SEPTEMBRE 12, 2023
JOURNAL DU VATICAN
En tant que psychanalyste, j’estime que l’utilisation la plus courante et la plus risquée de l’IA concerne la psychothérapie. Les personnes qui consultent des chatbots pour remplacer une thérapie encourent des risques importants pour leur santé mentale. Ainsi, au début de cette année, la National Eating Disorders Association (NEDA) a retiré son chatbot, ligne d’assistance supposée remplacer les thérapeutes, parce que les conseils donnés pouvaient être préjudiciables aux utilisateurs : il recommandait par exemple des régimes alimentaires à des personnes souffrant de troubles de l’alimentation. La NEDA, ayant reconnu le risque que les chatbots présentaient pour la santé mentale des patients, a pris les mesures qui s’imposaient.
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