blast
06.11.2023
En débauchant deux hauts fonctionnaires de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, le réseau de cliniques psychiatriques privés Ykoe a-t-il bénéficié de la mansuétude du directeur de l’agence régionale de santé, puis de celle des autorités ? Blast pose les termes de l’équation et livre les dessous d’une affaire sur laquelle le Parquet national financier (PNF) se penche depuis des mois.
A Lyon, la bonne société ne s’en est toujours pas remise. Au printemps dernier, le monde de la santé locale - un microcosme très feutré, dans la préfecture de Rhône-Alpes - a été parcouru d’un grand frisson. Un article paru dans Lyon Mag a allumé la mèche et depuis l’onde de choc n’est pas vraiment retombée. Dans son édition de mai 2023, le mensuel de la capitale des Gaules décortique un étrange ballet autour de l’agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes (ARS Aura), de son directeur Jean-Yves Grall et des cliniques psychiatriques privées.
Dans leur enquête, nos confrères révèlent que, par deux fois, d’anciens adjoints du respecté cardiologue, une sommité nationale, grand ordonnateur donc de la santé dans la région, se sont fait embaucher par le même groupe de cliniques privées... après avoir signé, participé à la rédaction ou mis en œuvre des arrêtés d’ouverture en faveur de leur nouvel employeur, avant de le rejoindre. Le genre de pantouflages - le terme usuel pour évoquer ces transfuges de fonctionnaires du secteur public au privé – pour le moins suspects.
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