Paris le vendredi 29 septembre 2017- Il y a dix jours, l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) publiait son rapport sur les données colligées en 2015 et 2016. Ces chiffres se basant sur des déclarations volontaires, ils ne sont qu’un reflet partiel de la réalité.
Sur la base de ces statistiques, il apparaît en premier lieu que ce sont les services de psychiatrie (20 % des actes) qui connaissent le nombre le plus élevé de signalements. Viennent ensuite les urgences (13 %) et les services de gériatrie (11 %).
Dans son rapport, l’ONVS s’est notamment intéressé à l’épineuse question des suites judiciaires à donner à un passage à l’acte violent par un patient suivi en psychiatrie.
L’institution constate d’abord que malgré la gravité de certains faits, il y a une gêne marquée des soignants à l’idée de déposer plainte. « Est-ce dû à la forte empathie naturelle du soignant vis-à-vis du patient » s’interroge l’ONVS qui évoque également la possible réticence à engager des poursuites compte tenu de la probable irresponsabilité pénale du malade.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire