmiers libéraux partagent leur quotidien en vidéos...
Chaque semaine ou presque, la Nierrode Family se met en scène sur Youtube. Ils partagent ainsi des anecdotes sur la profession infirmière, leur vie de famille, leurs voyages… Emeline et Morgan, infirmiers libéraux âgés de 26 ans et geeks à leurs heures perdues, ont débuté leur projet vidéo il y a trois mois environ. Le but de notre chaîne Youtube est avant tout de s'amuser et de partager, expliquent-ils. Nous regardons beaucoup de vidéos sur la toile et l'idée est venue d'elle-même, un jour, de faire nous aussi les notres. Nous sommes très amateurs : ni l'un, ni l'autre n'avions fait de vidéos jusque là, mais c'est quelque chose que nous prenons plaisir à découvrir. Nous les faisons surtout pour nous mais c'est toujours plaisant de voir le nombre de vues augmenter et les gens réagir au contenu, sur les réseaux sociaux notamment.

Des vidéos humoristiques sur la profession infirmière

La profession infirmière fait déjà l'objet de nombreux blogs, mais Emeline et Morgan ont préféré se tourner vers la vidéo. Les vidéos, notamment celles diffusées sur Youtube, sont devenues un moyen de communication à part entière et accessible de façon très simple. Aujourd'hui, tout le monde ou presque connaît Youtube. C'est facile à partager et il est souvent plus aisé de s'intéresser à une vidéo qu'à un texte, quand bien même le sujet serait identique pour les deux. Et puis, comme nous l'avons dit précédemment, c'est quelque chose d'assez nouveau pour nous et on aime bien ça !

lundi 25 avril 2016

Un syndicat dénonce un manque de poste d'infirmier dans les écoles de l'académie de Dijon

LE BIEN PUBLIC 25/04/2016

Communiqué de presse du SNICS-FSU : "Le SNICS-FSU déplore le manque de postes d’infirmièrs-ères de l’éducation nationale dans notre académie. Les différentes instances préparatoires de la rentrée 2016-2017 (CTM, CTA) l’ont confirmé ; quelques rares créations de postes en France mais aucune pour l'académie de Dijon.
Le SNICS/FSU tient à rappeler que les 200 infirmiers-ères de l’éducation nationale de notre académie réalisent chaque année plus de 415 000 consultations infirmières et les suivis qui en découlent. Les attributions des infirmièrs-ères sont d'assurer les soins préventifs et curatifs ainsi que la prévention des problèmes essentiels que peuvent rencontrer les jeunes ( chec scolaire, difficultés relationnelles, harcèlement, mal-être) et qui nécessitent des réponses adaptées et personnalisées, notamment d'écoute , afin de déterminer leur besoin de santé.

Cino’psy : le festival qui fait se rencontrer cinéma et psychothérapie

La rédaction  25 avril 2016
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« La psychothérapie fait son cinéma » : c’est avec ce sous-titre alléchant que la FF2P (fédération française de Psychothérapie et de Psychanalyse) organise le premier festival Cino’psy, du 27 au 29 mai à Bordeaux. 

Au cinéma, nous sommes en effet interpelés sur notre rapport à nous-mêmes, notre rapport à l’autre et notre rapport au monde. Comme en thérapie. Suivant le thème de « la traversée du temps », sur lequel Jean-Louis Servan-Schreiber fera une conférence, sont ainsi proposées des projections de films suivis de débats avec des thérapeutes (comme Bernard Golse, Xavier Pommereau, Roland Coutanceau, Marie de Hennezel…).


PSYCHIATRIE Les CME d'Édouard-Toulouse et Montperrin sont résolues à créer un GHT spécialisé entre les deux CH

Les commissions médicales d'établissement (CME) du CH Édouard-Toulouse à Marseille et du CH Montperrin à Aix-en-Provence, parmi les principaux établissements psychiatriques des Bouches-du-Rhône, persistent et signent. Après s'être prononcées il y a plusieurs semaines en faveur de la création de GHT spécifiques à la psychiatrie, elles décident de se lancer concrètement dans la constitution d'un tel groupement. Une perspective ne risquant pas de recueillir l'approbation ni de la FHF Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), qui promeut des GHT départementaux, ni de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), qui promeut un GHT généraliste avec une "vraie" filière psychiatrique (lire ci-contre).

