Ce vendredi marque les 50 jours de grève d’une partie du personnel de l’hôpital psychiatrique Philippe-Pinel de Dury, près d’Amiens.. Le préavis de grève est reconduit jusqu’au 31 août prochain.
es murs de briques rouges de l’hôpital psychiatrique Philippe-Pinel, symbole samarien de ce que beaucoup décrivent comme « le parent pauvre de la médecine », vont-ils pouvoir continuer à tenir debout ? Pour certains, le futur semble compromis. C’est ce qu’estime cet ancien infirmier qui a démissionné en décembre 2017. « J’ai trouvé un travail ailleurs et compte tenu de la situation de l’hôpital, j’ai décidé de saisir cette opportunité,explique-t-il. Je cherchais à partir, la situation était de pire en pire, malheureusement, j’avais perdu espoir que les choses s’améliorent ».
50 jours d’une lutte acharnée
Si beaucoup de soignants, de médecins, ont laissé leurs pas les guider vers la sortie de l’hôpital, d’autres continuent de lutter. Chrystèle Leclercq y exerce le métier d’infirmière depuis 22 ans. Aujourd’hui, elle endosse également la casquette de secrétaire générale de la CGT. Elle fait partie de celles et ceux qui, depuis 50 jours, se mobilisent nuit et jour pour faire entendre leurs revendications. « C’est notre 50e jour de grève, ça fait 20 jours et presque autant de nuits que nous campons devant l’hôpital. Malgré la chaleur, la pluie, la fatigue, 24 heures sur 24 nous sommes là.
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