Par Sophie Mergen et Isabelle Huysen
"C’était tellement improbable. On n’a rien vu venir". C’était le 18 novembre 2021. La date qu’a choisie Lucie, douze ans, pour mettre fin à ses jours. "Ça s’est imposé dans nos vies de manière fulgurante" raconte son papa, Jean-Louis Tasiaux. "Le dimanche avant son suicide, on avait encore été faire une balade où elle riait, elle faisait la sotte. Personne n’a rien vu venir. Ni nous, ni ses amis, ni son petit copain".
Cette histoire fait écho à celle de nombreux parents. De nombreux jeunes. Des ados qui cachent leur mal-être, qui dissimulent leur souffrance derrière des sourires, et qui finissent par passer à l’acte. Depuis la crise sanitaire, les cas se multiplient, alors que les services de psychiatrie infanto-juvénile sont débordés.
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