Le CH Camille-Claudel s'inquiète pour sa demande de dérogation au GHT de Charente

Après le CH Henri-Laborit de Poitiers la semaine dernière, c'est au tour d'un autre établissement de santé mentale de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes de se manifester. Le CH Camille-Claudel, situé à La Couronne (Charente), a décidé de relancer sa demande de dérogation à l'appartenance au groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Vienne.

Les hôpitaux psychiatriques optent en majorité pour des GHT spécialisés ou des dérogations

À l'occasion d'une visite en Corse à la rencontre des responsables hospitaliers, réunis lors d'une convention régionale extraordinaire et d'un conseil d’administration de la FHF régionale, David Gruson, délégué général de la FHF, a évoqué, entre autres actualités, la question des GHT. Celle-ci "a fait l'objet d’un grand débat", signale la FHF Corse dans un compte rendu transmis à Hospimedia le 21 avril. La spécificité des hôpitaux psychiatriques notamment a fait l’objet de longs échanges. Le délégué général a indiqué sur ce point qu'il "faut faire confiance au terrain" et qu'il "n’y a pas de bonne modalité préfixée". Il a annoncé qu'actuellement, un tiers des établissements psychiatriques ont décidé d'intégrer des GHT polyvalents, un tiers de constituer des GHT spécifiques et un tiers envisagent de solliciter une dérogation à l'appartenance à un groupement, comme le permet la loi.

David Gruson a assuré que la FHF ne fait "pas de coercition" quant aux options retenues par les hôpitaux psychiatriques. L’intérêt de ces derniers est de s'inscrire dans la dynamique des GHT et de porter le projet de la psychiatrie dans le territoire, a-t-il expliqué.

L'association Ambroise Croizat parle de "désaccords" aux Bluets, les médecins veulent une médiation

Gestionnaire des Bluets, l'association Ambroise Croizat assure tout mettre en œuvre pour un fonctionnement serein de la maternité. Quant aux accusations à son encontre, elles sont "fausses", "fantaisistes" voire "diffamatoires". Pour les médecins, le constat est tout autre : "l'omerta est la plus totale". D'où leur appel à une médiation de l'ARS.

Les Insoumis, plus forts que la maladie


L'Avantage -- Rimouski

Adeline Mantyk     21 avril 2016  

SANTÉ MENTALE. Après deux ans d’existence, Les Insoumis, un groupe de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, se prennent en main et exposent fièrement leurs œuvres d'art dans leur nouveau et vaste local de la 6e rue, à Rimouski-Est.
Les Insoumis ont inauguré ce soir leur nouveau local, qui leur laissera tout l’espace nécessaire pour créer peintures, poésies, et dessins à leur image : « Lorsque nous avons débuté le projet en 2014, le CLSC a tout de suite embarqué. Nous avons reçu des lettres de soutien de psychiatres de l’hôpital, comme Dre Bénard. Grâce à la Fondation du Centre hospitalier régional de Rimouski, le groupe a reçu le matériel d’art nécessaire et l’Office d’habitation de Rimouski nous prête le local. Je travaille tous les jeudis après-midi avec Vicky Cyr, éducatrice spécialisée au CLSC et Guylaine Bélanger, qui travaille en développement communautaire au CLSC », explique Caroline Jacques.

COMMENT EXPLIQUER L'ENTRÉE DANS LA PSYCHOSE ?

Publié le 26 Avril 2016
Une équipe de recherche de l’Université Paris Descartes, de l'Inserm et du Centre Hospitalier Sainte-Anne, sous la direction du Professeur Marie-Odile Krebs, a mis en évidence que des modifications épigénétiques accompagnent l’émergence d’un épisode psychotique dans une cohorte de jeunes personnes à risque âgées de 15 à 25 ans. Ces modifications compromettent des systèmes de réponse au stress oxydatif et à l’inflammation. Grâce à ce nouveau travail, les chercheurs apportent un nouvel éclairage à cette maladie dont la principale explication biologique reposait jusqu'alors sur des perturbations de la sécrétion de la dopamine au niveau cérébral.

Les troubles psychotiques touchent préférentiellement une population jeune avec un retentissement social majeur. Plusieurs années avant le déclenchement d’un véritable épisode psychotique, certaines modifications du comportement (isolement, agressivité) ou certains symptômes non spécifiques (anxiété, troubles de la concentration ou du sommeil), puis plus spécifiques (distorsions perceptuelles, idées fixes …) sont généralement présents. Certains outils d’évaluation permettent de définir des critères « d’état mental à risque ». Environ un tiers des personnes ayant un « état mental à risque » développeront un trouble psychotique dans un délai de trois ans. Il existe donc un important intérêt clinique à comprendre les mécanismes physiopathologiques accompagnant cette évolution afin de mieux définir des stratégies de suivi et surtout d’interventions thérapeutiques.

Justin Trudeau veut démystifier la maladie mentale

QUEBEC  19 avril 2016 

Justin Trudeau... (PHOTO ADRIAN WYLD, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)
Le premier ministre a indiqué mardi qu'Ottawa travaillerait de concert avec les provinces et territoires pour gonfler les rangs des conseillers, psychiatres et psychologues qui oeuvrent auprès des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale.
Dans une allocution devant les délégués de la Fédération canadienne des enseignantes, à Ottawa, M. Trudeau a rappelé qu'il se devait, pour sa mère, de démystifier la maladie mentale.
Dans sa biographie, Margaret Sinclair-Trudeau a admis qu'elle souffrait de trouble bipolaire depuis des dizaines d'années.
Le premier ministre a reconnu qu'il n'existait pas de solution miracle simple pour aborder les problèmes de santé mentale, surtout dans les communautés autochtones. Il a d'ailleurs soutenu que la récente vague de suicides dans les communautés des Premières Nations est le résultat d'années de laxisme des gouvernements précédents.

Un musée de l'Art Brut ouvre ses portes à Montpellier

Languedoc-Roussillon
  • Par Isabelle Bris
  • Publié le 

dimanche 24 avril 2016

PSYCHIATRIE Le CH Camille-Claudel s'inquiète pour sa demande de dérogation au GHT de Charente



Après le CH Henri-Laborit de Poitiers la semaine dernière, c'est au tour d'un autre établissement de santé mentale de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes de se manifester. Le CH Camille-Claudel, situé à La Couronne (Charente), a décidé de relancer sa demande de dérogation à l'appartenance au groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Vienne.

Protection maladie universelle : MdM dénonce une régression pour les étrangers en situation régulière

Cyrille Dupuis 15.04.2016


Médecin du Monde (MdM) redoute « une régression catastrophique » pour la Sécurité sociale des étrangers en situation régulière, à la faveur de la nouvelle « protection universelle maladie », dite « PUMa », entrée en vigueur le 1er janvier 2016.
Si MdM ne conteste pas les « nombreuses avancées » de cette réforme – dont une simplification et une facilitation du maintien des droits –, l'association fait valoir que les étrangers en situation administrative régulière en sont « les grands oubliés ».
« Ces personnes risquent d’être exclues de cette nouvelle organisation de la Sécurité sociale, ce qui constituerait une régression majeure par rapport à la réforme CMU de 2000 », explique MdM qui évoque un projet de décret en préparation.

Hôpital de Manosque : " Les chiffres sont faux ! On a fait une erreur de saisie !" affirme Jacques Léonelli

 21 avril 2016

Hôpital de Manosque : " Les chiffres sont faux ! On a fait une erreur de saisie !" affirme Jacques Léonelli
Jacques Léonelli affirme que le taux d'absentéisme était de 7,97% en 2014 et non de 10,9% comme révélé ce mercredi.Guillaume MESSIEN (Archives)

Après l'annonce de la pole-position nationale du CH de Manosque concernant le taux d'absentéisme des agents hospitaliers, le directeur de l'établissement a réagi.

Les chiffres de l'absentéisme dans l'hôpital public (disponibles sur Hospi Diag, un outil recensant les performances de 1350 établissements de santé français), révélés ce mercredi 20 avril dans une enquête de nos confrères du Figaro, ont fait l’effet d’une bombe à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), et tout particulièrement au cœur du Centre hospitalier Louis-Raffalli.
Il faut dire que l’enquête révèlent que 22 hôpitaux de l'Hexagone cumulent un niveau d'absentéisme par agent et par an supérieur à un mois, et que le CH manosquin arrive en tête loin devant avec un total de 39,7 jours par agent en 2014, alors que la moyenne nationale est de 26 jours ! Pour information, l'enquête prend en compte les jours d'absence pour maladies ordinaires, longues maladies, accidents du travail, maladies professionnelles et les RTT.
Autant dire, que ce fut ce mercredi le branle-bas de combat dans les services de la direction du CH, et Jacques Léonelli a dû s’expliquer auprès de dizaines de médias nationaux et répondre aux questions de nombre de nos confrères.

