La dépression saisonnière ne se manifeste pas qu’en hiver. Pour une partie de la population, l’été aussi est synonyme de déprime.
Le soleil brille, les journées se rallongent, les terrasses se remplissent et rien que l’idée de laisser son manteau au fond du placard pour sortir boire un verre vous envahit de joie. Ces signes sentent bon l’été qui arrive en même temps que votre bonne humeur, mise à mal par la grisaille de l’hiver. Pourtant, pour une infime partie de la population, c’est tout l’inverse. Pour eux, l’été rime avec angoisse et déprime.
Non, tout le monde ne se réjouit pas de voir les beaux jours arriver et les températures augmenter. Et ce phénomène porte un nom : le trouble affectif saisonnier (seasonal affective disorder, SAD) estival.
Reconnu pour la première fois en 1984, d’après Medical Daily, cette dépression estivale toucherait moins de 1% des Américains, indique Dr Norman Rosenthal, professeur clinique de psychiatrie à l’école de médecine de l’Université de Georgetown. Plutôt rare, elle se traduit par de l’irritabilité, de l’insomnie, de l’agitation constante et une perte d’appétit, alors que le « blues hivernal » est lui caractérisé par une certaine léthargie, une moindre vitalité et une envie de se réfugier dans la nourriture.
Peu d’explications
Si les symptômes sont connus et observés, l’explication à ce trouble affectif saisonnier est encore un mystère. « Il existe un certain nombre d’hypothèses, y compris les variations du rythme circadien et la dérégulation des neurotransmetteurs », explique au Time Dr. Prakash Thomas, psychiatre à l’hôpital Yale-New Haven, dans le Connecticut, ajoutant qu’il peut y avoir également une composante génétique.
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