Par Élodie Vaz 29 avril 2024
Des anesthésistes récupèrent les gaz anesthésiques pour éviter que ceux-ci finissent dans l’atmosphère. (Photo d'illustration) - Pxhere/CC0
Au bloc opératoire, l’utilisation de gaz médicaux à l’effet de serre puissant plombe le bilan carbone du secteur. À l’Institut Curie, des anesthésistes essaient de verdir leur pratique.
Les yeux rivés au regard de l’infirmière anesthésiste, le corps tendu par l’inquiétude et allongé sur la table d’opération de l’Institut Curie, le patient est sur le point de s’endormir pour une intervention chirurgicale. Il n’imagine pas que les soins censés le soulager polluent considérablement notre environnement : pourtant à peine utilisés, les blouses, masques, emballages et seringues sont tous destinés à être jetés. Mais l’usage unique n’est pas le seul responsable de la pollution générée par la pratique hospitalière. Un autre coupable invisible a été identifié il y a quelques années : le gaz d’anesthésie.
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