Autisme : les hôpitaux psychiatriques seront bientôt inspectés

Coline Garré 22.04.2016

La secrétaire d'État aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion, Ségolène Neuville, a tiré un bilan d'étape qu'elle veut encourageant du 3e plan autisme 2013-2017, lors du Comité national autisme qui s'est tenu ce 21 avril.
Les engagements pris en matière de formation en 2015 ont été tenus, a-t-elle indiqué, citant la réalisation de l'audit des instituts de travail social, la formation d'au moins 32 000 professionnels des établissements médico-sociaux, et l'élaboration d'un cahier des charges confié à l'organisme gestionnaire du développement professionnel continu (OGDPC).

Révision des maquettes universitaires et des centres ressources

Ségolène Neuville a indiqué que des « travaux sont engagés pour la révision des maquettes universitaires des médecins », sous la responsabilité de la communauté scientifique. Cette révision doit aboutir en 2017. « La balle est dans le camp des médecins et des professionnels spécialisés dans l'autisme », a-t-elle exhorté.
Le rôle et l'activité des centres ressources autismes (CRA) devraient aussi évoluer, en réponse au rapport de l'Inspection générale des Affaires sociales, rendu en mars 2016 aux ministres. L'IGAS a en effet observé l'extrême hétérogénéité des structures, ainsi que de leurs relations aux maisons départementales pour les personnes handicapées (MDPH) et à l'Education nationale, des délais de 1 à 2 ans entre la demande d'un diagnostic et sa restitution, et des défaillances dans le diagnostic des adultes.
La ministre a annoncé qu'elle réunira toutes les parties prenantes autour d'une table d'ici à juin pour travailler en particulier sur la définition d'un délai raisonnable pour poser un diagnostic, souvent complexe, et sur le repérage des adultes. « Les CRA n'ont pas vocation à établir tous les diagnostics mais ils devront s'organiser pour développer davantage de liens avec les équipes de proximité » qui pourraient se charger des diagnostics les plus simples, a-t-elle ébauché.

Le fonds Antin Infrastructure Partners acquiert le groupe de cliniques psychiatriques Inicea




Le fonds d'investissement Antin Infrastructure Partners (AIP), qui se décrit comme "l’un des premiers fonds européens indépendants dans les infrastructures", annonce l’acquisition du groupe de cliniques psychiatriques Inicea auprès de La Financière patrimoniale d'investissement (LFPI). Selon le communiqué daté du 12 avril, la transaction est néanmoins soumise à l'approbation de l'Autorité de la concurrence. "Avec dix sites comptant près de 1 170 lits d’hospitalisation à temps complet et places d’hospitalisation de jour, Inicea est le premier opérateur privé dédié aux soins des pathologies mentales en France", souligne le fonds acquéreur. Pour rappel, en juillet 2013, Inicea a procédé au rachat du pôle psychiatrie du groupe Korian (sept établissements) et est devenu le numéro trois français de la psychiatrie privée.

L'ÉTHIQUE DE LA PSYCHANALYSE

plus 

le webcampus

La psychanalyse est "subversive". Elle n'est pas édifiante. Sa pratique reste soumise aux exigences d'une recherche, avec ses succès, ses échecs, ses réussites, ses erreurs et ses progrès, qui objectaient, pour Freud, à la fondation d'une conception du monde. Cependant, la question éthique insiste. Comment la définir ?


CC Alvin carpio / Flickr

  • Patrick Guyomard, psychanalyste, professeur émérite à l'Université Paris Diderot et président de la Société de psychanalyse freudienne (SPF).

