Le microbiome, cette communauté de bactéries vivant en symbiose avec nos organes, notamment digestifs, est le nouvel Eldorado des biologistes : on découvre son rôle important dans les différents aspects de la vie des êtres humains, que ce soit en matière de santé, mais aussi par son influence sur notre psychologie.
Lors des ateliers bodyware qui se sont tenus au CRI en 2014, les participants aux workshops se sont d’ailleurs montrés très intéressés par cet aspect du corps humain, ce qui leur inspira une multitude de technologies “futuristes” basées sur cette population microbienne.
Mais, nous explique le magazine Nautilus, le microbiome n’est pas stable. Comme tous les écosystèmes, il évolue. Et pas toujours en bien. L’article expose les travaux d’un couple de scientifiques, Justin et Erica Sonnenburg, qui ont développé une intéressante hypothèse à partir de l’étude d’une équipe de microbiologistes italiens, qui avaient en 2010 étudié et comparé le microbiome de deux populations. L’une, Africaine, basée au Burkina-Faso, se nourrissait de manière très traditionnelle (essentiellement à base de millet et de sorgho), comme nos lointains ancêtres du néolithique le faisaient déjà. L’autre, Italienne, près de Florence, est bien plus habituée à nos burgers, frites et autres nourritures “raffinées” (au sens chimique du terme, pas gastronomique !)
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