GÉRARD LE PUILL 30 JUILLET, 2017
On souffre avec Pierre Souchon au cours de ces 250 pages. Mais on a envie d’aller jusqu’au bout. Pour comprendre.
« C’est l’histoire d’un mec … » aurait dit Coluche , s’il avait eu a raconter celle de Pierre Souchon. Mais le petit Souchon n’avait que six ans et vivait quelque part en Ardèche quand Coluche s’est tué en moto en 1986. Pierre, on le voyait parfois dans les locaux de l’Huma-Dimanche, journal pour lequel il pigeait depuis sa région. On le lisait aussi dans le Monde Diplomatique et surtout dans Fakir, journal dans lequel ses histoires improbables tirées de rencontres entre des personnages déjantés nous offraient des dialogues à déclencher des successions de fous rires.
Et puis Pierre vient décrire un livre avec pour titre « Encore vivant ». En le lisant, une fois la surprise, voire un peu de malaise, surmontés, on se dit qu’il aurait pu mourir, non pas plusieurs fois, mais à de multiples occasions. C’est donc l’histoire d’un mec d’origine campagnarde qui vient d’épouser une jeune femme de la grande bourgeoisie. Son beau-père sympathise avec lui, tant il le voit comme un brillant sujet en dépit des différences de classe. Mais le brillant sujet est bipolaire et bientôt rattrapé par des crises maniaco-dépressives.
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