Ecouter la conférence

Une femme qui compte

16/04/2016


Cela peut rapidement devenir crispant : quand un enfant maîtrise ce que les instituteurs appellent aujourd’hui la « comptine numérique», il ne perd jamais une occasion de la dérouler à l’infini (et de préférence à haute voix). Les adultes prennent rarement part à ce jeu, de peur notamment d’encourager les petits compteurs. Le père de la jeune Véronique pourtant a patiemment répondu à sa demande quand elle lui a demandé un jour d’égrener la suite des chiffres jusqu’à 1000. Il n’a pas eu besoin d’aller aussi loin. « J’attendais ce qui se passerait après 199. Quand il a dit 200, puis 201, j’ai compris comment ça marchait, je lui ai dit d’arrêter », se souvient Véronique Izard, dans les colonnes du Monde.

Pensée mathématique

Véronique Izard ne se contentait pas des petites aditions d’enfants ou de réciter la liste des chiffres. Les mathématiques ont toujours été une passion. Depuis toujours, vraiment ? La question est au cœur de ses recherches. A partir de quand, l’être humain commence-t-il à compter, à comprendre les chiffres ? « Je m’intéresse à la pensée mathématique, en particulier les nombres et la géométrie. De quelles intuitions l’enfant dispose-t-il pour l’aider dans son apprentissage des mathématiques ? Ces intuitions sont-elles présentes spontanément chez tous les êtres humains » s’interroge-t-elle sur la page qui présente ses travaux sur le site du laboratoire de psychologie et de la perception du CNRS au sein duquel elle travaille.

Comment donner le goût des maths aux filles ?

Le Monde Blogs 

L’expérience est frappante. En 2009, des chercheurs de l’Université de Provence ont montré une figure complexe, dite de Rey-Osterrieth, à des élèves de sixième et de cinquième en leur expliquant qu’ils allaient devoir la reproduire de mémoire à main levée. A un premier groupe, ils ont expliqué qu'il s'agissait d'un exercice de géométrie. A un second, d’un dessin. Eh bien les filles ont mieux réussi que les garçons quand elles pensaient qu’il s’agissait d’un dessin et moins bien s’il s’agissait de géométrie ! (Lire en détail sur le site NetMaths). « Les filles font de l’autocensure quand on leur parle de maths parce que la société leur dit qu’elles ne sont pas faites pour elles », remarque Martin Andler, président de l’association de promotion des maths Animath et professeur à l'université Versailles-Saint-Quentin.
Estl 150 Gros plan Comment donner le goût des maths aux filles
Avec l’association Femmes et mathématiques, Animath organise, depuis 2009, dans toute la France, des journées Filles et maths pour les convaincre que leur avenir peut être dans les sciences. « Ce sont d’abord des journées d’orientation pendant lesquelles nous voulons faire prendre conscience à des élèves de la troisième à la terminale des stéréotypes auxquels elles sont soumises », explique Véronique Slovacek-Chauveau, vice-présidente de l’association Femmes et mathématiques. La journée finit par un débat autour d’une pièce de théâtre au cours de laquelle une jeune fille de terminale S raconte son parcours.


Expo : « Les murs ne parlent pas » sort des clichés sur la folie

BORDEAUX  par Jorina Poiro 20-04-16

A l’occasion des 30 ans de l’agence de photographie VU, la Vieille Eglise Saint-Vincent de Mérignac accueille l’exposition « Les murs ne parlent pas », une trilogie photographique sur le thème de la psychiatrie. Un travail de longue haleine menée par le photographe Jean-Robert Dantou et une équipe de chercheurs en sciences sociales.

Dans quelle mesure quelqu’un peut-il décider pour nous sans enfreindre les libertés individuelles ? C’est d’après ce questionnement, que Jean-Robert Dantou, photographe, ainsi qu’une équipe de recherche interdisciplinaire en sciences sociales ont tenté de comprendre à quelles conditions le point de vue d’une personne, décrite comme souffrant de troubles psychiques, peut être pris en compte dans une décision le concernant.
Le projet, présenté pour la première fois dans son ensemble à la Vieille Eglise Saint-Vincent à Merignac, dévoile une série de photos d’objets, de portraits mettant en lumière cette problématique.
L’équipe, coordonnée par Florence Weber, directrice du département de sciences sociales de l’Ecole Normale Supérieure, s’est constituée il y a maintenant 6 ans. Elle a travaillé dans différentes institutions : foyers psychiatriques, cliniques privées, hôpitaux et en dehors. En trois dispositifs distincts, Jean-Robert Dantou a construit avec des patients, des proches et des soignants, des images qui à leurs yeux, faisaient sens.

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