Ben Laden a été immergé en haute mer, aucun pays ne voulait accueillir la dépouille de Coulibaly… Souvent, l’enterrement des auteurs d’attentat est escamoté : ils disparaissent comme s’ils étaient renvoyés à leur trajectoire transnationale. Les Etats sont embarrassés par cette question : que faire des corps de jihadistes ?
Directrice de recherche au CNRS et rattachée au Ceri - Sciences-Po, Riva Kastoryanos, spécialiste des minorités, des diasporas en Europe, consacre son dernier livre au jihadisme à travers le prisme de la question de l’enterrement des corps de kamikazes. Une question qui interroge aussi bien le corps comme arme de guerre que le lien entre territoire et identité nationale ou transnationale. (Photo DR)
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