Par Agnès Lara 23 déc. 2019
À retenir
Cette revue de la littérature suivie d’une méta-analyse en réseau montre que les effets métaboliques des antipsychotiques (changement de poids, IMC, taux de cholestérol, etc.) varient considérablement d’une molécule à une autre.
De ce point de vue, l’olanzapine et la clozapine affichent les plus mauvais résultats, tandis que l’aripiprazole, le brexpiprazole, la cariprazine, la lurasidone et la ziprasidone ont un impact moins important sur les différents marqueurs métaboliques.
Ces perturbations métaboliques sont plus fréquentes en présence de certains facteurs de risque comme un poids corporel plus élevé à l’inclusion, le sexe masculin, ou encore une origine non caucasienne.
Mais elles sont également associées à une amélioration des symptômes sur le plan psychiatrique, reflétant peut-être une meilleure observance. Des résultats à prendre en compte lors du choix d’un antipsychotique.
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