En tant que médecine douce complémentaire souvent efficace (ou pas), l’écriture pourrait trouver sa place dans les facultés. Beaucoup ont confié combien jeter sur le papier leurs souffrances, physiques ou psychologiques, leur permettait de trouver une échappatoire, sans doute pas une guérison mais tout au moins un apaisement.
Pour Laure Limongi, parallèlement à l’accompagnement de ses praticiens et à des traitements médicamenteux, certes efficaces mais aux lourds effets secondaires, ce fut la seule thérapie valable. La jeune femme souffre d’algie vasculaire de la face, maladie qui est l’héroïne de son dernier roman : Anomalie des zones profondes du cerveau. La jeune femme raconte comment après avoir épuisé toutes les autres méthodes qui s’offraient à elle, elle comprit que l’écriture serait son unique rempart. Grâce à son petit carnet, qu’elle conserve en permanence, elle mène une enquête sans scrupules et sans indulgence sur ses activités et ses comportements, afin de traquer le moindre facteur déclenchant « desmilliers de vers traversant le cerveau » ou encore le « pic à glace enfoncé derrière l’œil». Ainsi, son roman est-il le récit non pas d’une guérison, inaccessible, mais d’une guerre avec pour arme la plus solide, l’écriture.
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