Problématiques de circulation et de stationnement, violences verbales, physiques et même sexuelles : les infirmiers libéraux exercent indéniablement une profession physique, avec de nombreux facteurs de pénibilité. C'est ce que confirme une grande enquête réalisée par le syndicat Convergence Infirmière.
Près de 5 500 IDEL (sur environ 120 000 infirmiers libéraux en France) ont répondu à la grande enquête en 37 questions sur la «La pénibilité du métier d'infirmière libérale», lancée par Convergence Infirmière et dont les résultats sont parus ce mois de novembre.
Un métier particulièrement physique
Côté chiffres : 73% des répondants considèrent les conditions de circulation comme un facteur de pénibilité et près de 68% des répondants considèrent de même le stationnement comme un facteur de pénibilité. Nombreux kilomètres en voitures ou à pied : dans le détail, près de la moitié des répondants, 45%, disent parcourir entre 50 et 100km chaque jour pour aller travailler, et près de 39% entre 100 et 200km quotidiens ; montée et descente du véhicule : ils sont plus de 50% des répondants à confier qu'ils montent et descendent de voiture de 50 à 100 fois par jour ; montée des marches : 43% des IDEL disent monter de 100 à 500 marches chaque jour ; températures extrêmes ; nombre de patients et donc de passages au domicile conséquents : plus de 66% soignent entre 20 et 40 patients par jour et 22% entre 40 et 60 patients...
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